Conformément à ses
engagements, la majorité municipale a organisé tout au long du mandat des
formations à la compréhension du budget de la ville et aussi des impôts locaux,
et ceci avant l’élaboration du budget annuel. Les citoyens qui le voulaient ont
donc pu réfléchir aux difficultés imposées par les différentes politiques
gouvernementales depuis mars 2014 aux finances des collectivités locales.
Au Conseil municipal du 4
novembre sera débattu le rapport d’orientation budgétaire (ROB) pour 2020.
Il s’avère que les finances de
la ville sont maintenant bloquées par les décisions gouvernementales, ce qui
complique fortement l’évolution des politiques publiques.
Du 14
au 20 octobre, les habitants de la galerie de l’Arlequin de plus de 18 ans
étaient appelés à voter pour ou contre la démolition de logements sociaux. Il
n’y a pas de liste officielle définissant ce corps électoral.
Le
chiffre avancé par les organisateurs d’environ 2300 habitants de plus de 18 ans
dans la galerie de l’Arlequin est une bonne estimation, c’est cohérent avec la
liste électorale et les données de l’INSEE sur les habitants français et
étrangers. Le taux de participation de 23 % est plus faible qu’attendu mais c’est
un taux très correct pour ce genre de consultation. Les organisateurs se sont
fortement mobilisés, installant les urnes jusque dans les montées de la galerie.
526
personnes ont voté et sur les exprimés environ 70 % ont voté contre les
démolitions, ce qui est un peu surprenant car on pouvait s’attendre à un score
plus élevé puisque dans ce type de consultation ce sont les opposants qui
s’expriment plus que les autres et que personne n’est favorable à démolir pour
démolir du logement social. Il y a tout de même 30 % d’habitants qui se sont prononcés
pour les destructions.
Après la protestation de la FRAPNA, le maire de Grenoble monte au créneau et adresse, le 24 octobre une lettre au directeur local d’EDF, dont voici les principaux extraits :
«Nous avons été récemment été informés qu’EDF prévoyait prochainement de procéder à la coupe sèche et massive de plusieurs centaines d’arbres sur l’agglomération grenobloise dans le cadre de sa politique de gestion des digues de l’Isère.
A Grenoble, plusieurs dizaines d’arbres seraient concernés sur les rives de l’Isère au sein du quartier de la Presqu’île. Ces arbres sont situés de part et d’autre d’une promenade piétonne et d’une piste cyclable très utilisées par les cyclistes, promeneurs, habitants du quartier et employés de la Presqu’île. Ils lui apportent ombrage, fraicheur et participent à un cadre de vie et de travail vertueux et agréable sur ce secteur.
Le
dernier document traitant des besoins sociaux édité par le CCAS vient d’être
mis en ligne sur le site internet de la Ville dans la rubrique « données
publiques ». Il est intitulé cette année : « Portrait
de la population grenobloise »
En
introduction le CCAS rappelle que l’analyse des besoins sociaux (ABS) est une
obligation règlementaire (Article R123-1 du Code de l’action sociale et des
familles) et à Grenoble elle s’effectue chaque année, alors que la
règlementation a été beaucoup allégée, imposant seulement un ABS une fois par
mandat municipal :
« L’observation
sociale de la population grenobloise
Depuis
le décret du 21 juin 2016, les centres communaux et intercommunaux d’action
sociale doivent produire une analyse des besoins sociaux (ABS) de la population
de leur territoire à raison d’une fois par mandat municipal, et la présenter au
conseil d’administration « au cours de l’année civile qui suit chaque
renouvellement général des conseils municipaux.
À
Grenoble, l’analyse des besoins sociaux est réalisée chaque année. Ce travail
s’intègre dans le cadre d’une démarche globale d’observation et de veille
sociale, permettant de mettre en lumière et d’analyser les spécificités,
évolutions et enjeux du territoire en matière démographique, sociale et
économique. La mission d’observation sociale a en effet été réaffirmée au sein
de la feuille de route 2018-2020 du CCAS de Grenoble, dans la mesure où elle
contribue à consolider la place des usagers et usagères au cœur de l’action
sociale par la prise en compte de leurs besoins.
