Grenoble est en tête pour les déplacements domicile/travail en vélo. En 2020 18,7 % des déplacements domicile travail qui ont été réalisés en vélo, la voiture utilisée par seulement 36% des grenoblois et les transports en commun 28 %.
L’évolution depuis 2014 montre la forte pénétration du vélo, la diminution de la voiture mais la stagnation des transports en commun.
Pas de transport
Marche à pied
Deux roues
Voiture
Transport en commun)
Grenoble 2014
2,7%
14,3%
15,0%
39,9%
28,1%
Grenoble 2020
3,2%
13,3%
19,4%
36,1%
27,9%
Noter que 57 % des actifs grenoblois travaillent à Grenoble et pour le reste essentiellement dans d’autres communes de l’Isère.
A l’initiative de l’association France Palestine Solidarité, une manifestation est organisée à Grenoble à 14 h 30 samedi 4 novembre 2023 Place Félix Poulat pour exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza ainsi que la levée du blocus pour apporter les aides humanitaires indispensables aux populations palestiniennes.
Voici un extrait de l’appel, à manifester, soutenu par de nombreuses associations et mouvements dont l’ADES :
« L’armée israélienne soumet la Bande de Gaza à des bombardements d’une violence inouïe et à un blocus total qui prive la population d’eau, de nourriture, de médicaments. Les hôpitaux, lorsqu’ils fonctionnent, opèrent aujourd’hui sans anesthésiques.
En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons ainsi qu’à un bouclage du territoire.
Nous demandons un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée immédiate du blocus. Nous exigeons que la France s’engage activement dans ce sens.
La fin de l’année approche; lors des deux réunions du conseil municipal de Grenoble de novembre et décembre sera traitée la situation des finances pour la fin de l’année 2023, puis le vote du budget 2024.
Lors du conseil du 13 novembre 2023, sera présentée et votée la décision modificative n°2 pour le budget principal et sera organisé un débat obligatoire sans vote du Rapport d’orientation budgétaire pour le budget 2024. Le 11 décembre le conseil adoptera son budget prévisionnel pour l’année 2024.
L’opposition de droite et macroniste crie au loup, du fait du non versement dès 2023 de la somme de 37 millions d’euros de recettes d’investissement inscrite au budget primitif 2023 concernant la vente des actions de Grenoble Habitat à une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, la Métro et la ville de la Tronche qui détiennent des actions minoritaires s’y étant opposées. Ce refus a malheureusement été soutenu par tous les groupes politiques grenoblois hors majorité municipale. Ceux-ci ont donc voté contre l’intérêt financier de la ville de Grenoble qui ne pourra malheureusement pas tout de suite intégrer le produit de la cession de ses actions dans sa section investissement. C’est particulièrement dommage que des élu.es grenoblois.es, y compris ceux de gauche traditionnelle et les ex UMA jouent contre l’intérêt de leur ville pour de simples raisons politiciennes, de la rancœur ou un suivisme un peu aveugle du président métropolitain et de son cabinet, lequel avait souhaité seulement recapitaliser Grenoble Habitat à hauteur de 7 millions d’euros, ce qui n’était pas acceptable pour l’avenir de GH, de ses locataires et de son personnel.
Afin de garantir des actions ciblées et adaptées aux besoins réels des publics accueillis, des études sont réalisées par l’Observatoire Social de la ville et du CCAS de Grenoble qui définissent des profils sociodémographiques des familles grenobloises.
A l’occasion de la réhabilitation de la crèche la Voie Lactée, rue de Stalingrad, l’Observatoire social apporte des précisions sur les profils des familles grenobloises avec notamment l’augmentation de familles monoparentales qui sont d’avantage exposées à la pauvreté que l’ensemble des ménages ; le taux de pauvreté atteint 32 % pour les familles monoparentales, contre 20 % pour l’ensemble des ménages.
« En 2020, le territoire grenoblois comptait 4 875 enfants âgés de moins de 3 ans. On remarque une baisse du nombre de naissances enregistrées à Grenoble. En 2021, pour 1 000 habitant-es, Grenoble enregistre en moyenne 11 naissances.
