Agenda

26 septembre 2025

Dimanche 28 septembre à 14h30 de la place Victor Hugo à Grenoble, marche Climat Justice Libertés.


Lundi 29 septembre à 17 h 30, rassemblement lors du conseil de la communauté de communes qui se tient au siège de la CCLG 390, rue Henri Fabre à Crolles. De l’eau pas des puces, voir l’article ci-après. Départ en vélo de la mairie de Grenoble à 16 h 30


Mardi 30 septembre 2025 à 17h30, lancement de « Sobriété énergétique 2050 » qui se tiendra à la Maison de la Création et de l’Innovation (MaCI) 339 Avenue Central, 38400, Saint Martin d’Hères. Parmi les intervenants Yamina Saheb (Sciences Po Paris, GIEC) et Yves Marignac (porte-parole négaWatt). Inscription obligatoire sur ce lien) 

Laurence Ruffin a la responsabilité de mener la liste de gauche et écologiste à l’élection municipale à Grenoble

26 septembre 2025

Le 21 septembre 2025 les différents mouvements de gauche et écologistes grenoblois : Les Ecologistes, le PCF, l’ADES, le Réseau Citoyen de Grenoble, L’Après, Génération.s et le Parti Animaliste, ont appelé leurs adhérents à voter pour la tête de liste de la gauche et des écologistes à l’élection municipale du 15 et 22 mars 2026.

Une première femme pourrait devenir maire de Grenoble, ce qui serait une décision historique.

Ce vote avait été accepté par l’ensemble des quatre candidates et candidat à la tête de liste, mais seules deux femmes sont restées en lice : Laurence Ruffin et Lucille Lheureux.

Une très forte participation des adhérents a départagé les deux candidates qui s’étaient déclarées pour concourir à la désignation de la tête de liste. Laurence Ruffin a obtenu un score très large, dépassant de beaucoup la moitié des inscrits de ces 7 mouvements de gauche et écologiste, elle est donc choisie et légitimée comme tête de liste.

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La droite grenobloise représentée par des personnes peu recommandables au conseil municipal de Grenoble

26 septembre 2025
balance justice

Lors de l’élection municipale de 2020, la liste de droite menée par A. Carignon obtenait 7 sièges au conseil municipal, ramené à 6 après le retrait de Mme Roche du groupe. Les 3 hommes ont la particularité d’avoir eu à répondre devant la justice de lourds délits et tout n’est pas fini. Il s’agit d’une première historique du jamais vu dans un conseil municipal : la moitié des représentants d’une liste, rattrapés par la justice siègent dans un conseil municipal !

Inutile de rappeler les démêlées judiciaire de l’ancien maire qui a commis l’acte le plus grave que peut faire un élu ce qui le disqualifie de pouvoir redevenir maire, d’autant plus qu’il n’a jamais reconnu les faits qu’il a commis et qui sont d’une extrême gravité, mettant à mal la vie démocratique d’une ville. Voir la plaquette de l’ADES : « Un corrompu de retour aux affaires »

Nicolas Pinel, élu sur la liste d’Alain Carignon, a été définitivement condamné pour escroquerie à trois ans de prison dont deux fermes, à rembourser plus de 600 000 € au CNAS (Comité national d’action sociale du personnel territorial), à cinq ans d’inéligibilité et interdiction de toute fonction ou emploi public à titre définitif.

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Grenoble dit non à la corruption

26 septembre 2025

Vendredi 19 septembre, près d’une centaine de citoyen·nes se sont réunis devant le local de campagne d’Alain Carignon pour rappeler une évidence : la corruption n’a pas sa place dans notre ville. Entre tambours, slogans percutants (« Carignon, pognon, prison ») et une énergie festive, la mobilisation a montré que la mémoire de Grenoble est bien vivace.

