Archives de novembre 2019

Historique des constructions des logements à Grenoble

Publié le 22 novembre 2019

La ville de Grenoble s’est construite par à-coups. Il y a seulement 8% des logements qui ont été construits avant 1919. Et de 1919 à 1945 il y a eu environ 280 logements construits en moyenne par an. Par contre de 1946 à 1970 ce sont en moyenne annuelle 1325 logements construits de 1971 à 1990 le rythme était aussi soutenu, 970 par an, puis ça a légèrement baissé entre 1991 et 2005 avec 700 logements par an et depuis 2006 jusqu’en 2016 la moyenne a été de 848 logements et depuis 2015 le rythme s’est nettement ralenti.

Les données de l’INSEE couvrent toutes les communes et précisent quartier par quartier IRIS les période de construction des logements en résidence principale

A Grenoble, certains quartiers sont très récents : Jean Macé, Europole, Diderot, Paul Cocat et Vigny Musset ont plus de la moitié de leurs logements construits après 1991. Ceux qui ont été le moins construit (moins de 5%) durant cette période sont : Esplanade, Créqui-Victor Hugo, Trois Cours, Hoche, Climique mutualiste, Vallier, Jaurès-Vallier, Malherbe, La Bruyère, Arlequin, Helbronner-Géants, Constantine, Baladins, Village Olympique Sud.

Les plus anciens, dont la majorité des logements a été construite avant 1946 font partie de l’hypercentre : St Laurent-Lavalette, Jean Jaurès, Créqui-Victor Hugo, Grenette, Saint André, Notre Dame.

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Les jeunes peu qualifiés sont les plus touchés par la réduction des contrats aidés

Publié le 22 novembre 2019

Encore une politique qui atteint les plus fragiles. Les jeunes peu qualifiés sont les plus touchés par la réduction du nombre de contrats aidés comme indiqué dans l’étude de novembre 2019 de la Direction de l’Animation de la Recherche des Etudes et des Statistique (Dares) du ministère du travail.

La fin des emplois d’avenir qui étaient ciblés exclusivement sur des jeunes peu diplômés, a eu pour conséquence que les recrutements en 2018 sur des contrats aidés ne concernaient que 16 % de personnes de moins de 26 ans contre 25% en 2017 et 30 % en 2016. La part des recrutements dans les quartiers prioritaires de la ville diminue légèrement en 2018.

À court terme, la Dares juge que cette réduction des emplois aidés a un effet négatif sur l’emploi, car une part plus ou moins importante des embauches n’aurait pas eu lieu sans l’aide de l’État. Elle aurait notamment entraîné une hausse du nombre de demandeurs d’emploi de 69 000 en 2018.

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Une taxe carbone « juste » est-elle possible ?

Publié le 22 novembre 2019

Le Réseau Action Climat, Oxfam et le Secours Catholique Caritas France répondent positivement à cette question. Ils proposent de changer les modalités de redistribution des revenus d’une taxe carbone afin que les personnes en difficultés se voient rembourser plus que ce qu’ils auront payé en consommant des produits fortement carbonés.
Pour que tout le monde puisse comprendre comment cela peut marcher, ils ont mis au point un « calculateur taxe carbone juste » qui permet de calculer le montant actuel de la taxe carbone pour un foyer et le montant que ces foyers pourraient recevoir s’il y avait un dispositif de redistribution des recettes. Ce dispositif s’appelle le “revenu climat”.

Le calculateur permet de changer les paramètres de la redistribution du revenu de la taxe, par exemple on peut faire varier la part des recettes qui est redistribuée aux ménages, le nombre de ménages qui peut bénéficier d’une redistribution (notamment ne pas reverser à partir d’un certain revenu) et faire varier le type de redistribution soit plus pour les plus pauvres ou un remboursement égal pour tous ceux qui ne dépasseront pas le seuil de revenu choisi. Le calculateur ne prend en compte que le chauffage et le transport en voiture.

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Etat de l’environnement en France en 2019 : un bilan inquiétant!

