Glyphosate, l’ANSES oublie le bio : « l’usage de la substance est dorénavant restreint aux situations où le glyphosate n’est pas substituable à court terme. » Il y a une alternative évidente à l’utilisation du glyphosate, c’est l’agriculture bio qui le démontre tous les jours, l’ANSES aurait dû le répéter inlassablement au lieu de chercher des alternatives impossibles.
Publication du rapport annuel 2019 de l’Observatoire de la politique de la ville. La première partie du rapport est centré sur « le bien-vivre » dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Un choix opportun au regard des mois passés de confinement au printemps, et de l’incidence de l’épidémie de coronavirus, dont on sait qu’elle a touché plus durement les milieux populaires de ces quartiers. Les résultats sur 32 quartiers prioritaires de 6 villes de la région du Grand Est (Colmar, Illzach, Metz, Mulhouse, Reims et Strasbourg) sont éloquents : une mortalité générale supérieure de 64 % et une mortalité prématurée (avant 75 ans) supérieure de 67 % à celles de l’ensemble de la région !!!
Il y a des élus métropolitains qui ne sont pas contents du tout, ayant l’impression (et même plus) d’être les dindons de la mauvaise farce démocratique qui a permis la réélection du président Ferrari le 17 juillet à la tête de la Métropole. Ce sont notamment les élu-es du groupe MTPS (Métropole territoire de progrès solidaire) c’est à dire les macronistes purs et durs (Thoviste, Chalas…). Ils avaient mouillé la chemise pour permettre l’élection de Ferrari en votant pour lui dès le 1er tour et pensaient qu’ils allaient être payés en retour. Ça a bien failli se faire car dans le groupe de la majorité NMC (ou petites communes) ils avaient trouvé des alliés qui ont agi et continuent d’agir pour que la majorité de gauche et écologiste ne puisse pas survivre. Ces élu-es n’ont qu’à s’en prendre à eux même car en politique on perd toujours son âme lorsqu’on essaye de pactiser avec l’adversaire.
L’Observatoire national de la
délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a pour missions la production
et la diffusion de statistiques sur la délinquance, les réponses pénales, ainsi
que tout autre question liée à la sécurité.
Il publie le 9 septembre dans sa Note n° 49, une nouvelle étude intitulée « La délinquance observée et l’opinion sur son quartier selon le lieu d’habitation ». Sans grande surprise, elle met en avant le lien fort existant entre le fait d’être témoin d’actes de délinquance et le fait de ressentir de l’insécurité et d’avoir une opinion défavorable de son quartier.
L’ONDRP fait annuellement des
enquêtes « Cadre de vie et sécurité » qui interroge les personnes âgées
de 14 ans et plus sur leur opinion en matière de sécurité et sur les phénomènes
de délinquance qu’ils ont pu observer dans leur quartier ou leur village. Cette
étude synthétique a pour but d’apporter des éléments d’éclairage sur la
délinquance subie de manière indirecte par les habitants en fonction de leur
lieu d’habitation.
Ce qui s’est passé fin août à Mistral, à partir de la publication d’un clip vidéo, est révélateur de la politique sécuritaire inefficace qui se développe en France. Les pouvoirs publics sont impuissants à endiguer les développements des mafias de la drogue et de l’économie parallèle qui se sont installées durablement dans certains territoires. Pour faire croire qu’ils agissent, ils compensent cette impuissance par des coups de mentons. Nous voilà revenu au temps de Sarkozy qui a détruit la police de proximité (celle qui jouait au foot avec les jeunes), et qui allait nettoyer les quartiers au karcher avec son fameux discours de 2010 concernant la Villeneuve. On a vu ce que cette politique a donné.
La réaction du ministre de l’intérieur, Darmanin, impose au préfet d’aller faire une contre-manifestation à Mistral, en ne se rendant même pas compte que la vidéo est un clip provocateur avec des armes factices et des bonbons en guise de drogue et pas une manifestation de force de dealers qui en général préfèrent la tranquillité pour développer leur commerce.
Le
ministre a été incité à faire cette bêtise par les opposants à la mairie de
Grenoble qui ne peuvent même plus prendre le temps de la réflexion, mais qui
réagissent en critiquant le maire quoi qu’il arrive.
Le président de l’Autorité de
sûreté nucléaire s’inquiète d’un « recul de la rigueur dans
l’exploitation des centrales ».