Alors que certaines et certains tentent de faire table rase du passé, cette manifestation citoyenne, organisée par le collectif « Grenoble sans corruption« , a permis d’informer et de rappeler les faits : Alain Carignon, condamné pour corruption et abus de biens sociaux, ne représente pas les valeurs de transparence et d’intégrité que nous portons et qui se doivent d’être appliquées dans toute assemblée responsable de la gestion du bien public.

Le collectif remercie les participantes et participants pour leurs engagement, leur créativité et leur détermination à défendre une politique locale propre et exemplaire. La lutte continue, et Grenoble mérite mieux !

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De l’eau pas des puces… Suite

26 septembre 2025

Les impacts environnementaux des extensions de STMicro et de Soitec sont considérables. Les extensions de STMicroelectronics et Soitec, ainsi que le lot de nuisances qu’elles génèrent, ne se font pas toutes seules : elles sont le résultat de décisions politiques, dont une partie est prise à échelle très locale par les affreux bétonneurs de la communauté de communes du Grésivaudan (CCLG). Chargée de la compétence économique et fervente défenseuse de l’industrie micro-électronique, la CCLG est un des acteurs centraux qui rend possible la bétonisation galopante et la pollution du Grésivaudan au profit des multinationales de puces : vente et location de parcelles, financement des travaux sur les infrastructures dont dépendent les usines (adduction d’eau, extension de la gare de Brignoud), collusion public-privé (Serge Pommelet, le PDG d’Ectra est conseiller communautaire à la CCLG),

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L’intérêt d’avoir des sociétés d’économie mixte locales dans l’énergie

26 septembre 2025

Suite à la liquidation judiciaire de Vencorex qui a supprimé de nombreux emplois, Solvay Energies qui gère la fourniture et la répartition des énergies et fluides nécessaires au bon fonctionnement du process industriel, souhaite se désengager du site de Pont-de-Claix. Ses activités portent sur l’exploitation et la maintenance d’un réseau de vapeur, d’un réseau d’électricité et de gaz, d’une unité de production d’eau déminéralisée et de turbines à gaz.

La ville de Grenoble et la métropole sont actionnaires de deux SEM (société d’économie mixte) : Compagnie de Chauffage Intercommunale de l’Agglomération Grenobloise (CCIAG) et Gaz et Électricité de Grenoble (GEG). Elles se sont rapprochées de la société R-CUE/Priméo (un groupe suisse, comprenant entre autres une société de production d’énergies renouvelables et une entreprise de distribution implantées en France) pour construire une offre de reprise de l’exploitation de ces actifs de distribution d’énergie de Solvay.

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Grenoble : quand la commande publique fait battre le cœur de l’ESS

26 septembre 2025

Quand la Métropole achète, elle ne se contente pas de passer commande. Elle choisit la société qu’elle veut construire. C’est toute l’ambition du Schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (SPASER) adopté par la Métropole en 2022. Derrière chaque marché public, il y a la possibilité de soutenir l’économie locale, de créer de l’emploi inclusif et d’accélérer la transition écologique. Elizabeth Debeunne, Vice-présidente chargée de l’économie sociale, solidaire et circulaire (ESS) se réjouit de l’augmentation de la part dédiée à l’ESS dans la commande publique de la Métropole de Grenoble ces dernières années.

Des chiffres qui traduisent une ambition

En 2024, 9,2 millions d’euros ont été investis via cette commande publique « à impact », dont 6,2 millions dédiés à l’économie sociale et solidaire et 3,03 millions orientés vers des structures d’insertion et du secteur du handicap. En deux ans, les montants engagés ont progressé de manière significative : +18 % entre 2023 et 2024. Une dynamique qui prouve que l’achat public peut être pensé comme un levier pour transformer le territoire, tant sur le plan écologique que social, via l’activité économique. Dans la Métropole de Grenoble, chaque marché doit être une décision qui compte : acheter autrement, c’est déjà transformer la ville et la vie de ses habitantes et habitants.