Grenoble célèbre les 80 ans de sa Libération. Cela débutera par l’anniversaire de la remise de la Croix de la Libération à la ville de Grenoble le 5 novembre 2023 – 11h à l’Esplanade des communes Compagnon de la Libération, Place Paul Mistral. A l’occasion des 80 ans de la Libération de Grenoble, la Ville organise une grande année d’évènements afin de faire vivre la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, et transmettre des valeurs de paix et de résistance. La Ville a préparé un programme ambitieux tourné vers le grand public, en particulier les enfants et les jeunes, qui s’étalonne de novembre 2023 jusqu’en 2025. L’accent sera mis sur les femmes dans la Résistance, trop souvent oubliées, et sur les populations étrangères ou immigrées. Les villes jumelles de Grenoble, avec qui elle partage ces mêmes valeurs de paix et de résistance prendront également part à la programmation des 80 ans de la Libération.
Une avancée du Conseil Constitutionnel pour la défense de l’environnement. A l’occasion d’une QPC (question préalable de constitutionnalité ), le conseil constitutionnel pose un principe nouveau et important de notre droit : « Il découle de l’article 1er de la Charte de l’environnement éclairé par le septième alinéa de son préambule que, lorsqu’il adopte des mesures susceptibles de porter une atteinte grave et durable à un environnement équilibré et respectueux de la santé, le législateur doit veiller à ce que les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne compromettent pas la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins, en préservant leur liberté de choix à cet égard.Les limitations apportées par le législateur à l’exercice du droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé doivent être liées à des exigences constitutionnelles ou justifiées par un motif d’intérêt général et proportionnées à l’objectif poursuivi. »
Les 10-11 et 12 novembre à la Plaine Saint Denis les 8émes rencontres nationales des lanceurs d’alerte. Défense de l’environnement, de la santé, de nos libertés, de la solidarité… nous citoyen.nes savons combien le rôle de l’alerte et de ceux qui la portent est de plus en plus essentiel dans notre société. C’est pourquoi les rencontres annuelles des lanceurs d’alerte se dérouleront en public (entrée libre) à la MSH Paris Nord, à La Plaine Saint-Denis.
L’INSEE recommande de comparer les données issues des référendums tous les 5 ans et non année après année. Mais en raison de perturbations dues au Covid, l’INSEE a demandé de retenir 2009, 2014 et 2020 pour les comparaisons.
Alors que la population de Grenoble évolue assez peu, il y a par contre des évolutions importantes dans de nombreux quartiers.
Entre 2009 et 2014 : les quartiers qui ont augmenté leur population de plus de 10 % : Jean Macé, Lustucru, Ile Verte Saint Roch, Aigle, Championnet, Drac-Ampère, Eaux Claires-Painlevé, Peretto, Alpins, Valmy, Jeanne d’Arc, Jouhaux, Paul Cocat, Teisseire, Vigny-Musset.
Les quartiers qui ont diminué de population de plus de 10 % : Esplanade, Grenette, Mistral, Reyniès, Poterne, Malherbe, Les Trembles, Baladins, Village Olympique Sud.
Entre 2014 et 2020 : les quartiers qui ont augmenté de population de plus de 10 % : Jean Macé, Esplanade, Préfecture, Gustave Rivet, Reyniès, Beauvert, Village Olympique Sud.
Les quartiers qui ont diminué de population de plus de 10 % : Gare, Lustucru, Saint Laurent-Lavalette, Jean Jaurès, Hubert Mutualité, Clinique Mutualiste, Mistral, Abry, Alpins, Les Trembles, Arlequin.
La Métro estimait qu’elle n’avait pas à payer ces bornes. Elle contestait le calcul effectué lors du transfert de charges en 2015 lors de sa prise de compétence concernant la voirie. Depuis 2018, la Métro avait diminué d’autorité 367 904 € du montant de l’attribution de compensation (AC) de la ville de Grenoble.
La Ville de Grenoble a attaqué en justice la délibération de la Métro diminuant d’autorité son AC.
Le 29 novembre 2021, le tribunal administratif de Grenoble a annulé la délibération de la Métro du 21 décembre 2018 en tant qu’elle fixe le montant de l’attribution de compensation définitive devant être versée à la commune de Grenoble au titre de l’année 2018 et a enjoint à Grenoble Alpes Métropole de rembourser à la commune de Grenoble les sommes de 188 241 euros et de 179 663 euros illégalement déduites du montant de l’attribution de compensation versée à cette commune en 2018.