Nous sommes particulièrement
concernés à Grenoble par les dangers liés aux centrales nucléaires de
Saint-Alban-Saint-Maurice-l’Exil (double sainteté !), Bugey (cobayes),
stockage de déchets de plutonium à Creys-Malville (INB APEC), et le centre de
recherche ILL hélas situé en plein Grenoble. Heureusement le CEA du Polygone a
été dénucléarisé, et fort heureusement nous avons évité, non sans mal à
l’époque, le projet Dubedout – Destot – CEA d’une centrale nucléaire Thermos en
pleine agglomération dans les années soixante.
Pour s’informer sur les dysfonctionnements des installations nucléaires de notre région voir ici.
Le Centre d’études et
d’expertise pour les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement
(Cerema) vient de publier le guide « Aménagements provisoires pour les
piétons : tester pour aménager durablement » destiné aux collectivités
en quête de conseils pratiques pour faciliter les déplacements des piétons à
l’heure du déconfinement.
Avant-propos :
« En France, les
mesures de confinement ont entraîné une baisse inédite de tous les
déplacements, et un recul sans précédent de la présence des véhicules motorisés
sur la voirie, laissant la place à de nombreuses opportunités de rééquilibrage
de l’espace public.
La période de déconfinement
s’accompagne de la réouverture des commerces, du maintien des contraintes de
distanciation physique et de l’augmentation progressive des flux (piétons,
vélos, et motorisés). Cela génère de nouveaux questionnements :
L’intersyndicale
CGT-SUD-FSU du CHSCT du Ministère du travail tire le signal d’alarme depuis de
longues semaines sur la mise en danger des agents du Ministère du travail. Le
CHSCT vote le recours à un expert suite à la mise à disposition des agents de
masques non conformes.
Le 6 mai,
l’intersyndicale a fait le communiqué suivant :
« Nous
voulons des masques efficaces et conformes !
On
apprend par la presse que des inspecteurs du travail se rebellent face aux
pressions de leur ministre. Depuis l’arrivée de Mme Pénicaud au ministère du Travail,
en 2017, ses relations avec les inspecteurs du travail n’ont jamais été
reluisantes. Un dialogue quasi inexistant et le maintien d’une politique de
contrainte des effectifs n’y ont pas aidé. A la faveur de la crise sanitaire et
économique, la situation s’envenime pour de bon. Il s’agit de l’indépendance
des inspecteurs, normalement garantie par les conventions de l’Organisation
internationale du travail (OIT), signées par la France.
L’Etat a créé en octobre 2017 le groupement d’intérêt public (GIP) cybermalveillance.gouv.fr qui a pour missions d’aider les entreprises, les particuliers et les collectivités victimes de cybermalveillance, de les informer sur les menaces numériques et de leur donner les moyens de se défendre.
« Quelles sont les
grandes tendances de la menace observées en 2019 sur la plateforme
gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr ? Quelle est la part des
cyberattaques chez les particuliers et les entreprises ? Quelles sont les principales
causes de recherche d’assistance ? Enfin, quels outils pour répondre efficacement
aux demandes d’assistance des victimes d’actes de cybermalveillance ? À
l’occasion du Forum International de la Cybersécurité (FIC) les 28, 29 et 30
janvier 2020, Cybermalveillance.gouv.fr dévoile son premier rapport
d’activité et présente sa nouvelle plateforme d’assistance. »
Le
26 février 2020 il met en ligne le rapport d’activité 2019 :
« composé de quatre parties, le rapport détaille entre autres les missions
du dispositif, un bilan chiffré des recherches d’assistance (nombre de parcours
victimes, répartition des menaces par types de publics…) et apporte une analyse
des grandes tendances observées cette année. »
Dans ses articles 41 à 64, la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique, renforce les pouvoirs de police du maire dans de nombreux domaines (liste non exhaustive) :
La 5G, cette nouvelle technologie qui devrait être déployée prochainement, permettra de transmettre beaucoup plus rapidement que la téléphonie mobile actuelle de très grandes quantités de données, Mais elle suscite des inquiétudes liées à son impact sanitaire ou environnemental, ce qui a poussé des ONG à annoncer un recours en justice pour demander l’annulation de l’appel à candidatures lancé en décembre 2019 pour l’attribution des fréquences.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a
rendu un rapport intermédiaire publié le
26 janvier 2020, intitulé : « Exposition de la population aux
champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de
communication « 5G » et effets sanitaires associés »
L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales
(ONDRP) présente l’édition 2019 de l’enquête annuelle « Cadre de vie et
sécurité » réalisée en partenariat avec l’INSEE. Il s’agit d’un bilan national concernant la délinquance subie par les personnes
physiques : violences, menaces, vols, tentatives de vol, actes de
vandalisme, fraudes à la carte bancaire…
Il ne s’agit pas des données issues des rapports faits par les
forces de l’ordre, mais d’une enquête de victimisation. Un échantillon de
population est interrogé et l’étude détermine quelle proportion des personnes
interrogées a été victime de violence. Il s’agit donc de chiffres obtenus par
extrapolation et non de données brutes. Mais ces chiffres représentent mieux la
réalité car toutes les victimes ne vont pas porter plainte, on le sait
notamment pour les violences faites aux femmes. L’année 2018 a vu un nombre important d’indicateurs en baisse.