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Répression sociale : des milliers de contrôles CAF déclenchés sur demande policière

26 septembre 2025

La Quadrature du net après avoir dénoncé les dérives de l’algorithme de notation utilisé par la CAF pour sélectionner les personnes à contrôler, aborde la question des contrôles CAF réalisés sur signalements policiers. Utilisée par la police comme arme de répression sociale et politique, cette pratique symbolise l’instrumentalisation par l’État des administrations sociales à des fins de contrôle.

« Au problème politique que soulève l’utilisation d’une institution sociale à des fins de répression policière s’ajoute le fait que cette pratique souffre d’une absence d’encadrement. Ces « signalements » sont réalisés en dehors de tout cadre judiciaire et n’ont, dans les faits, pas à être motivés par la police. Ceci génère un risque de recours aux « signalements » à des fins de harcèlement policier.

Qui plus est, cette procédure est particulièrement opaque. La personne contrôlée n’a ainsi pas connaissance du fait que ses déclarations devant la police, lors d’une garde-à-vue par exemple, peuvent être transmises à la CAF, alors que cette possibilité entre en contradiction avec le principe du secret de l’instruction. Également, en cas de « signalement », la personne visée ignore que son contrôle résulte d’une demande de la police et n’a pas accès aux informations communiquées à la CAF.

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Politique politicienne

26 septembre 2025
fou

Le premier ministre recherche une méthode : « Comment essayer de noyer le poisson » ? Un exemple, il envoie un courrier aux associations d’élu.es, aux parlementaires, aux président.es de régions et de départements, confirmant sa volonté de préparer un projet de loi relatif à la décentralisation. Principal objectif : la clarification des compétences. Les contributions des associations d’élu.es notamment, sont attendues pour le 31 octobre. Comme si l’actualité n’imposait pas d’avancer sur le projet de budget qui est une priorité absolue. Cette façon d’essayer de contourner les vraies difficultés ne mènera nulle part, les député-es attendent le projet de budget du nouveau premier ministre et sa déclaration de politique générale pour les jours qui viennent et la censure est toujours à l’ordre du jour.


Les conséquences de certaines décisions politiques mal préparées peuvent être assez sérieuses. Lorsque Macron décide de supprimer la taxe d’habitation pour faire encore une fois un cadeau aux plus riches. Se rend il compte qu’il va pénaliser les communes qui n’ont plus la relation directe avec les ménages habitants la commune, mais seulement les propriétaires ? A Grenoble il n’y a plus que 38% des ménages qui ont une relation fiscale avec la commune. La taxe d’habitation dépendait du revenu des ménages. Les plus pauvres ne la payaient pas et environ la moitié avait des dégrèvements. Il y a en plus un dégât collatéral inattendu de cette suppression, c’est l’impossibilité pour l’INSEE de rendre une statistique annuelle qui était très importante pour l’année 2022, sur les indicateurs « Filosofi » concernant les revenus déclarés et disponibles des ménages « Le millésime 2021 de Filosofi est le dernier disponible. La production du millésime 2022 qui aurait dû être diffusé début 2025 ne pourra avoir lieu en raison d’une qualité statistique insuffisante des sources. Le dispositif Filosofi repose sur le concept de ménage fiscal qui nécessite notamment de rattacher les foyers fiscaux faisant une déclaration de revenus à un logement. La suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales oblige à avoir recours à d’autres sources pour réaliser cette opération. Les sources fiscales pour 2022 n’ont pas permis de réaliser correctement cette étape avec une qualité statistique suffisante. » https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/serie/s1172

Les banques mondiales financent deux fois plus les énergies fossiles que la transition énergétique

26 septembre 2025

Les grandes banques ont accordé plus du double de financements aux énergies fossiles qu’aux énergies soutenables entre 2021 et 2024. C’est ce que révèle un rapport publié par Reclaim Finance et ses partenaires qui compare pour la première fois à l’échelle mondiale les financements aux énergies fossiles avec leurs alternatives soutenables. L’analyse montre que les 65 plus grandes banques, dont quatre grandes banques françaises, ne sont pas sur la bonne voie pour financer la transition énergétique. Les ONGs les appellent à réduire leurs financements aux énergies fossiles, en mettant fin dès maintenant à ceux à l’expansion et à augmenter considérablement les financements à la transition énergétique.