A compter du 6 novembre 2023, le stationnement sur voirie des quartiers Chorier-Berriat et Europole deviendra payant. Le stationnement des résident.e.s restera au coût de 12 € par mois, 9 € pour 7 jours et 3 € pour un jour. Cette nouvelle zone payante sera réglementée en zone verte. En 2024 le quartier de l’Ile Verte deviendra aussi totalement payant.
Cette extension du stationnement payant répond aux obligations du Plan de déplacements urbains (PDU) de l’Agglomération Grenobloise mais également à plusieurs objectifs :
faciliter le stationnement des résident-es, qui bénéficient d’un tarif préférentiel ;
favoriser la rotation des véhicules en lien avec les activités du centre-ville ;
limiter le stationnement des travailleurs et travailleuses venant stationner en voiture la journée ;
encourager les alternatives à la voiture individuelle pour les déplacements (transports en commun, vélo, covoiturage, marche à pied, autopartage, etc.).
La Ville a proscrit dès 2019 l’usage de produits phytosanitaires chimiques dans l’entretien de ses espaces verts. Les technicien.n.es municipaux développent de nouvelles méthodes de travail où les engrais organiques se substituent aux engrais chimiques.
Pour essayer d’interdire l’usage de pesticides sur des parcelles privées, le 22 février 2021, le maire de Grenoble avait pris un arrêté qui considérait les substances phyto-pharmaceutiques rejetées en dehors des parcelles privées comme des déchets (or il y a toujours des rejets de pesticides au-delà de la parcelle). Avec cet arrêté, le maire peut utiliser son pouvoir de police en matière de troubles de voisinage et de dépôt de déchets.
Le préfet de l’Isère avait déposé un référé qui a suspendu cet arrêté. Voir ici.
Trois collectifs, « Grenoble Citoyenne », Alternatiba Grenoble et le Collectif pour la gratuité des transports publics de l’agglomération grenobloise ont envoyé, le 13 octobre 2023, une lettre ouverte à M. Sylvain Laval, Président du SMMAG, M. Jean-Paul Trovéro, Président de M’TAG et M. Michael Guthmuller, Directeur Général de M’TAG pour critiquer la campagne de lutte contre la fraude dans les transports publics de l’agglomération grenobloise. Ils rappellent leur campagne pour la gratuité et le développement rapide du RER grenoblois.
« Nous souhaitons par ce courrier réagir à la campagne que vous menez ces dernières semaines pour lutter contre la fraude. Nous considérons, visiblement nous ne sommes pas les seuls au vu des nombreuses réactions recueillies ici ou là, que cette campagne stigmatise les jeunes et les personnes qui pour une raison ou une autre ne peuvent pas s’acquitter du prix du ticket.
Après l’expérimentation d’un dispositif d’interpellation et de votation citoyenne entre 2016 et 2018, la ville de Grenoble a lancé, par une délibération du 14 juin 2021, un nouveau dispositif d’interpellation citoyenne comportant trois niveaux : la médiation d’initiative citoyenne, l’atelier d’initiative citoyenne et la votation d’initiative citoyenne. Pour l’instant seul le premier niveau a été utilisé par les habitants.
En septembre 2022, le service de la mission de démocratie locale avait rédigé un rapport d’évaluation de la première année de fonctionnement de l’interpellation citoyenne.
Le rapport d’évaluation pour la deuxième année, rédigé par A. Gonthier, chargé de mission Interpellation citoyenne, vient d’être rendu public.
A l’occasion de la journée du 10 octobre 2023, journée internationale de la lutte contre le sans-abrisme, Strasbourg, Rennes, Bordeaux, Paris, Grenoble et Lyon seront les premières villes à déposer des recours pour que l’État assume enfin ses obligations en matière de prise en charge des personnes contraintes de dormir à la rue. Les maires de ces communes l’ont annoncé dans une tribune publiée dans le quotidien Libération.
Confronté.es à un nombre de personnes à la rue qui s’accroit énormément, ces élu.es affirment réagir en ouvrant des gymnases, des écoles ou des centres d’accueil tout en soulignant que leurs actions ne peuvent se substituer ni pallier un système national défaillant, irrespectueux des droits humains fondamentaux.
