Dimanche 15 septembre à 11 h 30, marche blanche pour Lilian Dejean. Départ de la mairie de Grenoble. Le cortège se dirigera ensuite vers le quartier du Village olympique, avec un arrêt prévu à la déchetterie de Grenoble.
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La Ville de Grenoble, l’ensemble de ses agent-es et élu-es, les grenoblois-es sont sous le choc devant cet acte inqualifiable, d’une violence extrême, qui a visé l’un des agents qui exerçait ses missions municipales ce dimanche matin et qui a succombé à ses blessures.
Une marche blanche partira devant la mairie de Grenoble dimanche 15 septembre à 11 h 30, se dirigera vers le quartier du Village Olympique avec un arrêt à la déchetterie Jacquard.
Lilian Dejean, agent du service de la propreté urbaine ancien et très reconnu pour son engagement dans le service public et auprès des agent-es, représentant du personnel et militant du syndicat CGT, est intervenu lors d’un accident de la circulation devant la mairie pour porter secours aux victimes. Puis il a tenté d’empêcher le responsable de l’accident de fuir. Celui-ci lui a alors tiré dessus.
Ancien adjoint au maire de Grenoble entre 1995 et 2001, chargé de l’urbanisme, ancien conseiller général de l’Isère et du Conseil économique et social, est décédé à 96 ans. Gaulliste de gauche, il a rejoint le PS.
Christian de Battisti a été un chaleureux compagnon, avec qui nous avons aimé échanger, travailler et agir pour le bien commun.
Christian de Battisti avait une réelle vision de l’urbanisme. Influencé par les architectes urbanistes Panerai et Devillers, il était l’héritier de ceux qui pensaient que le projet urbain participait à accompagner l’évolution de la ville en facilitant l’intégration de tous et toutes. Il a été l’artisan du projet urbain de la ville de Grenoble élaboré lorsqu’il était adjoint à l’urbaniste de 1995 à 2001. Cet important travail a permis ensuite à la ville d’élaborer son PLU et les grands projets urbains dont la caserne de Bonne.
La Ville communique les chiffres de participation de la piscine Jean Bron dont nous avons défendu l’existence avec succès, alors qu’elle était mise à mal par le maire de l’époque, A. Carignon. Il faut rappeler aux Grenoblois que ce dernier a tenté de fermer définitivement cette piscine pour réaliser un projet immobilier très juteux financièrement. « Alain Carignon a décidé de vendre une partie du terrain pour une opération immobilière de luxe, dans son canton. Les recours, rejetés, mais surtout les quinze mille signatures de l’association « SOS piscine municipale » contraignent le maire à « différer », une nouvelle fois, et promettre un référendum… dès sa réélection en 1995. » (page 356 ici). Heureusement en 1995 il en a été empêché, étant en prison.
Avec 78 683 entrées et deux semaines d’ouverture en plus, l’année 2024 a largement dépassé les fréquentations de 2023 (60 442) et de 2022 (43 475). Les deux matinales ont quant à elles accueilli plus de 1600 visiteur-ses et les deux nocturnes plus de 2140. Un vrai succès.
Chaque année, la Ville verse d’importantes subventions aux associations. La règlementation oblige les collectivités à rendre publique sur leur site internet, chaque année, la liste intégrale des associations subventionnées. Sur le site de Grenoble sont publiés annuellement la liste des associations avec le montant de leur subvention et les avantages en nature octroyés. En 2023, 16,8 millions d’euros en numéraire et 7 millions d’avantages en nature ont été versés (pour des locaux, des aides à la communication, la gratuité des fluides, des aides en matériel…)
Pour lire les tableaux des subventions versées depuis 2008 jusqu’en 2023 suivre ce lien.
La politique municipale vise à augmenter les partages et mutualisations de locaux mis à disposition des structures, pour soutenir un maximum d’associations.
André-Jacques Fougerat évêque de Grenoble de 1957 à 1969 a été non seulement réactionnaire mais aurait couvert de son autorité les actes irréguliers de Marie Joseph Henry Grouès dit « l’abbé Pierre ».
Certain·es d’entre nous, militants associatifs et syndicaux des quartiers populaires, ont manifesté en juillet 1962 contre cet évêque réactionnaire qui avait décidé, en 1962, le « déplacement » de deux prêtres ouvriers, Georges et Francis, syndicalistes, qui étaient les prêtres de la paroisse Saint-Marc de Grenoble, quartiers Malherbe et Teisseire.