Publié le 22 novembre 2019

Le dernier rapport sur l’état de l’environnement en France publié tous les quatre ans par le ministère de la Transition écologique révèle quelques améliorations mais surtout une situation alarmante dans de nombreux domaines. L’édition 2019 intègre aussi le concept des « limites planétaires« , neuf variables (changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation du cycle de l’azote et de celui du phosphore, changement d’utilisation des sols, acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, entités nouvelles dans la biosphère) qui régulent la stabilité de la planète et qu’il ne faut pas dépasser pour assurer un développement sûr et juste pour l’humanité. Pour la France, le constat est sans appel : la majorité des neuf seuils est dans le rouge !!

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Ordonnance relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire

Publié le 22 novembre 2019

L’ordonnance n° 2019-1069 du 21 octobre 2019 est prise en application de la loi Egalim du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous. L’ordonnance généralise aux opérateurs notamment privés de l’agroalimentaire et de la restauration collective le respect d’un certain nombre d’engagements : estimation des quantités de denrées gaspillées, interdiction de rendre les invendus impropres à la consommation, convention avec les associations habilitées d’aide alimentaire pour les gros opérateurs. Les gros opérateurs de la restauration collective, sont ceux qui préparent plus de 3.000 repas par jour, et les entreprises de l’industrie agroalimentaire réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros.

 Elle leur fait notamment obligation, dans le délai d’un an à compter de la publication de l’ordonnance, de proposer une convention aux associations habilitées d’aide alimentaire pour le don de denrées consommables et non vendues.

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Agenda

Publié le 15 novembre 2019

Samedi 16 Novembre de 15h à 18h à la Maison de l’International au Jardin de ville, 1 Rue Hector Berlioz. Solidarité avec le Chili en lutte, un peuple qui résiste…Informations sur les évènements qui se produisent au Chili et animation musicale. Organisé par ACIP-ASADO, CIIP, Maison Latina, Nuestra América, comité de soutien aux Mapuche du Chili et d’Argentine et FAL38.


Jeudi 21 novembre 20 h Maison des Associations Grenoble : « SOS Méditerranée : sauver, protéger, témoigner », projection débat « 10 jours en mer : l’histoire de l’Aquarius », avec Anelise Borges,réalisatrice et journaliste chez Euronews. Organisé par Collectif citoyen de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe, ATTAC 38, CADTM Grenoble

Les soignant.e.s de Grenoble mobilisé.e.s pour la défense de l’hôpital public

Publié le 15 novembre 2019

Jeudi 14 novembre avait lieu une journée de mobilisation en défense de l’hôpital public dans toute la France à l’appel de plusieurs syndicats mais aussi de collectifs nés récemment : l’Interurgences et l’Interhôpitaux. Cette mobilisation est, de l’aveu de nombreux acteurs du monde de la santé, sans précédent (c’est ce qu’a déclaré le président de la Commission Médicale d’Établissement des Hôpitaux de Paris). Le mouvement de grève a démarré en mars dernier soit il y a plus de huit mois, initié par des personnels paramédicaux, c’est-à-dire des infirmièr.e.s et des aides-soignant.e.s.

Méprisé à ses débuts par la ministre de la Santé ce mouvement a pris de l’ampleur au point d’être aujourd’hui saisi par le Premier Ministre et le Président de la République lui-même qui devrait faire des annonces sous peu. Trois revendications sont portées par les personnels hospitaliers : une augmentation des salaires pour les personnels les moins bien rémunérés afin de rendre à nouveau attractifs des métiers n’attirant plus ; l’arrêt de la fermeture des lits dans les services ; le recrutement de personnel pour assurer la qualité des soins. Pour l’instant le gouvernement ne sait répondre que par une posture arrogante consistant à considérer les soignant.e.s comme des irresponsables qui n’auraient pas compris les besoins de « réformes structurelles ». C’est en fait l’inverse qui est vrai, l’irresponsabilité se trouve davantage à Matignon, à l’Élysée et avenue de Ségur. Car les soignant.e.s ne nient pas le besoin de repenser le système de santé et de décharger l’hôpital mais ils estiment qu’à court et moyen terme cette transformation n’adviendra pas et qu’il s’agit dans l’immédiat de parer au plus pressé et de pouvoir soigner celles et ceux qui en ont besoin. Et donc de renforcer substantiellement un hôpital public à bout de souffle.

