Lundi
22 juin de 18 h 30 une visio-réunion où Eric Piolle restitue les propositions
des citoyen-nes concernant les améliorations du projet de Grenoble en commun
pour le prochain mandat municipal et métropolitain
Le
28 juin, se terminera enfin la très longue campagne des élections municipales.
On connaitra enfin les élu-es qui siègeront dans l’assemblée délibérante de la
ville et aussi de la métropole puisque le bulletin de vote comprend deux listes
distinctes pour ces deux assemblées (sauf pour les très petites communes).
Ce
vote est très important puisque les assemblées délibérantes auront la tâche de
définir les politiques publiques qui seront suivies jusqu’en mars 2026 et en
particulier le fonctionnement et la tarification des nombreux services publics
locaux essentiels et même vitaux pour la vie quotidienne des 450 000
habitants de l’agglomération.
A
Grenoble il ne faut pas croire que tout est fait, la participation doit être
importante pour donner à la majorité la force nécessaire pour aborder la
situation de crise écologique, économique et surtout sociale qui se
dessine ; les propositions de Grenoble en commun avec Eric Piolle sont les
seules raisonnables et efficaces dans cette période de grandes
incertitudes : garantir toutes les sécurités, protéger les biens communs,
développer l’éducation populaire, amplifier les transitions et préparer le
territoire pour demain.
Le 17 juin, le Conseil constitutionnel refuse deux questions
prioritaires de constitutionalité (QPC). En examinant la première QPC le
Conseil valide le report du 2ème tour
des élections municipales fin juin 2020 en jugeant que la loi du 23 mars 2020
est conforme à la Constitution et il refuse de statuer sur la seconde qui
mettait en cause le déroulement du 1er tour.
Voici un extrait du communiqué du Conseil constitutionnel : « le Conseil constitutionnel
juge que le report du second tour des élections municipales au plus tard en
juin 2020 ne méconnaît ni le droit de suffrage, ni le principe de sincérité du
scrutin, ni celui d’égalité devant le suffrage.
Le
Conseil d’Etat vient de refuser à « Pierre et Vacances », promoteur
du très mauvais projet de Center parcs à Roybon, de transmettre une QPC au
Conseil constitutionnel. Ce promoteur essaye d’échapper aux exigences des lois
sur l’environnement qui imposent que lorsqu’il y a destruction de zones
humides, le promoteur est obligé de compenser cette perte. Un changement
législatif qui gênait le promoteur a eu lieu récemment, c’est pourquoi il a
essayé de mettre en cause cette loi en déposant une question prioritaire de
constitutionnalité (QPC).
La
Cour Administrative d’Appel de Lyon a décidé le 21 mai 2019 de mettre en place
un collège d’experts avec pour mission de préciser cette question cruciale des
zones humides, la tentative de la QPC était d’enrayer ce processus d’expertise.
C’est raté !
Ce nouveau protocole ne comporte plus que 8 pages au lieu des 56 pages du protocole précédent et sera appliqué dès le 22 juin pour accueillir tous les élèves des écoles et les collèges. Les règles sont assouplies mais restent tout de même très compliquées à mettre en place et le gouvernement transmet la patate chaude aux directeurs d’écoles et aux maires. Il est aussi recommandé de faire la classe en plein air…
« La
règle de surface de 4m² par élève ne s’applique plus dans les locaux comme dans
les espaces extérieurs. A l’école maternelle, entre les élèves d’une même
classe ou d’un même groupe, aucune règle de distanciation ne s’impose, que ce
soit dans les espaces clos (salle de classe, couloirs, réfectoire, etc.) ou
dans les espaces extérieurs. En revanche, la distanciation physique doit être
maintenue entre les élèves de groupes différents.
La
très macroniste Mme Chalas est une véritable alchimiste des finances publiques,
elle transforme le plomb en or. Elle arrive à transformer 120 millions
d’investissements en recettes de fonctionnement. Comme députée elle devrait
savoir que la loi interdit cet exercice. Pour sauver sa campagne électorale
bien mal partie elle propose de trouver 120 millions d’euros tout de suite dans
les finances de la Ville et de la Métro pour les distribuer aux commerçants
pour payer leur foncier, aux bailleurs pour rendre gratuit les loyers pendant 2
mois, de verser chaque année 15 millions de plus au CCAS (plus 20 % du budget)…
Et tout cela serait financé par la suppression d’investissements, ce qui ne
rapporterait qu’environ 7 M€ chaque année, puisque l’investissement serait payé
sur 25 ans par emprunt. Elle fait marcher la planche à billets. Demain, avec « En Marche » on rase
gratis.
