Le nouveau service métropolitain de collecte des objets volumineux a été lancé il y a quelques mois. Il est gratuit et accessible sur rendez-vous à tous les métropolitains qui n’ont pas de solutions pour se débarrasser de leurs encombrants.
Si les objets sont hors d’usage, il faut d’abord vérifier qu’ils peuvent être récupérés en magasin sous certaines conditions, sinon, les 21 déchèteries de la Métropole sont à disposition.
Il est également possible de faire appel à de jeunes entreprises qui font le travail d’enlèvement avec des vélos cargos, il en existe à Grenoble, comme dans bien des grandes villes maintenant.
Si aucune de ces solutions n’est possible, la Métropole propose un nouveau service de collecte des objets volumineux en porte-à-porte, gratuit et sur rendez-vous.
La Métro s’est engagée dans son Plan Climat Air Énergie à réaliser un diagnostic local permettant une synthèse spatialisée des enjeux de santé et de santé-environnement.
Ce diagnostic a été réalisé avec le concours de l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise, du Cerema et de l’Observatoire régional de santé Auvergne-Rhône-Alpes. Salima Djidel Vice-Présidente déléguée à la santé, la stratégie et la sécurité alimentaire et Pierre Verri Vice-Président délégué à l’air, l’énergie et le climat cosignent l’introduction du diagnostic :
« Les intercommunalités ont la charge de services publics qui n’ont pas d’objet sanitaire en tant que tel, mais qui sont essentiels pour la bonne santé et le bien-être des habitants et habitantes de leur territoire. Parmi ces services : l’eau et l’assainissement, la collecte et le traitement des ordures ménagères, la rénovation urbaine, la protection de l’environnement, l’agriculture… Une Métropole a donc raison de s’intéresser à la santé. Un problème de santé publique sur le territoire peut rapidement devenir majeur pour tout ou partie de ses habitants (eau polluée, animaux nuisibles, déserts médicaux…).
Il y avait 11 020 étudiants étrangers (dont 49% de femmes) soit 18 % des étudiants dans l’agglomération, c’est-à-dire 28 % de plus en 5 ans.
27% des étudiants étrangers sont originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, 20% viennent d’Europe et 19% d’Asie-Océanie. Seulement 15% sont originaires d’Afrique subsaharienne (contre 22% au niveau national) et 10% des Amériques.
Les étudiants marocains constituent la première nationalité accueillie avec 12% des effectifs, devant les Chinois (10%), les Italiens (6%) et les Algériens (5%). Les étudiant.es provenant du Liban occupent la 5e place alors qu’ils ne sont que 13e pour la France entière, ce décalage existe aussi pour les étudiant.es en provenance d’Inde (6e contre 16e ) et de Russie (8e contre 18e ).
Pratiquement 70% des étudiants étrangers dans la métropole sont à l’université, avant les écoles de commerce (16% contre 10% au niveau national) et les écoles d’ingénieurs (10%). Il n’y a que1% des étudiants étrangers dans les lycées.
Les élues et élus des villes éducatrices s’inquiètent du démantèlement de l’Éducation Nationale dans un communiqué du 7 juin. « À la suite de nombreux acteurs de l’éducation (si ce n’est l’ensemble), les élues et élus du Réseau français des villes éducatrices s’alarment une nouvelle fois du démantèlement en cours de l’Éducation Nationale. Cette destruction a atteint son paroxysme avec le triste symbole du job-dating organisé par l’Académie de Versailles : recruter en trente minutes des contractuels pour « boucher les trous » là où les professeurs et enseignants formés manquent…
La fourniture de services publics fonctionnels nécessite une vraie volonté politique. Tous les enfants du territoire méritent d’avoir accès à une éducation publique de qualité. Cela passe par des enseignants formés, rémunérés correctement et non précaires. »
L’Observatoire des inégalités vient d’éditer un « Rapport sur les riches en France ». Autant il existe un seuil qui définit la pauvreté monétaire (inférieur à 60% du revenu médian soit 1100 € pour une personne seule), soit environ 15 % de la population, mais il n’existe pas de seuil pour définir la richesse. L’Observatoire des inégalités a pris comme seuil le double du niveau de vie médian soit environ 3700 € par mois pur une personne seule, 5500 € par mois pour un couple et 7700 € pour une famille avec deux enfants, ce qui représente 4,5 millions de personnes, soit 7,1% de la population. Le rapport analyse aussi la richesse en patrimoine, 4,5 millions de ménages (16% des ménages) possèdent plus du triple du patrimoine médian, soit une fortune d’au moins 490 000 euros et 4 % des ménages sont millionnaires.