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Tremblement de terre du 11 novembre au Teil

Publié le 15 novembre 2019

Le 11 novembre s’est produit un tremblement de terre de magnitude 5,4 près du Teil à la limite de l’Ardèche et de la Drome. Cette magnitude est importante et il y a eu de nombreux dégâts et des blessés. Les réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas, situés à 13 km de l’épicentre, ont été mis à l’arrêt pour vérifications. Cette magnitude de 5,4 dépasse celle prise pour la construction de la centrale nucléaire de Cruas qui est conçue pour résister à un séisme de seulement 5,2 dont l’épicentre serait sous la centrale. Il faudrait réévaluer la capacité de la centrale à résister à un séisme de cette intensité. Voir ci-dessous la réaction de Michèle Rivasi, députée européenne, à ce sujet.

A noter que dans le nouveau zonage sismique de 2011 (qui est règlementaire pour les règles de construction antisismiques), le Teil n’est pas dans la zone où le risque est le plus important comme à Grenoble. Cet évènement est un rappel de l’importance du risque sismique dans notre région. Avant 2011, Grenoble était classée en aléa sismique 3, depuis l’aléa a été réhaussé au niveau 4, niveau le plus important en France.

Le séisme le plus destructeur dans la région grenobloise a été celui de Corrençon-en-Vercors en 1962, de magnitude 5,3.

Il est utile de se rappeler des bons réflexes à avoir en cas de séisme comme indiqué par l’Institut des Risques Majeurs de Grenoble.

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Municipales 2020 : « Grenoble en commun » au travail

Publié le 15 novembre 2019

L’élargissement du périmètre politique de la démarche « Grenoble en commun » emmenée par Eric Piolle, se poursuit à gauche. Il y a quelques semaines, la décision nationale du mouvement « Génération.s », créé par Benoit Hamon après sa sortie du PS, de soutenir la candidature d’Eric Piolle, avait fait quelques remous localement dans le mouvement. Le comité local « Génération.s Grenoble Métropole » a décidé de rejoindre la démarche de « Grenoble en commun » suite au vote des adhérents grenoblois.

De même, le mouvement Place Publique (animé nationalement par Raphaël Glucksmann) vient aussi de décider localement sa participation à cette démarche.

Le 13 novembre, des militants, des élues et sympathisants socialistes ont décidé de rejoindre « Grenoble en commun » car ils tiennent à affirmer leur appartenance à la gauche, en opposition à la politique de Macron, en conséquence ils ne peuvent pas se retrouver dans la liste initiée par O. Noblecourt. L’ancien co-président de la section PS de Grenoble, Maxence Alloto et deux élues encore dans l’opposition à la mairie ont fait ce choix, M.J. Salat (qui est dans la majorité à la Métro) et A. Agobian.

Les soutiens citoyens se multiplient aussi (bientôt 500). La signature de l’appel citoyen à construire ensemble l’avenir de Grenoble et de la Métropole se fait sur le site : https://www.grenobleencommun.fr/.

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Principes fondamentaux des budgets participatifs

Publié le 15 novembre 2019

Les quatrièmes Rencontres nationales des budgets participatifs se sont tenues à Paris les 7 et 8 novembre 2019, après avoir successivement eu lieu à Grenoble, Rennes et Montreuil entre 2016 et 2018.

A cette occasion, les villes de Grenoble, Paris, Rennes et Montreuil ont lancé un « réseau national des budgets participatifs ». Pour adhérer à l’association, les collectivités devront s’engager à respecter des principes fondamentaux dans la mise en œuvre de leur budget participatif. Ceci garantira la qualité et la sincérité de la démarche de participation citoyenne.

Pour adhérer il faut souscrire à la déclaration de principe suivante :

« Principes fondamentaux du budget participatif en France.