Ils souhaitent trouver des solutions opérationnelles, efficaces, pérennes et appellent l’État à refonder le système d’hébergement d’urgence, en assumant leur coût et en réfléchissant à leur définition avec les collectivités et les associations.
Il s’agit de recours gracieux aux préfets, en demandant le remboursement des dépenses mises en œuvre par ces collectivités pour pallier la carence de l’État en matière d’hébergement d’urgence.
La ville de Grenoble adopte un nouveau règlement des terrasses.Un nouveau Règlement des occupations commerciales sur le domaine public des activités sédentaires entrera en vigueur le 1er décembre 2023. Il fait suite à plusieurs mois d’information et de consultation auprès des partenaires locaux : l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de l’Isère, l’association des commerçant-es Label Ville et les unions de quartiers. Ce travail s’inscrit dans le cadre de la récupération du pouvoir de police de circulation et de stationnement par la Ville de Grenoble en 2021.Les principales évolutions de ce règlement porteront sur : des horaires uniques pour l’ensemble des terrasses ; l’uniformisation de la durée des autorisations ; l’affichage du plan des terrasses afin d’améliorer la lisibilité des autorisations accordées par la Ville.
Que va devenir l’îlot République à Grenoble ? Début octobre a eu lieu le lancement de la résidence d’architecte sur l’îlot République, afin d’imaginer le devenir de cet édifice emblématique de l’architecture des années 1970. Le bâtiment accueille notamment l’office du tourisme, la bibliothèque centre-ville, la poste, et la maison de la montagne. La Maison de l’Architecture de l’Isère, en partenariat avec la Ville de Grenoble et en collaboration avec Grenoble Alpes Métropole, a lancé une initiative destinée à imaginer l’avenir de ce bâtiment emblématique de la Ville. La résidence d’architecte se tient depuis le 3 octobre et jusqu’au 15 décembre 2023. Les architectes, sélectionné-es pour leur créativité et leur expertise, se sont installé-es directement sur place, pour s’immerger complètement dans leur sujet d’étude et bénéficier d’une grande visibilité, attirant ainsi l’attention du public de passage et des riverain-es.
Projet de Loi de Finance (PLF )2024 : un grand nombre de dispositions concerneront les collectivités. Le « marathon budgétaire » a débuté le 10 octobre, à l’Assemblée nationale, avec l’examen en commission de plus de 2.900 amendements sur la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2024. Refonte des redevances des agences de l’eau, réforme des zones de revitalisation rurale, ajustement des modalités de certaines dotations, nouvelle exonération de taxe foncière pour les logements sociaux anciens, minoration des variables d’ajustement… Une kyrielle de mesures financières et fiscales sont à surveiller de près, compte tenu de leur impact potentiel sur les collectivités. Revue de détail.
En 1925, Grenoble accueille l’Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme. Elle a attiré plus d’un million de visiteurs et visiteuses en 5 mois. De cette manifestation demeurent deux éléments majeurs du paysage urbain grenoblois : le parc Paul Mistral et la Tour Perret Grenoble, un belvédère urbain de 90 mètres de haut, désigné du nom de son architecte, permet l’observation des montagnes. Celle-ci, est qualifiée de chef d’œuvre par les historiens et historiennes de l’architecture et classée Monument historique. C’est la première tour en béton armé au monde en 1925. Elle marque le début d’un changement architectural majeur dans la ville par l’introduction du béton armé ainsi que l’expansion urbaine de la ville, jusque-là corsetée par ses remparts.
Comme l’indique Jérôme Soldeville, conseiller délégué à l’Histoire de Grenoble, la figure de la tour est présente dans l’histoire de la ville depuis l’Antiquité. Au XVIIIe on la nommait la ville aux cent tours. La tour de Perret s’inscrit dans cet héritage. C’est une tour pour regarder les montagnes notait-il dans un article de la Revue de l’Architecte, un ouvrage conçu comme un belvédère urbain d’observation des montagnes. Voir de haut et de loin, c’était une veille occupation à Grenoble. Telle était déjà la fonction du clocher de la collégiale Saint-André construite après l’innovation de 1219.