« Selon le rapport Banking on Business as Usual, entre 2021 et 2024, les grandes banques mondiales ont accordé seulement 1368 milliards de dollars aux énergies soutenables telles que l’éolien, le solaire, et les infrastructures permettant leur développement contre 3285 milliards aux énergies fossiles. Le ratio entre les énergies soutenables et les énergies fossiles est de 0,42:1 : signification de cette présentation, pour chaque euro accordé aux énergies fossiles, seulement 42 centimes ont été alloués aux alternatives soutenables.

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L’évolution de la place des femmes dans les conseils municipaux lors des élections de 2020

26 septembre 2025

Une étude de la Caisse des dépôts sur l’évolution de la place des femmes dans les conseils municipaux lors des élections de 2020. La révision constitutionnelle de 1999 et la loi sur la parité de 2000 ont marqué un tournant dans la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les responsabilités politiques. Vingt ans plus tard, les élections municipales de 2020 révèlent des avancées significatives, mais aussi des disparités persistantes.

Les élections municipales de 2020 ont vu une augmentation notable de la représentation féminine dans les conseils municipaux, atteignant 41,5 % de femmes élues. Cependant, des écarts subsistent selon les rôles : les femmes représentent seulement 17,5 % des maires, 36,4 % des adjoints et 45,1 % des conseillers municipaux. Les communes de moins de 1 000 habitants, non soumises à l’obligation de parité, montrent une représentation féminine de 37,6 %, avec des variations géographiques marquées.

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Diverses actualités

26 septembre 2025
Crieur public

Manifestation et grèves le jeudi 2 octobre. Communiqué intersyndical de la CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires. Aucune réponse concrète aux attentes du monde du travail : l’intersyndicale appelle à une mobilisation massive le 2 octobre ! Pour exiger : L’abandon de l’ensemble du projet de budget. La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes. La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées. Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire. Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.


Sarkozy condamné dans l’affaire du financement par la Lybie, pour association de malfaiteurs. Il a laissé ses proches collaborateurs agir en vue d’obtenir des soutiens financiers de la part du régime libyen pour financer sa campagne à l’élection présidentielle de 2007. Il échappe à la condamnation pour corruption mais pas à la prison. Il est condamné à cinq ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire. La Cour de cassation examinera par ailleurs le 8 octobre son pourvoi dans l’affaire « Bygmalion », portant sur le financement de sa campagne présidentielle de 2012 et pour laquelle il a été condamné en appel à un an de prison dont six mois ferme.


Grenoble : une population jeune et diplômée, une économie dynamique. Suivant une étude de l’INSEE qui la compare à 40 autres villes en Europe. La « city européenne de Grenoble » compte près de 367 500 habitants en 2021 ; elle regroupe 16 communes et 81 % des résidents de Grenoble Alpes Métropole. Sa population est plus jeune et plus diplômée que celle de la zone de référence composée de 40 cities de taille équivalente. Le marché du travail y est dynamique. Bien que le secteur tertiaire non marchand soit majoritaire, concentrant un peu plus d’un tiers des emplois offerts, la city de Grenoble se distingue par le poids significatif des activités scientifiques et techniques.

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Agenda

18 septembre 2025

Vendredi 19 septembre à 19 h à l’arrêt de tram Alsace-Lorraine : rassemblement-fête contre le retour du maire corrompu en face du local de campagne de Carignon


17ème manifestation Equinox Mètis de l’ODTI qui se déroulera notamment le samedi 20 septembre 2025 à partir de midi avec le Couscous Républicain Communautaire habituel. Place Edmond Arnaud à Grenoble.