Cette sanction politique contre des prêtres ouvriers syndicalistes a donné lieu à un mouvement populaire de contestation à Grenoble, dans les quartiers Sud.
A Grenoble, le 22 août, différentes cérémonies ont été organisées à l’occasion des 80 ans de la Libération de la ville. Le matin, à 10h au Mémorial de la Résistance sur la Presqu’ile, ensuite, à 17h, un autre rendez-vous près du jardin de Ville, devant les plaques du Premier Bataillon de choc et du colonel Johnson, sur le parvis des Droits de l’Homme. Puis un concert de la fanfare du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins et un bal de la Libération au jardin de Ville.
Au mémorial de la résistance, le représentant du préfet et le maire de Grenoble ont retracé les événements tragiques qui ont précédé la Libération de la Ville.
Eric Piolle qui copréside cette année le conseil national des communes « Compagnon de la Libération » qui réunit Grenoble, Paris, Nantes, Vassieux-en-Vercors et l’Île de Sein, a fait un discours rappelant les actes héroïques des résistants Grenoblois et tirant les leçons de cette période pour nous, ici et maintenant, face à la montée de l’antisémitisme, du racisme, la chasse aux étrangers, l’accélération des discriminations… En voici un large extrait :
Au retour des vacances qui nous avaient un peu éloignés de la capitale des Alpes, nous retrouvons les actualités locales.
Il est appréciable de lire des articles intéressants sur des épisodes de l’histoire de la période sombre 1939/1945, avec les femmes et les hommes de courage qui se battaient pour la Liberté, première valeur de notre devise républicaine. Quelles belles leçons de courage des hommes et des femmes restés dans l’ombre à la fin de la guerre qui ont pourtant risqué leur vie en agissant avec détermination pour cacher des enfants, des familles de confession juive. Tout l’épisode du parachutage des soldats venant prêter mains fortes aux résistants gaullistes, communistes, mais aussi les FTP MOI et tant d’autres, dont les enfants ou petits-enfants disent aujourd’hui « que leurs actes n’étaient dictés que par la volonté de lutter contre l’envahisseur et cette idéologie de la haine et de l’asservissement. » Nous avons pu lire de magnifiques témoignages. C’était Grenoble, mais pas que ! Ils venaient de loin et les maquis de nombreux endroits, du Vercors, de l’Oisans et d’ailleurs, toutes et tous ont contribué à la victoire préparée hors de France
Le discours du Maire de Grenoble à la cérémonie du 80ème anniversaire de la Libération de Grenoble, portait sur le rappel des valeurs fortes et des principes fondamentaux, dont certains sont hélas, battus en brèche depuis quelques années et cela va croissant. L’Histoire ne se répète pas à l’identique, mais il y a quelques signes inquiétants qu’il s’avère nécessaire de rappeler au moment de la commémoration d’une guerre qui avait été précédée de signes avant-coureurs assez similaires, comme la montée de l’extrême droite et ses idées d’intolérance, ou de trouver des boucs émissaires face aux maux de l’époque. Et comme le disait Bertold Brecht « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde » et le Monde Diplomatique d’ajouter « Il n’a pas fallu cinquante ans après la défaite du nazisme pour constater que le dramaturge allemand avait raison. »
La participation a été globalement aussi élevée qu’au premier tour. A noter une forte augmentation des votes blancs qui passent de 1,8% à 4,13%. Ce sont 700 000 votants qui ont refusé de choisir entre les candidats du 2ème tour. Le front républicain a bien fonctionné et cela a davantage profité aux macronistes qui sauvent de nombreux sièges qu’ils auraient perdus dans des triangulaires.
Dans l’Isère, le Nouveau Front Populaire fait le grand chelem dans le sud Isère en enlevant les 5 premières circonscriptions et en gagnant la 9ème circonscription, soit 6 circonscriptions sur 10. La droite républicaine conserve son député sortant, Y. Neuder grâce aux voix de gauche et le RN gagne deux circonscriptions dans le nord Isère, la 8ème et la 10ème et conserve la 6ème circonscription.