Le seul indicateur qui augmente fortement est celui des débits frauduleux sur
comptes bancaires ; les autres sont stables ou à la baisse.
Selon des sismologues le séisme du Teil aurait pu être
provoqué par la réouverture d’une carrière exploitée par Lafarge. À méditer
dans le cas où la société Vicat reprendrait ses activités à Grenoble.
Mais il ne faudrait pas que cette interrogation
cache la sous-estimation du séisme historique vraisemblable qui aurait
dû être pris en compte par l’ASN, EDF et ORANO AREVA pour la construction de la
centrale nucléaire de Cruas.
Voici des extraits d’un reportage de France 3 Auvergne
Rhône-Alpes intitulé : « Le séisme du Teil a-t-il été « déclenché » par une
activité humaine ? Une hypothèse qui fait trembler »
Le
11 novembre s’est produit un tremblement de terre de magnitude 5,4 près du Teil
à la limite de l’Ardèche et de la Drome. Cette magnitude est importante et il y
a eu de nombreux dégâts et des blessés. Les réacteurs de la centrale nucléaire de
Cruas, situés à 13 km de l’épicentre, ont été mis à l’arrêt pour vérifications.
Cette magnitude de 5,4 dépasse celle prise pour la construction de la centrale
nucléaire de Cruas qui est conçue pour résister à un séisme de seulement 5,2
dont l’épicentre serait sous la centrale. Il faudrait réévaluer la capacité de
la centrale à résister à un séisme de cette intensité. Voir ci-dessous la
réaction de Michèle Rivasi, députée européenne, à ce sujet.
A
noter que dans le nouveau zonage sismique de 2011 (qui est règlementaire pour
les règles de construction antisismiques), le Teil n’est pas dans la zone où le
risque est le plus important comme à Grenoble. Cet évènement est un rappel de l’importance
du risque sismique dans notre région. Avant 2011, Grenoble était classée en
aléa sismique 3, depuis l’aléa a été réhaussé au niveau 4, niveau le plus
important en France.
Le
séisme le plus destructeur dans la région grenobloise a été celui de Corrençon-en-Vercors
en 1962, de magnitude 5,3.
Il est utile de se rappeler des bons réflexes à avoir en cas de séisme comme indiqué par l’Institut des Risques Majeurs de Grenoble.
Pour essayer de faire le point
sur l’incapacité d’EDF à réaliser l’EPR à Flamanville dans les temps impartis
et les budgets prévus, la direction d’EDF a demandé à M. Folz un rapport sur ce
qui s’est passé pour en arriver à cet échec industriel retentissant et qui n’a
pas fini d’avoir des conséquences lourdes pour EDF.
Le rapporteur, ex patron de PSA,
a rendu son rapport le 28 octobre. Il rappelle qu’en mai 2006, l’EPR de
Flamanville devait coûter 3,3 milliards d’euros (€ 2005) et que maintenant (et
ce n’est pas fini…) c’est 12, 4 milliards d’euros (€2005). Il devait être mis
en service industriel en juin 2012, maintenant ce ne sera pas avant 2023 s’il
n’est pas arrêté avant !
En
conclusion, le rapporteur écrit : « La construction de l’EPR de Flamanville
aura accumulé tant de surcoûts et de délais qu’elle ne peut être considérée que
comme un échec pour EDF…
Le
17 octobre 2019, la CNIL s’est prononcée sur une expérimentation qui prévoit le recours à la reconnaissance faciale
à l’entrée de deux lycées à Nice et Marseille. La CNIL, estimant que le
dispositif proposé concernait des élèves, pour la plupart mineurs, dans le seul
but de fluidifier et de sécuriser les accès, n’apparaît ni nécessaire, ni
proportionné pour atteindre ces finalités et donc il ne pouvait pas être
légalement mis à l’œuvre car il est contraire aux grands principes de
proportionnalité et de minimisation des données posés par le RGPD (Règlement
général sur la protection des données).