Cette déclaration a pour objectif d’établir des principes fondamentaux des budgets participatifs, permettant de respecter la diversité méthodologique des différents BP existants et en vue d’inciter les acteurs à pratiquer un exercice de réflexion et de partage d’expériences permettant d’améliorer la qualité des budgets participatifs mis en œuvre en France. Le budget participatif s’inscrit dans une politique plus large de développement de la participation citoyenne incluant l’ensemble des acteurs concernés : élus, agents, citoyens et associations. C’est un outil au service du développement du pouvoir d’agir des citoyens. Dans ce sens un budget participatif (BP) en France doit respecter les principes suivants : 

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Politique politicienne

Publié le 15 novembre 2019

Voilà une première victime de la liste pilotée par O. Noblecourt membre associé au gouvernement Macron. En effet, P. Bron se dit écartelé, lui qui a signé le soutien à la liste « Grenoble en Commun » animée par Eric Piolle et qui est membre de GO Citoyenneté. Ce mouvement vient de rallier la liste Noblecourt. Il y a de quoi être écartelé puisque le positionnement politique de la liste Noblecourt est macronien pur jus. Dans l’appel de lancement, il n’y a aucune critique sur la politique gouvernementale qui amplifie les inégalités, qui recentralise la vie institutionnelle en étouffant les collectivités… Et GO de rejoindre cet attelage qui penche à droite ; d’ailleurs ce mouvement s’inquiète en demandant que la liste « s’inscrive bien à gauche et clarifie définitivement ses rapports éventuels avec LREM. » Le simple fait de s’inquiéter démontre où se situe réellement cet attelage de fausse gauche et de vraie droite. Avant de signer un contrat, il vaut mieux le lire attentivement, et saisir ce qui est sous-entendu. Il ne pourra donc pas y avoir d’alliance au deuxième tour entre la liste citoyenne de gauche écologiste et humaniste d’Eric Piolle et une liste animée par O. Noblecourt étroitement associé au gouvernement de droite. Il s’agit de clarté politique élémentaire.

Urgence sociale : les plus pauvres sont laissés de côté par la politique de Macron

Publié le 15 novembre 2019

Le président de la République a été interpellé vendredi 8 novembre 2019 par un collectif d’associations réunies au sein du Collectif ALERTE sur la hausse de la pauvreté en France et la dégradation du niveau de vie des personnes les plus précaires depuis le début de son mandat. Les associations signataires de la lettre ouverte au président de la république sont : le Collectif ALERTE, APF France Handicap, ATD Quart Monde, Emmaüs France, Fédération des Acteurs de la Solidarité, Fondation Abbé Pierre, Petits Frères des Pauvres, Secours Catholique et l’Uniopss.

Les associations font un constat d’échec de la politique Macron : « Au total, les plus pauvres apparaissent aujourd’hui comme les grands perdants de l’action gouvernementale. »

Mais que fait le délégué interministériel contre la pauvreté ? Pour l’instant des discours, alors que les plus pauvres attendent des actes.

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Pas de suspension des arrêtés anti-pesticides des maires de Sceaux et de Gennevilliers

Publié le 15 novembre 2019

Par un arrêté du 20 mai 2019, le maire de Sceaux a interdit l’utilisation du glyphosate et d’autres substances chimiques sur le territoire de sa commune et le 13 juin 2019, c’est le maire de Gennevilliers qui interdit l’utilisation de pesticides pour l’entretien de certains espaces de son territoire. Le 18 juillet 2019, le Préfet des Hauts de Seine fait un recours gracieux aux maires leur demandant de retirer leurs arrêtés. Ces derniers répondent au préfet le 29 août en maintenant leurs arrêtés. Le préfet dépose un déféré au tribunal administratif de Cergy-Pontoise le 8 octobre 2019 demandant la suspension des arrêtés des maires.

Le 8 novembre, le juge des référés rend deux ordonnances refusant de suspendre les arrêtés des maires considérant que les maires soulèvent un danger grave ou imminent lié à l’utilisation des pesticides.

Cette ordonnance devrait grandement aider le maire de Grenoble dont l’arrêté du 12 septembre 2019 impose que « l’utilisation de tout produit phytosanitaire de synthèse est interdite sur l’ensemble du territoire de la Ville de Grenoble », est contestée par le Préfet de l’Isère.