La nouvelle importante est la défaite d’Olivier Véran, qui durant la soirée du dépouillement a été longtemps annoncé gagnant par de nombreux médias, oubliant que les résultats de Grenoble arrivaient tard et pouvaient retourner la situation au profit d’Hugo Prévost (NFP) militant syndical étudiant et associatif. Ce dernier a fait une très belle campagne soutenue par toutes les organisations de gauche, écologistes, de nombreuses associations et de nombreux jeunes militants. Malgré une très légère baisse de votants le 7 juillet dans cette circonscription (110 sur 63 500) au deuxième tour, Hugo Prévost a distancé O. Véran de 1 231 voix, grâce aux votes de Grenoble, où l’écart entre les deux candidats atteint 7 841 voix. A noter que le candidat d’extrême droite perd 740 voix entre les deux tours. O. Véran a profité à plein des votes de droite du 1er tour.
Le Plateau : point d’actualité sur les travaux de transformation du bâtiment. Les travaux de restructuration du bâtiment municipal du Plateau ont démarré fin avril, afin de préparer l’accueil de la bibliothèque Eaux-Claires Mistral qui intégrera le site à l’automne pour un équipement regroupant sport et culture. D’ici la réouverture de tous les espaces, prévue avant la fin de l’année, les associations précédemment accueillies dans le bâtiment sont en majorité relogées dans le quartier ou à proximité. Les activités ayant lieu dans le dojo ont été maintenues jusqu’au 21 juin et reprendront à compter du 2 septembre. La bibliothèque Eaux-Claires Mistral fermera ses portes le samedi 6 juillet au soir pour préparer son déménagement.
Enquête publique sur la désaffectation du domaine public métropolitain du parking Mallifaud à Grenoble. Il est curieux que le rapport du commissaire enquêteur ne soit pas encore rendu public, alors que l’enquête s’est terminée le 22 avril 2024 ? Cette enquête publique organisée par Grenoble Alpes Métropole était une obligation préalable à une décision de désaffectation du domaine public de voirie métropolitain.
Quels noms pour les bibliothèques ? Les grenoblois-es sont consulté-es jusqu’au 31 juillet 2024. En mars 2019, la Ville a lancé son Plan lecture ou « Bienvenue en bibliothèque ! ». Afin de prendre en compte l’évolution des besoins des publics dans l’agencement des espaces, la question des bâtiments fait partie intégrante de ce plan de lecture publique. La rénovation de la bibliothèque Saint-Bruno et le déménagement de la bibliothèque Eaux-Claires Mistral au Plateau participent de cette logique. Afin d’affirmer la complémentarité du réseau de bibliothèques de proximité et leur pertinence à chacune au-delà de leur quartier, les Grenoblois-es sont invité-es à choisir le nom de plusieurs équipements. La ville propose de choisir entre les noms déjà proposés.
C’est la première fois que l’extrême droite peut arriver au pouvoir dans notre pays par les urnes. C’est pourquoi il est essentiel que tout soit fait pour ralentir cette ascension et empêcher la majorité absolue pour le RN.
Cette situation a été créée par le Président de la République maintenant incapable d’imposer aux candidats de sa majorité de se retirer dans toutes les circonscriptions quand ils se retrouvent en 3ème place afin de faire barrage au RN.
En Isère, seule la première circonscription sera une triangulaire, sans aucun risque de voir gagner le RN. Il est important que Hugo Prévost du Nouveau Front Populaire, placé en tête à l’issue du premier tour, gagne cette circonscription contre le candidat macroniste qui a participé en tant que ministre et député à la politique qui a permis cette irruption de l’extrême-droite et la destruction de nos services publics essentiels, en particulier notre système de santé. Une sanction contre le candidat macroniste sera une sanction contre Macron lui-même.
Notre entier soutien va aux candidat-es du Nouveau Front Populaire, Cyrielle Chatelain (2ème), Elisa Martin (3ème), Marie-Noëlle Battistel (4ème), Jérémie Iordanoff (5ème), député-es sortants ainsi qu’à Yaqine Di Spigno (6ème) Cécile Michel (8ème), Sandrine Nosbé (9ème) et Joelle Richol (10ème) qui ont la responsabilité de faire barrage au RN.
Sans grande surprise les sondages ont assez correctement prévu les rapports de force politique. Le RN et ses alliés directs atteignent des scores inédits. Le Nouveau Front Populaire a cristallisé les voix de gauche et écologistes mais stagne légèrement à moins de 30 %. Pour les macronistes l’augmentation des votes par rapport aux européennes n’a pas été à la hauteur de ce qu’ils espéraient. Ils sont restés loin derrière le NFP, bien que Macron ait instrumentalisé ministres, préfets, agents, directions étatiques et déconcentrées… sans grande efficacité.