Le
projet Lyon-Turin est épinglé par un rapport de la Cour des comptes européenne
pour son retard, l’augmentation des coûts, son risque de non-rentabilité et son
remboursement hypothétique du CO2 dépensé pour sa construction.
Le
rapport s’intitule : « Rapport spécial Infrastructures de
transport de l’UE : accélérer la mise en œuvre des mégaprojets pour générer
l’effet de réseau dans les délais prévus ».
Concernant le projet très contesté de liaison ferroviaire Lyon-Turin, sa
réalisation accuse un retard de 15 ans, et ses coûts ont beaucoup
augmenté : de 4,4 milliards d’euros, à savoir 85% par rapport à
l’estimation initiale. La Cour pointe des prévisions de trafic trop
optimistes, les volumes de trafic réels s’écartent notablement de ceux prévus,
et il existe un risque élevé de surestimation des effets positifs de la
multi-modalité.
Le 9 avril 2020, des journalistes de Médiapart demandent à Santé publique France (SPF) la communication de tous les contrats passés par SPF depuis le 1er mars 2020 avec ses fournisseurs officiels, à savoir les entreprises Segetex-EIF, Aden Services, Fosun et BYD.
Santé publique France a répondu par courriel,
lundi 5 juin, en rejetant leur demande : « Les contrats
d’achats de masques sont confidentiels car ils relèvent du secret des affaires,
nous ne sommes pas en mesure de transmettre de tels documents ».
Ces éléments permettraient de savoir quand SPF
a passé commande et pour quelles quantités ? Même ces informations ne
figurent pas dans les éléments publiés pour l’instant par la mission
d’information de l’Assemblée nationale sur la gestion de la crise sanitaire.
Il
vise à permettre aux citoyens de s’informer sur les programmes des listes qui
se présentent aux élections municipales. Chaque programme est évalué selon cinq
critères : l’inclusion, la capacité à formuler une prise de position
collective, les chances de déboucher sur une décision, les domaines sur
lesquels les habitants peuvent participer et la possibilité pour les habitants
de prendre des initiatives. Et il y a une vérification de la conformité au
droit des propositions.
Pour
Grenoble, c’est la liste Grenoble en commun qui se distingue radicalement des
trois autres présentes au 2ème tour, elle atteint un score de 42 %
alors que le liste du corrompu est à 16,5% (la démagogie ne paye pas),
Noblecourt à seulement 13,7% et Chalas à 10,4%.
« À
la fin du premier trimestre 2020, l’emploi salarié chute de 2,0 %, soit
502 400 destructions nettes d’emplois par rapport à la fin 2019. L’emploi
salarié retrouve son plus bas niveau depuis le quatrième trimestre 2017. La
baisse concerne presque exclusivement le secteur privé avec 497 400
destructions nettes (soit −2,5 %) tandis que la fonction publique perd 4
900 emplois (soit −0,1 %). Sur un an, l’emploi salarié chute de 304 700
(soit −1,2 %). Il baisse de 317 200 dans le privé mais augmente de
12 400 dans la fonction publique.
Une
personne reconnue électro-hypersensible (EHS) a gagné en appel son référé
contre Enedis concernant son refus d’avoir un compteur Linky qui utilise les
courants porteurs en ligne pour transmettre les informations collectées.
Le
juge des référés de la Cour d’appel de Grenoble précise :
« Compte
tenu notamment de l’intolérance de Mme D. aux champs électromagnétiques, le
principe de précaution impose de ne pas l’exposer à un risque
d’aggravation de son état par l’introduction de nouvelles sources, médicalement
contre indiquée.
La méconnaissance de ce principe cause un trouble manifestement
illicite qu’il convient de faire cesser par les mesures décidées par le
premier juge. »
Le 15 mai nous avions indiqué que la loi adoptée sur proposition de la députée Avia, mettait lourdement en cause la liberté d’expression et que nous espérions que des parlementaires feraient vérifier par le Conseil Constitutionnel la non-conformité de cette loi avec les principes de notre République.