Voici le communiqué du tribunal administratif de Cergy-Pontoise à ce sujet :

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Logements vacants à Grenoble

Publié le 15 novembre 2019

L’INSEE donne chaque année l’évolution du nombre de logements et le nombre de logements vacants pour les communes et pour les quartiers IRIS dans chaque commune. Il est important de se rapprocher de la définition donnée par l’INSE du logement vacant, car la majorité de ces logements ne sont pas des logements pouvant être mis sur le marché à la vente ou à la location.

« Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l’un des cas suivants :

  • proposé à la vente, à la location ;
  • déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d’occupation ;
  • en attente de règlement de succession ;
  • conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés ;
  • gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (exemple un logement très vétuste…). »

Le taux de vacance est la part des logements vacants dans l’ensemble des logements.

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Inspira, ZAC des Portes du Vercors…des projets qui se noient dans des zones inondables inconstructibles

Publié le 15 novembre 2019

Dans les Affiches du 8 novembre 2019, M. Coigné, maire de Sassenage et président d’Isère Aménagement, confirme le caractère inconstructible de cette zone pour cause d’inondabilité, après avoir énoncé le contraire et milité pour la création de la ZAC Portes du Vercors à cet endroit : « En raison des risques d’inondation, le projet des Portes du Vercors devait être abandonné, or, la Métro a souhaité conserver le projet d’urbanisation en attendant qu’évolue le PPRI. Ma position serait plutôt de positiver cette contrainte : puisque l’on ne peut pas construire du logement sur ces terres maraîchères, réintroduisons du maraîchage sur ces terrains et proposons ces produits locaux et de qualité à la population ».

Le même M. Coigné lors de l’audition de M. Ullmann en vue de sa radiation avait pourtant reproché, un an plus tôt, à M. Ullmann son avis défavorable sur ce projet…pour exactement les mêmes raisons. On retrouve ainsi dans le rapport et les conclusions de ce dernier, rendus en juillet 2017, que « les risques d’inondation sont sous-évalués et en partie non maîtrisés ». Et de souligner que le projet se situe dans une zone de lit majeur, c’est-à-dire la zone d’expansion maximale de crue de référence connue ou de la valeur de la crue centennale calculée par défaut, comme le souligne l’avis très réservé de l’ONEMA (Office national de l’eau et des milieux aquatiques), en date du 11 août 2016, qui conclut qu’« une partie non négligeable du bâti de ce projet sera inondée en cas de crue centennale ». La plus importante partie du projet se situe même en zone d’aléa fort d’inondation.

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Agenda

Publié le 8 novembre 2019

Jeudi 21 novembre 20H Maison des Associations Grenoble : « SOS Méditerranée : sauver, protéger, témoigner », projection débat « 10 jours en mer : l’histoire de l’Aquarius », avec Anelise Borges, réalisatrice et journaliste chez Euronews. Organisé parCollectif citoyen de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe, ATTAC 38, CADTM Grenoble

Un bilan financier du CCAS de Grenoble

Publié le 8 novembre 2019

Le CCAS de Grenoble est historiquement un CCAS très important qui a pris en charge de nombreux services qui auraient pu rester en gestion à la ville, notamment la petite enfance et les personnes âgées. Depuis 2015 d’importantes restructurations ont eu lieu pour mutualiser avec la ville certaines activités ce qui a permis de faire certaines économies dans le contexte très difficile imposé par la politique Hollande-Valls qui a diminué les dotations à la ville (perte de 17 M€ de recettes de fonctionnement entre 2014 et 2017 et ce pour toutes les années futures).

La ville a demandé au CCAS des économies de fonctionnement très inférieures à celles qu’elle s’est imposée à elle-même ; les économies au CCAS ont été limitées à 2,5% de ses dépenses alors que pour le budget de la ville cela a atteint 7 % des dépenses de fonctionnement.

Il reste encore beaucoup à faire pour améliorer le fonctionnement du CCAS afin qu’il remplisse encore mieux les missions de service public que la loi lui impose et que le Conseil municipal lui délègue.