Le Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes appelle à une mobilisation
de grande ampleur le 9 novembre à midi, en réalisant des chaines humaines aux
ronds-points entre Grenoble et Gap le long de la RD 1075.
Auparavant il y a l’appel au rassemblement devant la préfecture de
l’Isère à 9 h 30 le mardi 22 octobre.
Le revenu disponible est le revenu à la
disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus
d’activités, indemnités de chômage, retraites et pensions, revenus fonciers,
les revenus financiers… et les prestations sociales reçues (prestations familiales,
minima sociaux et prestations logements). Au total de ces ressources, on déduit
les impôts directs (impôt sur le revenu, taxe d’habitation) et les prélèvements
sociaux : contribution sociale généralisée (CSG), contribution au remboursement
de la dette sociale (CRDS).
Le revenu disponible par unité de
consommation (UC), également appelé « niveau de vie », est le revenu
disponible par « équivalent adulte ». Il est calculé en rapportant le
revenu disponible du ménage au nombre d’unités de consommation qui le
composent. Toutes les personnes rattachées au même ménage fiscal ont le même
revenu disponible par UC (ou niveau de vie).
Dans le tableau suivant, un certain nombre
de données sur les revenus disponibles sont présentées montrant d’importantes
disparités entre les différents quartiers :
Le 7 octobre le procureur de la République de
Grenoble a rendu les conclusions de la police scientifique concernant
l’incendie qui s’était déclaré à 3 h du matin dans la salle du conseil
municipal le lundi 30 septembre.
Il n’y a aucun doute qu’il s’agit d’un acte
criminel ce qui infirme toutes les déclarations de certains opposants à la mairie
qui ont déploré le défaut de sécurité par carence d’entretien du bâtiment.
L’attaque contre la salle du conseil municipal est
symbolique, il s’agit d’une attaque directe contre un pilier de la République
et une mise en cause violente de la démocratie et le fait que ceci arrive au
moment où la campagne électorale démarre, démontre que certains sont prêts à
tout pour détruire nos institutions républicaines.
L’ADES est solidaire des agents municipaux et des élu·e·s
du Conseil municipal qui subissent cette agression en première ligne, ainsi que
des habitants qui vont à la mairie pour diverses demandes auprès de l’Etat
civil ou autres.
Le samedi 5 octobre au soir, les résultats du vote sur le budget participatif 2019 ont été dévoilés à la mairie. 21 projets étaient soumis aux votes des grenoblois de plus de 16 ans. Le premier succès c’est l’importance de la participation qui a battu tous les records puisque 6463 votants ont déposé un bulletin dans les urnes ou sur internet, soit 900 de plus que l’an passé. 9 projets ont été sélectionnés pour arriver à la somme allouée chaque année soit 800 000 €.
Il faut noter une caractéristique
particulière à cette session, quasiment tous les projets choisis (sauf un)
n’étaient pas des projets destinés à s’implanter dans un quartier particulier
mais au contraire pouvant s’implanter dans toute la ville.
Les projets lauréats sont plutôt
orientés vers la solidarité (4), la nature en ville (2), puis les mobilités,
les loisirs détente et l’enfance jeunesse.
L’association Atmo Auvergne-Rhône-Alpes est
l’observatoire agréé par le gouvernement, pour la surveillance et l’information
sur la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes. En septembre elle a publié une
étude intitulée :
« Evaluation des effets
de la mise en place du nouveau plan de circulation lié au projet « Cœurs de
ville, Cœurs de Métropole » sur la qualité de l’air de l’agglomération
grenobloise. Etude conduite par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes de 2016 à 2018 »
Des habitants opposés au projet de réaménagement de
l’hypercentre de la Métropole (Cœurs de Villes, Cœurs de Métropole –
CVCM) ont fait des recours contre ce projet en estimant qu’il augmenterait
la pollution due au trafic automobile à cause de la diminution des voiries pour
l’automobile. Cette évaluation de l’association Atmo, compétente pour mener ces
études, tranche le débat puisque globalement cela ne change pas entre
l’ancienne situation et la nouvelle dans l’immédiat. A moyen terme vu
l’augmentation continue depuis quelques années des modes doux de déplacements,
avec pour conséquence la diminution du trafic automobile, la pollution au
centre-ville par le NO2 devrait continue à décroitre.