« La CNIL a été
saisie par la région PACA d’une demande de conseil portant sur
l’expérimentation d’un « portique virtuel » de contrôle d’accès par
reconnaissance faciale à l’entrée de deux lycées de la région (lycée les
Eucalyptus à Nice et lycée Ampère à Marseille).
Le 7 octobre le procureur de la République de
Grenoble a rendu les conclusions de la police scientifique concernant
l’incendie qui s’était déclaré à 3 h du matin dans la salle du conseil
municipal le lundi 30 septembre.
Il n’y a aucun doute qu’il s’agit d’un acte
criminel ce qui infirme toutes les déclarations de certains opposants à la mairie
qui ont déploré le défaut de sécurité par carence d’entretien du bâtiment.
L’attaque contre la salle du conseil municipal est
symbolique, il s’agit d’une attaque directe contre un pilier de la République
et une mise en cause violente de la démocratie et le fait que ceci arrive au
moment où la campagne électorale démarre, démontre que certains sont prêts à
tout pour détruire nos institutions républicaines.
L’ADES est solidaire des agents municipaux et des élu·e·s
du Conseil municipal qui subissent cette agression en première ligne, ainsi que
des habitants qui vont à la mairie pour diverses demandes auprès de l’Etat
civil ou autres.
L’incendie qui a détruit la salle du conseil municipal a fait réagir de nombreux responsables politiques qui a l’exception d’un seul ont marqué leur solidarité avec le maire, les élus et les agents devant cette épreuve. En effet en parfait mauvais politicien A. Carignon a déclaré : « l’incendie de l’hôtel de ville qui n’a heureusement pas fait de victimes révèle à nouveau l’irresponsabilité de la municipalité qui met en danger les personnes et sacrifie le patrimoine des Grenoblois. ». Tout ce qui est excessif est dérisoire. Pour l’instant, rien ne prouve qu’à 3 h du matin, Eric Piolle soit allé mettre le feu à la salle du Conseil municipal !!! Décidément l’ancien maire corrompu est prêt à tout pour revenir aux affaires. Notre slogan : oui à la réinsertion des délinquants mais pas parmi leurs victimes !
Il devrait être plus prudent dans ses invectives car durant son mandat de maire il s’est complètement désintéressé des questions de sécurité du patrimoine municipal en particulier de l’Hôtel de Ville et a laissé à ses successeurs un patrimoine mal entretenu. Durant les 10 premières années de ses mandats de 1983 à 1993, il n’y a jamais eu de visites de l’Hôtel de Ville par la commission de sécurité !!! Ce n’est que le 15 septembre 1993 que la première visite a pu avoir lieu. Voici les conclusions de la commission (réunion du 25-11-1993) :
Grâce à la mobilisation des maires de Grenoble, Saint
Martin d’Hères et d’Echirolles, le gouvernement avait enfin décidé fin 2018 d’attribuer
des renforts de policiers dans les quartiers dits de reconquête républicaine
des Villeneuves de Grenoble et Echirolles et de
Renaudie-Champberton à Saint-Martin d’Hères. Renforts affectés à la lutte
contre les trafics de drogue. Le maire de Grenoble, s’en est félicité : « Après avoir longuement
dénoncé le manque d’effectifs et œuvré sans relâche à obtenir des renforts de
police nationale, je me réjouis de l’arrivée imminente de plusieurs dizaines de
policiers supplémentaires sur notre territoire. Le renfort de la présence
humaine sur le terrain est une nécessité pour le bien-vivre des Grenobloises et
Grenoblois. »
Fin 2018, arrivée de 20 policiers supplémentaires, puis 16 en
juin 2019 et 19 en septembre. Il en manque encore une quinzaine pour atteindre
le chiffre de 70 promis par G. Collomb en 2018 avant de démissionner du
ministère de l’intérieur. Et il en faudrait encore une cinquantaine
supplémentaire pour retrouver les effectifs d’avant les suppressions massives
de Sarkozy.
Le 21 juin, le ministère de l’intérieur a
présenté un premier bilan du déploiement des forces de police dans les
quartiers dits de reconquête républicaine. Pour ce qui concerne Grenoble (La
Villeneuve), Echirolles (La Villeneuve) et Saint Martin d’Hères (Renaudie
Champberton) ce qui représente 15 800 habitants, le ministère réaffirme
l’apport de 35 policiers supplémentaires : 16 en juin et 19 en septembre.
Les enjeux rappelés par le ministère pour ces territoires :