A l’occasion d’une affaire qui date de 2016, le Conseil d’Etat donne des précisions sur les documents administratifs communicable à toute personne qui les demande.
Le conseil d’Etat rappelle l’article L.300-2 du code des relations entre le public et l’administration : « Sont considérés comme documents administratifs… quels que soient leur date, leur lieu de conservation, leur forme et leur support, les documents produits ou reçus, dans le cadre de leur mission de service public, par l’Etat, les collectivités territoriales ainsi que par les autres personnes de droit public ou les personnes de droit privé chargées d’une telle mission. Constituent de tels documents notamment les dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles, correspondances, avis, prévisions, codes sources et décisions. »
L’Anah (Agence nationale de l’habitat), en partenariat avec l’Anil (Agence nationale pour l’information sur le logement) et la CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie), publie « Le guide du syndic bénévole : les clés pour bien gérer sa copropriété » afin d’accompagner au mieux les syndics bénévoles et les copropriétaires dans la gestion quotidienne de leur immeuble.
Ce guide gratuit a pour but de répondre aux questions les plus courantes à travers 56 fiches pratiques qui apportent des réponses concrètes et très opérationnelles aux problèmes les plus fréquemment rencontrés. De la définition de la copropriété à la gestion courante du syndicat, en passant par les contrats obligatoires, la rénovation énergétique, et la responsabilité de la copropriété, ce sont autant de fiches pratiques qui permettent un appui à l’organisation et à la décision des copropriétés disposant d’un syndic bénévole.
L’urbanisme au service de la santé. Un dossier de « La Santé en action » n° 459, édité par Santé publique France, présente une synthèse des connaissances et des focus sur des pratiques d’urbanisme favorable à la santé en France et à l’étranger. Une vingtaine de chercheurs et professionnels de terrain y ont contribué. Avec la contribution de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui établit un constat d’urgence – l’urbanisme dégradé tue – et formule des propositions.
Coûts des énergies renouvelables et de récupération en France. Etude de l’Ademe qui indique une baisse régulière des coûts des énergies renouvelables électriques depuis dix ans. Celle-ci est de -80 % sur le photovoltaïque (entre 49 euros/MWh pour une centrale au sol située en zone méditerranéenne et 113 euros/MWh pour un projet de grande toiture dans le nord de la France en 2020), -40 % sur l’éolien terrestre (53 euros/MWh). Seule la méthanisation voit ses coûts stagner, de 168 euros/MWh en 2010 à 150 euros/MWh en 2020. Malgré tout, en moyenne, les énergies renouvelables électriques atteignent des coûts comparables à ceux des nouveaux moyens de production conventionnelle.
Le périurbain : quelles perspectives en temps post-pandémiques ? Dans cette période post-Covid, où les chercheurs et chercheuses commencent à mesurer les transformations des modes de vie causées par la pandémie, les espaces périurbains suscitent un regain d’intérêt. Comme le soulignent les résultats préliminaires de l’enquête exode urbain, il constituerait l’un des territoires où se matérialiserait « l’exode urbain ». Le « processus de périurbanisation s’en trouverait renforcé et s’étendrait à de nouveaux territoires, contribuant à amorcer une « méga-périurbanisation » ».
Samedi 4 juin, la Fête des Tuiles nouvelle formule
La Fête des Tuiles revient le samedi 4 juin sous une forme inédite pour la 6e édition ! Le Prunier Sauvage et Mix’Arts proposent une édition itinérante, de parc en parc. Une journée festive pour découvrir ou redécouvrir ces grands espaces de nature et de fraîcheur au cœur de la ville.
Départ 10h/10h30 Parc Marliave…. Fin au parc Paul Mistral en soirée. Voir le programme ici.
Pour une fois, dès le premier tour le 12 juin, le bon choix est simple : voter pour les candidat.es présenté.es par la Nouvelle Union Populaire Ecologiste et Sociale (NUPES), notamment dans les cinq circonscriptions de l’agglomération.
Enfin un rassemblement électoral unitaire pour faire barrage au macronisme et à l’extrême-droite. Il n’y a pas de raison de s’abstenir, le bulletin de vote aura cette fois un poids certain pour que les députés de gauche et écologistes soient présents en grand nombre durant les cinq années cruciales pour l’avenir de la planète et une société plus solidaire et moins inégalitaire.