Les
médias France info, France Bleu et le Dauphiné Libéré ont
demandé à Odoxa-CGI de réaliser un sondage sur les intentions de vote au
premier tour des élections municipales à Grenoble et sur certaines attentes des
habitants. Il faut prendre avec grande prudence ce type de sondage car l’expérience
montre qu’il se trompe sur les intentions de vote pour les élections
municipales. Rappel en 1983 un sondage donnait H. Dubedout gagnant alors que A.
Carigon est passé au 1er tour. De même en 2014, la liste de J. Safar
était placée largement en tête du 1er tour (écart d’environ 10
points) et gagnant au deuxième. Il faut savoir que les votes se cristallisent
souvent dans les derniers temps de la campagne électorale. Il ne s’agit que d’une
photographie de l’opinion prise en septembre, alors que les citoyens ne s’intéressent
pas encore à la prochaine élection. Et l’échantillon du sondage ne comporte que
609 personnes, ce qui est faible.
Le niveau
de 32 % pour la majorité sortante ( liste
d’Europe Ecologie- Les Verts et de La France Insoumise conduite par Eric Piolle)
est plutôt positif, vu les dénigrements systématiques opérés par
les oppositions durant tout le mandat. Il n’y a pas d’usure manifeste de l’équipe
en place. L’écart de 12 points avec les suivants est important. Ce niveau est
un bon point de départ pour une campagne qui n’a pas encore démarré pour la
prochaine liste menée par Eric Piolle.
Les 20 % pour la liste divers droite
conduite par A. Carignon sont le
résultat d’une campagne intense démarrée il y a déjà longtemps et d’un
déferlement de démagogie rarement atteint. Il y a beaucoup de nouveaux
grenoblois qui ne connaissent pas ce que ce maire corrompu a fait entre 1983 et
1995. Il faudra poursuivre le démontage du mythe qu’il essaye d’installer en
faisant croire que c’était tout beau à Grenoble à cette époque et alors que les
dégâts de la corruption se font toujours sentir actuellement notamment sur le
niveau des impôts locaux et de la dette.
18 % pour la liste de La République
en Marche conduite par E. Chalas, c’est
un niveau de départ assez faible par rapport aux votes précédents pour ce
mouvement politique.
L’incendie qui a détruit la salle du conseil municipal a fait réagir de nombreux responsables politiques qui a l’exception d’un seul ont marqué leur solidarité avec le maire, les élus et les agents devant cette épreuve. En effet en parfait mauvais politicien A. Carignon a déclaré : « l’incendie de l’hôtel de ville qui n’a heureusement pas fait de victimes révèle à nouveau l’irresponsabilité de la municipalité qui met en danger les personnes et sacrifie le patrimoine des Grenoblois. ». Tout ce qui est excessif est dérisoire. Pour l’instant, rien ne prouve qu’à 3 h du matin, Eric Piolle soit allé mettre le feu à la salle du Conseil municipal !!! Décidément l’ancien maire corrompu est prêt à tout pour revenir aux affaires. Notre slogan : oui à la réinsertion des délinquants mais pas parmi leurs victimes !
Il devrait être plus prudent dans ses invectives car durant son mandat de maire il s’est complètement désintéressé des questions de sécurité du patrimoine municipal en particulier de l’Hôtel de Ville et a laissé à ses successeurs un patrimoine mal entretenu. Durant les 10 premières années de ses mandats de 1983 à 1993, il n’y a jamais eu de visites de l’Hôtel de Ville par la commission de sécurité !!! Ce n’est que le 15 septembre 1993 que la première visite a pu avoir lieu. Voici les conclusions de la commission (réunion du 25-11-1993) :
Le 26 septembre, l’Observatoire socialmedia
des Territoires et l’association Cap’Com ont distribués les « Hashtags
2019 » des collectivités sur Instagram. Parmi les grandes villes, Grenoble
se comporte très bien sur les réseaux sociaux.
L’Observatoire a développé le
premier logiciel d’analyse socialmedia des collectivités locales suivant
une méthodologie élaborée par les territoires. L’association Cap’Com met en
réseau les professionnels, les élus, les étudiants et tous ceux qui
s’intéressent à la communication des collectivités locales, des administrations
et des organismes publics.