La principale évolution entre les deux élections législatives est la rapidité de la montée de l’extrême droite.
Il y a eu 10 millions d’électeurs de plus entre 2022 et 2024, la participation est passée de 47,5% à 66,7%, ce qui pour des législatives est très élevé. L’extrême droite a augmenté ses voix de plus de 5,5 millions, la gauche a mobilisé 3 millions de plus de votants, les macronistes seulement 1 million de plus et LR stagne. La gauche reste le rempart le plus solide contre l’extrême droite.
Les trois blocs principaux sont constitués de l’extrême droite pilotée par le RN avec environ 33% des voix, devant la gauche et les écologistes avec 29% et Ensemble (les macronistes) avec 20% de voix est en recul de 6 points.
Ce chantier titanesque de 15,5 millions d’euros est coordonné par la Ville, en partenariat avec l’État (DRAC) qui contribue à hauteur de 5 millions d’euros et le Département avec 3 millions d’euros.
À patrimoine exceptionnel, mobilisation exceptionnelle : pour que chacun et chacune s’approprie ce chef-d’œuvre, une collecte, en lien avec la Fondation du patrimoine, est ouverte (urlr.me/ybhM9).
Suite à une consultation technique exigeante, sept entreprises mandataires ont été sélectionnées pour mener à bien les travaux de restauration. Le chantier est en cours depuis l’automne 2023. Après plusieurs mois, les services de la Ville, l’entreprise Freyssinet et l’architecte François Botton font un nouveau point d’étape sur les avancées des travaux, notamment ceux réalisés de mars à juin 2024.
Fondé sous la Révolution française, le musée de Grenoble abrite une des premières collections d’art moderne en France, au sein d’un fonds important s’étendant du XIIIe siècle à l’art contemporain, auquel s’ajoute un département d’antiquités égyptiennes. L’ensemble représente près de 36 000 pièces, que l’établissement, en tant que « musée de France », se doit de conserver, d’enrichir et de rendre accessible au public, sous le contrôle scientifique de l’État.
Le musée, géré en régie directe par la commune comme l’ensemble de ses équipements culturels, est situé au bord de l’Isère dans le centre-ville de Grenoble, dans un bâtiment inauguré en 1994.
Deux jugements rendus le 20 juin 2024, n° 2108608 et 2108610 ont annulé les arrêtés du maire de Grenoble du 22 octobre 2021, signés par l’adjoint au maire Gilles Namur, portant décision de piétonniser de façon permanente la rue Cuvier dans la section comprise entre la rue Buffon et la rue Mozart ainsi que la piétonnisation permanente de la rue Lesage pour la section comprise entre la rue Amable Matussière et la rue Edmond Rostand.
La Ville de Grenoble annonce faire appel de ce jugement, mais l’appel étant non suspensif, la Ville va en attendant adapter pour ces deux rues les Places aux enfants en maintenant une circulation automobile apaisée.
Le tribunal rappelle les règles qui s’appliquent à la piétonisation des rues. Selon l’article L 2213-1 du CGCT : « Le maire exerce la police de la circulation sur les routes nationales, les routes départementales et les voies de communication à l’intérieur des agglomérations, sous réserve des pouvoirs dévolus au représentant de l’Etat dans le département sur les routes à grande circulation. (…) » Et aux termes de l’article R. 411-3 du code de la route : « L’autorité détentrice du pouvoir de police de la circulation détermine le périmètre des aires piétonnes et fixe les règles de circulation à l’intérieur de ce périmètre. »
Le tribunal estime que l’arrêté du maire confiant à Gilles Namur la délégation : « nature et environnement, espaces publics, biodiversité et fraîcheur, mobilités » celui-ci ayant signé les arrêtés créant les Places aux enfants devant les écoles Buffon et Alphonse Daudet, ne peut pas être interprété comme portant à G. Namur délégation des pouvoirs conférés au maire par les dispositions liées aux aires piétonnes. En conséquence l’arrêté est entaché d’incompétence. Ceci signifie que si c’était le maire qui avait lui-même signé cet arrêté ce point de droit disparaitrait.
Le tribunal s’appuie sur une deuxième illégalité pour annuler les arrêtés :
Pour avoir un résumé des principales décisions prises le 24 juin par le conseil municipal, voir à la fin de l’article.