Du train pour nos montagnes ! 3 et 4 octobre 2025, 2 jours de rencontres et festivités pour réclamer du train pour nos montagnes ! à la Métro, 1 Place André Malraux à Grenoble. Voir ici pour l’inscription et le programme.

Autorisations spéciales d’absences des agentes de la métropole devant le Conseil d’Etat

18 septembre 2025

Plusieurs collectivités locales ont proposé depuis des mois de délivrer des autorisations spéciales d’absences à leurs agentes, pour des congés menstruels lors de règles incapacitantes ou lors d’une interruption de grossesse et certaines rajoutant le congé de deuxième parent.

Les préfectures défèrent systématiquement ces arrêtés au tribunaux administratifs considérant que les autorisations spéciales d’absence (ASA) proposées ne sont pas autorisées par la règlementation ; voir successivement des ordonnances de la justice, l’une le  17 février 2025 contre la Ville de Grenoble et tout récemment la Cour administrative d’appel de Lyon le 11 septembre 2025 qui valide l’ordonnance du tribunal grenoblois contre les décisions du président de la Métro, qui a décidé de faire cassation au Conseil d’Etat, pour essayer de faire évoluer la jurisprudence.

Voici le résumé de l’ordonnance du 11 septembre de la CAA de Lyon :

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Grenoble reste une ville attractive et accueillante…

18 septembre 2025

Malgré les cabales lassantes et rabâchées de certains hommes et femmes politiques concernant la mauvaise image de Grenoble, des articles récents du Dauphiné Libéré sont intéressants … et démentent les sombres propos de personnes qui n’arrivent pas à prendre un peu de hauteur de vue et de réflexion pour parler de la ville de Grenoble.

Le 12/9/2025 et dans le quotidien régional du 15 septembre pour les nouveaux étudiants. Cela confirme ce que nous disent de nombreux habitants qui ne comprennent pas ce Grenoble bashing systématique organisé par certaines oppositions politiques.

 … « 250 nouveaux Grenoblois ont été accueillis dernièrement à la mairie de Grenoble. Parmi eux, P…, Y… et leur fille.

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Perspectives 2025 : l’étude économique et financière sur le logement social

18 septembre 2025

Accroître suffisamment le parc social tout en rénovant massivement les HLM existants est irréaliste, selon l’étude de la Banque des Territoires publiée le 11 septembre 2025.

Les bailleurs sociaux n’ont pas les capacités financières suffisantes pour produire à un rythme élevé des nouveaux logements sociaux chaque année et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, assure l’étude.

Il faut remarquer que l’étude ne s’interroge pas sur la RLS (réduction de loyer de solidarité) qui a depuis 2018 asphyxiée de nombreux bailleurs, surtout ceux qui ont la majorité de leurs logements en QPV. Sans la RLS la situation serait meilleure. C’est plus d’un milliard d’euros qui manque chaque année aux bailleurs. La Cour des comptes avait fait une critique forte de cette décision gouvernementale

Le mouvement HLM demande à la veille de son congrès que le gouvernement suspende la RLS qui étouffe les bailleurs.

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Encore un lobby pour le chauffage urbain par réacteur nucléaire à Grenoble

18 septembre 2025

Les élections municipales approchent et les différents lobbies se réveillent pour avancer leurs pions. Avec le développement, pour l’instant au niveau de prototypes, des petits réacteurs modulaires de faible ou moyenne puissance destinés à produire de la chaleur et ou de l’électricité, les propositions se multiplient. Mais on est encore loin de la production en chaine qui devrait permettre une diminution des coûts. Et l’expertise de l’ASNR sur la sécurité, sur le cycle de combustible et le démantèlement de ce type de petits réacteurs n’est pas faite.