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Inauguration de la rue de Vassieux-en-Vercors à Grenoble

Publié le 8 novembre 2019
Remise de la Croix de la Libération à la ville de Grenoble

Le 5 novembre, les maires de Grenoble et de Vassieux-en-Vercors ont inauguré la rue du nom de cette commune du Vercors, Compagnon de la Libération. C’est une rue du nouveau quartier de la Presqu’île. 

Rappelons le contenu des décrets signés par le Général de Gaulle nommant ces deux villes Compagnon de la Libération : 

Grenoble : décret du 4 mai 1944 :

« Ville héroïque à la pointe de la résistance française et du combat pour la libération. Dressée dans sa fierté, livre à l’Allemand, malgré ses deuils et ses souffrances, malgré l’arrestation et le massacre des meilleurs de ses fils, une lutte acharnée de tous les instants. Bravant les interdictions formulées par l’envahisseur et ses complices, a manifesté le 11 novembre 1943, sa certitude de la victoire et sa volonté d’y prendre part. Le 14 novembre et le 2 décembre 1943, a répondu aux représailles et à l’exécution des chefs des mouvements de la résistance, par la destruction de la poudrière, de la caserne, de transformateurs et d’usines utilisés par l’ennemi. A bien mérité de la Patrie. » 

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Ancienneté d’emménagement des Grenoblois dans leur logement

Publié le 8 novembre 2019

Lors des recensements annuels l’INSEE recueille de nombreuses informations sur l’occupation des logements et notamment sur l’ancienneté d’aménagement dans le logement pour un propriétaire, un locataire et aussi pour les locataires en HLM. Sans surprise ce sont les propriétaires qui restent le plus longtemps dans leur résidence principale.

A Grenoble, en 2016, les ménages vivent en moyenne depuis 10,8 années dans le même logement, les propriétaires y sont depuis 18,2 années, les locataires 6,1 années et ceux qui louent un HLM, 4,7 années.

L’INSEE précise : « l‘ancienneté d’emménagement dans le logement correspond au nombre d’années écoulées depuis la date d’emménagement dans le logement. Par exemple, pour les individus enquêtés en 2016 ayant déclaré avoir emménagé en 2016, l’ancienneté d’emménagement est de 0 an ; pour ceux qui ont déclaré 2015, l’ancienneté d’emménagement est de 1 an, etc.

Si tous les occupants présents au moment du recensement ne sont pas arrivés en même temps, la date d’emménagement correspond à celle du premier arrivé. Si cette personne a toujours vécu dans le logement, l’année d’emménagement correspond à son année de naissance. »

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PDU 2030 et le nouveau Syndicat Mixte des Mobilités de l’Aire Grenobloise (SMMAG)

Publié le 8 novembre 2019

Jeudi 7 novembre le Comité Syndical du SMTC a approuvé le Plan de Déplacements Urbains à horizon 2030 qui définit les principes d’organisation du transport et du stationnement des personnes et des marchandises, tous modes confondus, à l’échelle du ressort territorial du SMTC. Document de planification majeur qui anticipe les évolutions à long terme et qui vise un équilibre entre les besoins de mobilité, la protection du climat et de la santé tout en renforçant la cohésion sociale urbaine et péri-urbaine. L’agglomération se retrouve dans la légalité en ayant enfin un PDU, puisque tous les précédents avaient été annulés par la justice administrative.

Le Conseil syndical du SMTC a approuvé sa transformation en SMMAG (Syndicat Mixte des mobilités de l’Aire Grenobloise) à l’échelle de la région grenobloise, réunissant le Grésivaudan, le Voironnais, la Métropole, le Département et la Région est en bonne voie : il va permettre d’agir ensemble plus vite et plus loin pour garantir la liberté de déplacements et diminuer la dépendance à la voiture individuelle dans tous nos territoires ruraux et péri-urbains en premier lieu. Le Conseil de Métropole du 8 novembre a décidé de transférer la quasi-totalité de ses compétences mobilité au SMMAG. Pour l’instant le département traine des pieds, mais devrait prochainement faire de même.

Voici un extrait de la délibération du Conseil syndical du SMTC approuvant les nouveaux statuts du SMMAG :

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