Suite à l’ouverture par le procureur de la République de Grenoble d’une enquête préliminaire pour concussion et recel de délit, l’ADES demandait dans un communiqué : « les personnes qui seraient mises en cause par la justice dans leurs fonctions à la ville de Grenoble, devraient se mettre en retrait de leurs fonctions concernant cette affaire. »
Lors du conseil municipal du 24 juin, certaines oppositions sont intervenues de façon très critiquable, se fondant seulement sur les dénonciations médiatiques accusant des élu-es du conseil municipal. Ni le maire ni l’ancienne première adjointe, n’ont répondu à ces attaques, qui ne respectent pas notre Etat de droit.
La majorité municipale, a rappelé notre Constitution dans l’article 9 de la Déclaration de Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : « Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable… »
Conformément à notre demande, le 24 juin le maire de Grenoble prenait un arrêté de déport :
Le Conseil municipal de Grenoble se tiendra lundi 24 juin à 15 h à l’Hôtel de Ville. Ce sera un conseil très copieux avec 136 délibérations à l’ordre du jour.
Après le rendu acte du maire, la première délibérationportera sur l’avant-projet et le budget de la convention avec la Métro concernant le projet Arlequin et Parc Jean Verlhac. La participation de la ville atteindra presque 14 M€. Il s’agit pour la ville de voter la même délibération que la Métro le 31 mai. Pour quelques précisions lire cet article.
Puis une délibération refusant les changements de statuts de la Métro qui propose de nouveaux transferts de compétences des communes à la métropole. « Faute d’une concertation préalable satisfaisante, et conformément aux engagements pris dans le Pacte de gouvernance, la ville de Grenoble ne souhaite pas procéder aux transferts proposés par la Métropole ». Il faut savoir que la loi donne à la ville-centre un droit de véto sur les changements de statuts de la métropole.
Le Conseil se prononcera ensuite sur les nombreuses délibérations financières en examinant le compte de gestion du comptable public de la ville et du compte administratif qui retracent à l’identique la réalité budgétaire du budget principal, des budgets annexes et du budget de la régie lumière, durant l’année 2023.
En principe tout Français de plus de 18 ans doit pouvoir s’inscrire sur la liste électorale avant l’élection. Avec la précipitation de la décision de la dissolution et un délai supplémentaire réduit à 24h après l’annonce de Macron (sic !) de nombreuses personnes risquent de ne pas pouvoir le faire.
Du fait que les listes électorales sont traitées nationalement et qu’il y a des dysfonctionnements du logiciel d’inscription, de nombreuses personnes qui veulent voter vu l’enjeu ne seront pas inscrites à temps. A Grenoble il y a plus de 600 inscriptions en souffrance. Il est alors conseillé d’aller très rapidement au Palais de justice avec un justificatif de domicile de moins de 3 mois pour réclamer au juge une inscription pour motif d’erreur administrative.
Projet présenté en 2020 (cliquer dessus pour agrandir)
Le 31 mai le Conseil métropolitain a approuvé l’Avant-Projet relatif à l’aménagement des espaces publics du projet de renouvellement urbain Arlequin et Jean Verlhac pour un coût de 16,9 M€ HT dont 6,1 M€ pour la Métro et 10,8 M€ pour Grenoble. Les interventions porteront sur la Porte Nord, la Crique centrale, le secteur du Lac et les secteurs Cœur de Parc, Place du marché, dalle du 160 et la rénovation de la galerie piétonne. Le conseil municipal de Grenoble doit aussi délibérer à ce sujet le 24 juin 2024.
Cet important aménagement des espaces publics de l’Arlequin et du Parc Jean Verlhac doit obligatoirement faire l’objet d’une enquête publique au titre de la loi sur l’eau, qui sera prévue en 2025. L’étude d’impact doit être examinée préalablement notamment par la Mission régionale d’autorité environnementale. Il y aura donc l’occasion avant l’élection municipale de 2026 d’un grand débat public sur ces aménagements.
D’ores et déjà les premières consultations publiques (avis citoyen d’octobre 2020, concertation publique menée par la Métro à l’automne 2023) ont montré une forte mobilisation des habitants de ce quartier attachés à garder un lac de contemplation, tout en n’étant pas opposés à la restauration de ce lac qui a mal vieilli 50 ans après son achèvement.