Voilà qu’à Grenoble, certains envisagent de nouveau de réfléchir à une implantation en milieu urbain d’un petit réacteur pour alimenter le réseau de chauffage urbain qui est un des plus importants de France.

Des recherches actives sur de nouveaux concepts de réacteurs de 4ème génération sont présentes à Grenoble au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC). Une startup NAAREA propose un petit réacteur à neutrons rapides à sel fondu issu de ces recherches et un démonstrateur pourrait être présenté d’ici deux ans.

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La contribution des usagers au financement des transports collectifs urbains.

18 septembre 2025

Le 15 septembre 2025, la Cour des comptes rend un rapport sur la contribution des usagers aux transports en commun. Les magistrats de la Cour ont un parti pris très net sur le fait que ce doit être aux usagers de participer fortement à leur financement. Pourtant quand on compare les coûts supportés par les collectivités et l’Etat pour assurer aux voitures particulières et aux camions leurs déplacements sur les voiries, on est proche de la gratuité totale pour ce mode de transport non collectif et qui a des impacts écologiques forts. Pourquoi n’y aurait-il pas une socialisation forte du coût des transports collectifs (pouvant aller jusqu’à la gratuité) qui ont un impact écologique bien meilleur, alors qu’il y en a une pour les transports individuels ?

La vision purement comptable de la Cour des comptes l’empêche d’analyser plus finement le financement des transports collectifs, notamment elle pourrait insister sur la nécessité de laisser aux autorités organisatrices des TC de pouvoir fixer le taux du versement mobilité comme le fait la RATP, au lieu de le bloquer à 2% pour les réseaux hors Ile de France.

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Inscrire l’action publique dans le temps long : le Conseil d’État formule 20 propositions

18 septembre 2025

Une nouvelle publication du Conseil d’Etat, du 10 septembre 2025, dresse un diagnostic des difficultés de l’État à se projeter dans la durée et formule 20 propositions concrètes, destinées aux décideurs publics, pour donner au temps long toute sa place dans l’action publique. Elle clôt un cycle de trois études explorant les grandes dimensions de l’action publique : le territoire dans lequel elle se déploie (étude 2023), l’espace dans lequel elle s’inscrit souverainement (étude 2024) et le temps dans lequel elle se mène (aujourd’hui).

À travers cette étude, le Conseil d’État analyse les obstacles à l’inscription de l’action publique dans le temps long. D’abord, parce que le débat public est aujourd’hui marqué par une polarisation accrue et par la difficulté à élaborer des compromis. L’établissement d’un constat objectivé et partagé, pourtant indispensable pour définir des orientations durables, est de plus en plus difficile.

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Adapter la France à + 4°C: moyens, besoins, financements

18 septembre 2025

Cette étude publiée le 12 septembre 2025, s’inscrit dans la continuité des travaux d’I4CE engagés depuis plusieurs années sur la qualification et la quantification des besoins et des moyens pour l’adaptation en France. Elle propose une vision d’ensemble de ce que l’on peut dire sur ces aspects, basée sur le suivi et l’analyse d’une quinzaine de domaines d’action publique concernés par le changement climatique. Des éléments techniques détaillés, disponibles en annexe, offrent un appui pour approfondir ce rapport.

 Il est urgent que les pouvoirs publics se penchent réellement sur les investissements indispensables pour adapter nos territoires, investissements oubliés dans le projet de budget Bayrou…

« Une dynamique d’adaptation en nette progression ces dernières années mais fragilisée en 2025

Depuis 2020, nous observons une montée en puissance des moyens dédiés à l’adaptation dans tous les domaines d’action publique concernés par le changement climatique. En particulier, la période 2020-2024 a constitué un réel moment d’appropriation des enjeux et de montée en charge des moyens nationaux. À ce jour, nous n’identifions plus d’angle mort évident, même si les montants ou le périmètre couvert restent limités pour certains domaines.

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