Clémenceau disait : « Quand on veut enterrer un problème, on crée une commission ». C’est exactement ce que fait Jupiter Macron à propos de la crise de l’hôpital juste avant les élections législatives pour faire croire qu’il s’intéresse au problème alors que durant 5 ans il a continué, avec son Ministre de la santé Oliver Véran, à fermer des lits à l’hôpital, vaisseau amiral de notre service public de santé. Et comme le rappelle un porte-parole du Collectif inter-urgences, les rapports du Sénat et de l’Assemblée nationale ont déjà décrit la situation dans les hôpitaux. Il ne voit pas de solutions pour rouvrir les urgences d’ici l’été et le collectif dénonce l’insuffisance des capacités dans l’hôpital public, depuis trois ans, avant même le covid. Il a des mots très durs : « Il y a trois ans, on annonçait qu’on allait droit vers un effondrement. On est maintenant dans l’effondrement… Il faut arrêter cette course aux économies…, il faut stopper les fermetures de lits, les fusions avec des projets d’hôpitaux immenses qui seront des usines du soin. Il faut une refonte complète du système de santé. Il faut repenser la santé pour les besoins de la population et pas pour la nécessité économique de notre pays. »
L’ancien maire corrompu, A. Carignon continue à faire de la mauvaise communication. Il s’agite pour demander au maire de Grenoble de consulter le conseil municipal ou les présidents des groupes politiques présents avant de décider de faire appel de l’ordonnance du juge des référés de Grenoble qui a suspendu une phrase du règlement des piscines. Or le maire a reçu le 3 juillet 2020 une délégation du Conseil municipal qui l’autorise « à intenter au nom de la commune les actions en justice ou de défendre la commune dans les actions intentées contre elle, devant toute juridiction en première instance, en appel ou en cassation, en référé ou au fond. » A. Carignon devrait plutôt se poser la question du maintien du référé suspension de sa collègue Mme Boer contre la délibération adoptant le règlement des piscines, qui vient de subir un refus du tribunal (non lieu à statuer) car il demandait une suspension d’un acte déjà suspendu ! C’est vraiment de la politique politicienne.
Une vieille histoire se termine par un jugement du tribunal administratif de Grenoble du 30 mai 2022, soit quatre ans après le début de cette affaire.
Suite à la loi de 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République le département avait perdu la compétence générale et la compétence « immobilier d’entreprise ». La loi lui imposait de vendre avant le 31 décembre 2016 au moins les 2/3 des actions qu’il détenait dans la SEM Minatec s’il voulait conserver quelques actions dans cette SEM.
Le département ne bouge pas. Un contribuable départemental demande au président du département début 2018 de vendre la totalité des actions pour respecter la loi. Le Président Barbier ne répond pas à la demande, le contribuable attaque alors au tribunal administratif le refus d’agir du président pour faire cesser cette illégalité manifeste.
La délibération du 14 juin 2021 du conseil municipal de Grenoble, a organisé une nouvelle formule d’interpellation citoyenne, qui permet à un groupe d’habitants de poser une question à la ville à condition que la question soit de la compétence du conseil municipal.
Le nouveau système a besoin de se roder, car deux des interpellations terminées ont été traitées alors qu’elles n’étaient pas de la compétence du Conseil municipal. Ce qui a donné un surcroît de travail aux services municipaux et aux élu-es.
Un rapport récent de l’Inspection Générale de l’éducation du sport et de la recherche (IGESR) sur l’illettrisme demande une vraie mobilisation de l’éducation nationale. Longtemps sous-estimé, l’illettrisme apparaît désormais au grand jour à la faveur d’indicateurs robustes et convergents. Au-delà des données statistiques, il correspond à une réalité contrastée et complexe que l’on observe y compris dans des formes très contemporaines.
La prise en charge de l’illettrisme, retardée ou négligée pour des raisons diverses, notamment au sein de l’éducation nationale, demeure un sujet brûlant.
Sur la base d’un état des lieux, le rapport propose des stratégies pour une meilleure coordination des modalités de prise en charge déjà existantes.
Ce texte de la « mission prospective sur l’illettrisme » est éclairant sur les raisons de cette situation que nous connaissons à Grenoble principalement dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville bénéficiant des réseaux d’éducation prioritaire.