70 collectivités ont été nominées dans
huit catégories : villes petites, moyennes et grandes, communautés de communes,
communautés d’agglomération et urbaines, métropoles, départements et régions
La Mission
interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives
(Mildeca) avait lancé en février l’édition 2019 de son appel
à projets à destination des collectivités locales : « Prévenir ensemble à
l’échelle d’un territoire les comportements à risque des jeunes liés à aux
substances psychoactives ».
L’objectif de cet appel à projets, doté de plus de 1 million d’euros
était de sélectionner et d’accompagner des initiatives innovantes et
ambitieuses de prévention des conduites à risques conduits à l’échelle d’un
territoire, et impliquant pleinement les populations. Il s’agissait notamment
de :
renforcer l’information de tous afin de
changer les représentations ou idées reçues associées aux produits
psychoactifs (alcool, tabac, cannabis), et aux dommages associés et provoquer
ainsi une prise de conscience citoyenne ;
intervenir spécifiquement en faveur des jeunes
pour réduire les comportements à risque, qu’il s’agisse des consommations
ou de la participation à des trafics de stupéfiants.
La ville
de Grenoble avec 14 autres collectivités a été désignée lauréate de l’appel à
projet de la Mildeca et recevra à ce titre une subvention de 221 040 euros. Grenoble prend la suite de Fontaine qui avait été
désignée ville lauréate en 2018.
Sans surprise, Eric Piolle a décidé le
17 septembre de se présenter à la prochaine élection municipale de mars 2020.
Il précise que de début octobre à Noël, il y aura trois mois pour construire
avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent un projet municipal qui
relèvera les défis de la justice sociale et environnementale, une façon de
s’occuper à la fois de la fin du mois et de la fin du monde. Il rappelle qu’il
faut se retrouver sur les valeurs fortes de Grenoble portées par le Conseil
National de la Résistance (de mars 1944), l’hospitalité envers les exilés, le
goût des biens communs, le féminisme et l’expérimentation démocratique
permanente…
Si vous souhaitez soutenir et
participer à l’élaboration de ce nouveau projet, vous pouvez le signaler dès
maintenant à contact@ades-grenoble.org
Au conseil municipal du 23 septembre, aura lieu un débat sur le rapport
de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion de la SEM puis de la
SPL Alpexpo durant les années 2009 à 2017. Ce rapport fait suite à celui de
2008 qui traitait des années 2002 à 2006.
Pour suivre et comprendre ce dossier il faudrait se plonger dans
l’histoire d’Alpexpo qui n’est qu’une série de dysfonctionnements, d’absence de
contrôle des collectivités et des actionnaires et de décisions qui espèrent
chaque fois sortir du trou financier qui existe depuis le début, mais qui est
toujours là. La nouvelle équipe municipale hérite en 2014 de ce lourd passé et
devant la situation désastreuse tente de trouver un entrepreneur privé qui
accepterait de gérer en délégation de service public l’activité d’ALPEXPO. Mais
personne de crédible ne se présente. Pour effacer le passé et repartir à zéro
il y aura la liquidation de la SEM et la création de la Société publique
locale. Les efforts de redressement se font jour en supprimant de nombreux
gaspillages, mais la modernisation de cet outil demande des investissements
très importants.
C’est l’exemple même de charges de centralité beaucoup trop lourdes pour
la seule ville centre et même pour l’agglomération.
Grâce à la mobilisation des maires de Grenoble, Saint
Martin d’Hères et d’Echirolles, le gouvernement avait enfin décidé fin 2018 d’attribuer
des renforts de policiers dans les quartiers dits de reconquête républicaine
des Villeneuves de Grenoble et Echirolles et de
Renaudie-Champberton à Saint-Martin d’Hères. Renforts affectés à la lutte
contre les trafics de drogue. Le maire de Grenoble, s’en est félicité : « Après avoir longuement
dénoncé le manque d’effectifs et œuvré sans relâche à obtenir des renforts de
police nationale, je me réjouis de l’arrivée imminente de plusieurs dizaines de
policiers supplémentaires sur notre territoire. Le renfort de la présence
humaine sur le terrain est une nécessité pour le bien-vivre des Grenobloises et
Grenoblois. »
Fin 2018, arrivée de 20 policiers supplémentaires, puis 16 en
juin 2019 et 19 en septembre. Il en manque encore une quinzaine pour atteindre
le chiffre de 70 promis par G. Collomb en 2018 avant de démissionner du
ministère de l’intérieur. Et il en faudrait encore une cinquantaine
supplémentaire pour retrouver les effectifs d’avant les suppressions massives
de Sarkozy.