Le 18 juin le Conseil Constitutionnel rend sa décision
et c’est l’annulation de très nombreux articles de cette loi.
« Tout en réaffirmant que la Constitution permet au législateur de réprimer les abus de la liberté d’expression et de communication, le Conseil constitutionnel censure des dispositions portant à cette liberté des atteintes qui ne sont pas adaptées, nécessaires et proportionnées.
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), saisie par les
associations Innocence en danger et Enfance et partage, condamne
la France pour violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits
de l’homme qui interdit la torture, les traitements inhumains ou dégradants. La CEDH a estimé que la France n’a pas protégé une fillette
des tortures et traitements inhumains infligés par ses parents. Elle était
morte en 2009, à 8 ans, malgré un signalement à la justice et après plus de six
années de sévices.
La
brochure « Statut de l’élu(e) local(e) » de l’Association des maires
de France (AMF) comprend l’ensemble des dispositions relatives aux
conditions d’exercice des mandats locaux à jour au 11 juin 2020.
Cette
brochure est régulièrement mise à jour et les nouveautés par rapport à la
version antérieure apparaissent en rouge.
Ce
document regroupe les dispositions applicables aux maires, adjoints,
conseillers municipaux, conseillers départementaux et régionaux ainsi qu’aux
présidents, vice-présidents et membres des organes délibérants des EPCI
(syndicats de communes, communautés de communes, communautés d’agglomération,
communautés urbaines, métropoles). Il intègre les dispositions relatives à la
loi Engagement et proximité du 27 décembre 2019.
Dans quelle mesure le niveau de vie d’une personne dépend-il du lieu où elle a grandi ? Peu étudiée, cette question a pourtant d’évidentes implications en matière de ciblage des politiques publiques. France stratégie tente ici d’y répondre sur un segment particulier de population, les enfants d’ouvrier ou d’employé, étudiés sur les cohortes nées entre 1970 et 1988.
« On
constate d’abord, sans surprise, que leurs perspectives de revenus à l’âge
adulte augmentent avec le niveau de richesse du territoire d’origine : la
région la plus riche et la région la moins riche – Île-de-France et
Nord-Pas-de-Calais – sont aussi celles qui présentent le plus grand écart de
revenus – 260 euros par mois, soit 16 % du niveau de vie médian des enfants
d’ouvrier ou d’employé de ces générations. Mais certaines régions au niveau de
richesse intermédiaire – Auvergne, Franche-Comté, Limousin – offrent à ces
enfants d’origine modeste qui y ont grandi des perspectives de revenus plus
favorables qu’aux résidents de ces territoires. Se combinent ici plusieurs
facteurs comme l’accès à l’enseignement supérieur ou le taux de mobilité vers
des régions à plus haut niveau de vie, facteurs dont l’importance fluctue selon
les territoires. En revanche, les régions les plus pauvres –
Languedoc-Roussillon, Corse et Nord-Pas-de-Calais – offrent des perspectives de
niveau de vie faibles, en particulier pour les non-diplômés restés dans la
région, avec un taux de départ également faible.
Le 13 juin, le juge des référés du Conseil d’Etat a estimé que l’interdiction de manifester n’est pas justifiée par la situation sanitaire actuelle lorsque les mesures barrières peuvent être respectées ; cette interdiction porte une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales. Il suspend donc l’article 3 du décret du 31 mai 2020 qui interdisait les rassemblements, réunions ou activités réunissant plus de dix personnes dans l’espace public. Cette suspension a été demandée par la Ligue des droits de l’Homme, la Confédération Générale du Travail, la Fédération syndicale unitaire, l’Union syndicale Solidaires, le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France.
Un
rapport inter-associatif porté par le Secours Catholique, ATD Quart-Monde, la
Fondation Abbé Pierre, l’Association DALO, Solidarités nouvelles pour le
logement et Habitat et Humanisme a été publié le 11 juin. Il montre, par une
analyse des données administratives ainsi qu’une enquête qualitative, que les
ménages les plus pauvres ont moins de chance de se voir attribuer un logement
social, en raison même du faible niveau de leurs ressources.
Le rapport approfondit les mécanismes à l’œuvre et détaille 15 propositions pour permettre l’accès au parc social des ménages à faibles ressources. Notamment en revenant sur les coupes subies par les APL.