« Qu’il s’agisse de la couleur de peau, du sexe, de l’orientation sexuelle ou du handicap par exemple, les discriminations minent le quotidien de ceux qui les subissent. La loi liste aujourd’hui pas moins de 25 motifs illégaux d’écarts de traitement qui constituent des discriminations. La plus fréquente renvoie au racisme (un tiers des Français est d’origine étrangère). Elle se traduit par des discriminations à l’embauche, durant la carrière professionnelle ou encore dans l’accès au logement.
Le 31 mai 2022, la Cour des Comptes rend un rapport d’observation sur les effectifs de l’administration territoriale de l’État entre 2010 et 2021. La charge est lourde contre les différentes politiques menées par Sarkozy, Hollande et Macron qui ont diminué les effectifs des administrations territoriales de l’Etat (ATE) de plus de 11 000 équivalents temps plein. Elle estime que ces suppressions de postes n’ont pas été « réalistes ». C’est-à-dire qu’elles ont conduit à des situations où la seule manière de pouvoir continuer d’effectuer les tâches essentielles est de recruter des vacataires en contrats courts, qui précarisent leurs titulaires et désorganisent les services.
La Cour des comptes se montre sévère : « Les suppressions de poste en préfecture auraient justifié une réflexion sur la répartition de l’effort en fonction de la réalité des besoins de chaque région. C’est le contraire qui s’est produit puisque la répartition des coupes n’a visé qu’à préserver des équilibres historiques sans rapport avec l’évolution de la population ou de l’activité. »
Dans un avis adopté le 24 mai par 116 voix pour, 35 contre et 8 abstentions, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) plaide pour le renforcement de la place et du pouvoir des collectivités territoriales dans le domaine de la santé-environnement, estimant que c’est d’abord à l’échelle des territoires et des bassins de vie que cela se joue.
Il fait 20 préconisations organisées en trois grands axes :
Axe 1 – Consolider et réorganiser les relations entre les connaissances et la décision
Axe 2 – Faire de la santé-environnement un objectif central et transversal des politiques publiques
Axe 3 – Les territoires et la santé-environnement : donner le pouvoir d’action aux collectivités territoriales et aux citoyens et citoyennes
Le pesticide le plus utilisé dans le monde, le glyphosate, a une autorisation de mise sur le marché européen qui se termine fin 2022 et devrait recevoir prochainement une nouvelle autorisation par l’Union européenne. En effet l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a rendu publique, lundi 30 mai, la conclusion de son évaluation de l’herbicide.
« Le Comité d’évaluation des risques (RAC) de l’ECHA accepte de conserver la classification actuelle du glyphosate comme causant de graves lésions oculaires et étant toxique pour la vie aquatique. Sur la base d’un vaste examen des preuves scientifiques, le comité conclut à nouveau que la classification du glyphosate comme cancérogène n’est pas justifiée. »
Le Conseil Constitutionnel va se prononcer sur les 1607 h de temps de travail dans les collectivités. Le Conseil d’Etat a en effet transmis au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) relative à l’application des règles sur le temps de travail dans les collectivités, fixé obligatoirement à 1.607 heures annuelles. Les communes qui ont déposé cette QPC s’appuient sur l’atteinte disproportionnée à la libre administration des collectivités territoriales et à la liberté que ne justifierait aucun motif d’intérêt général.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique publie son rapport d’activité 2021. Il permet à la Haute Autorité d’établir un bilan de ses missions lors de la mandature écoulée et de se projeter dans celle à venir, au regard des échéances électorales majeures de 2022. La Haute Autorité formule dix propositions, afin de garantir des contrôles plus efficaces et d’approfondir la prévention des atteintes à la probité.
Nucléaire, non merci. Un long interview par Reporterred’un grand spécialiste du nucléaire civil, Bernard Laponche qui professionnellement a été physicien au CEA et a été un militant syndicaliste qui a œuvré pour ouvrir les yeux sur les dangers de cette industrie. Il n’y va pas par quatre chemins : « Le nucléaire est dangereux, et ceux qui s’en occupent tout autant ! » et « Les industriels sont dans le déni, les politiques n’y connaissent rien »
Europe : dépenses climatiques du budget 2014-2020 surestimées. L’Union Européenne s’est engagée à consacrer au moins 20 % de son budget 2014-2020 à l’action pour le climat. La Commission a annoncé que cet objectif avait été atteint, avec 216 milliards d’euros de dépenses climatiques déclarées pour cette période. La Cour des comptes européenne constate que celles-ci n’étaient pas toujours liées à des actions en faveur du climat et qu’elles étaient globalement surestimées, de 72 milliards d’euros au moins.