Rappelons le curriculum vitae
des candidats qui se sont déclarés. Il est en effet important de connaitre ce
qu’ils ont fait dans le passé et en particulier les actes qu’ils ont posés, car
en politique il ne faut jamais s’arrêter aux intentions qui sont toujours
parfaites et souvent trompeuses, mais aux actes qui sont des signatures
objectives de la réalité politique du candidat.
Nous débutons par un résumé court, mais très chargé du passé politique de M. Carignon.
Il aura
71 ans en mars 2020.
Il a été
très tôt couvé par la droite locale, à 17 ans il adhère aux jeunes gaullistes
et a depuis vécu de postes politiques : en 1973 il se présente comme
suppléant d’un député sortant de droite (qui sera battu) ; il est embauché
comme chargé de mission » à la chambre de commerce ; à 27 ans il est
élu conseiller général et le restera pendant 21 ans, maire durant 12 ans,
président du SIEPARG (1983-1985), ministre
deux fois, député, député européen…
Il est
forcé de démissionner de son poste de ministre de la communication de Balladur
quand il a appris sa mise en examen dans des affaires de corruption, et bien
que jugé corrompu, receleur d’abus de biens sociaux et subornateur des témoins,
il se maintient coûte que coûte à son poste de maire de Grenoble jusqu’en 1995
et à son poste de président du conseil général de l’Isère jusqu’en 1997.
L’administration fiscale donne tous les ans des statistiques sur les
impôts sur le revenu des habitants des communes, départements, régions et
national. Les dernières données concernent les impôts sur les revenus de 2016.
La comparaison entre les données grenobloises et nationales fait
ressortir certaines différences entre ces deux niveaux :
– Il y a 47,2 % de foyers qui sont imposés sur le revenu à Grenoble et
seulement 43,7% au niveau national. Pourtant les montants des revenus fiscaux
de référence (RFR) sont assez proches dans chaque tranche (ce qui est normal :
ils doivent être proches du milieu de la strate). Les foyers grenoblois
auraient-ils moins de possibilités d’échapper à l’impôt sur le revenu ?
Il faut aussi remarquer qu’il y a quelques % de foyers riches qui
échappent à l’impôt sur le revenu, ce qui est anormal. En dessous de 12 000 €
de RFR il n’y a pratiquement plus de foyers imposés.
La loi EGALIM du 30 octobre 2018 instaure,
à partir du 1er janvier 2020, des mesures de protection pour limiter
l’exposition des riverains et des personnes présentes pendant ou après la
pulvérisation de pesticides. Mais pour appliquer cette loi il faut un
décret fixant les détails de ces mesures de protections et le Conseil d’Etat
dans un arrêt du 26 juin dernier, a annulé
l’arrêté du 4 mai 2017 qui réglemente les épandages et a demandé à l’Etat de
prendre des mesures de protection des riverains supplémentaires d’ici la fin de
l’année.
De nombreuses communes ont déjà
interdit l’usage des produits phytosanitaires sur leur territoire et les maires
de
Grenoble, Paris, Clermont-Ferrand, Lille et Nantes prennent des arrêtés
en ce sens (voir plus bas le communiqué du 12 septembre de ces grandes villes),
même si ces arrêtés sont ou seront bloqués par la justice administrative.
Les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2020. La loi
impose un changement important dans la communication des collectivités locales
à partir du sixième mois précédant le scrutin.
A partir du 1er
septembre 2019 « aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations
ou de la gestion d’une
collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités
intéressées par le scrutin. » (L 52-1 code
électoral).
La
jurisprudence a précisé les principes à respecter concernant la communication
institutionnelle d’une collectivité intéressée par le scrutin.
A partir du 1er septembre 2019,
il est interdit d’éditer un bilan de mandat (ou une liste d’actions de la
collectivité) par la collectivité, par les satellites et la Métro.