Lors du conseil de Métro du 7 juillet 2023, une délibération procédait à la nomination d’administrateurs représentants la métropole dans la SEM GEG, mais en n’appliquant pas le pacte d’actionnaire signé entre la Métro et la ville de Grenoble le 1er juin 2018, au motif que ce pacte n’aurait pas d’existence légale.
Comme la Métro ne paye les actions qu’à tempérament durant 25 ans, le pacte d’actionnaire prévoit que la commune de Grenoble conserve le pouvoir de désigner jusqu’en 2024 quatre des cinq administrateurs de Grenoble Alpes-Métropole, parmi les conseillers métropolitains également conseillers municipaux, proportion réduite au fur et à mesure des échéances de paiement suivantes (2030, 2036 et 2042).
La Ville de Grenoble et deux administratrices de GEG ont déposé un recours en annulation de la délibération du 7 juillet 2023 et un référé suspension estimant qu’il y avait urgence et des moyens sérieux d’illégalité pour suspendre la désignation des deux représentants de la Métro au conseil d’administration de GEG.
Le juge des référés s’est contenté d’estimer qu’il n’y avait pas urgence pour refuser la suspension. Restera le jugement au fond à venir dans deux ans peut être….
Des délibérations ont été adoptées au début du conseil municipal du 25 septembre 2023 dont quatre en référence au bouclier social et climatique adopté lors du vote du budget 2023 et une concernant l’action sociale, présentée par Nicolas Kada, adjoint au maire : le renouvellement des projets sociaux des dix Maisons des habitants de Grenoble.
Les quatre délibérations en référence au bouclier social et climatique :
Un scenario souhaitable du système alimentaire et agricole pour 2050 à l’échelle du Projet Alimentaire Inter Territorial (PAiT) de la grande région grenobloise, présenté par les adjoint-es Antoine Back et Salima Djidel
Élaboration d’une stratégie de la Ville de Grenoble pour une alimentation durable, éthique, inclusive et résiliente présentée par Antoine Back.
Engagement de la Ville de Grenoble dans le projet d’expérimentation « Territoire zéro exclusion énergétique » présenté par Nicolas Kada et Vincent Fristot, adjoints.
Ouverture de l’école du vélo de Grenoble présenté par Djamel Wazizi, conseiller délégué.
En reprenant quelques actions que nous avons menées nous constatons que nous avons permis des économies substantielles au bénéfice des usagers, des contribuables, des biens communs et des collectivités publiques.
Mais nous constatons aussi qu’il nous a fallu souvent nous opposer à des jugements du tribunal administratif de Grenoble très tardifs, voire ne respectant pas un délai raisonnable, et dont une dizaine d’entre eux ont été jugés irréguliers et ont dû être annulés par la cour administrative d’appel ou le Conseil d’Etat.
Nos actions ont toujours visé à retrouver l’argent public, l’argent des contribuables, l’argent des usagers, qui ont été détournés de leurs objets publics. C’est pour cela que nous avons agi en droit pour défendre nos droits.
Le taux de la taxe foncière communale va fortement augmenter ; il n’avait pas évolué à Grenoble depuis 2010, soit 14 ans sans augmentation. C’est à l’issue de longues réflexions que cette décision a été prise par le conseil municipal, qui a consacré trois séances de conseil à examiner les contraintes et les projets budgétaires avant de la voter.
Le propriétaire d’un logement paye, en plus de la part communale, la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères), la part intercommunale et deux taxes pour l’EPFLD et pour la GEMAPI qui sont de niveau moindre. En 2023, sur cet ensemble, seul le taux communal va évoluer.
Les propriétaires habitants (38% seulement des ménages grenoblois) subiront cette augmentation mais avec une baisse beaucoup plus importante de leur taxe d’habitation, dans leur grande majorité. Les ménages résidents qui sont locataires, en nombre bien plus important que les propriétaires, ne participent plus au financement direct du budget municipal. Il faudrait réformer en profondeur la fiscalité locale pour retrouver le sens de l’impôt comme contribution de chaque ménage habitant selon ses moyens.
Un des adjoints aux sports* du maire de l’époque, annonce, le 6 mai 1989, à peine élu, qu’il entraînerait en septembre 1989 l’équipe de l’Université de Pretoria en Afrique du Sud, en plein apartheid. « L’Université de Pretoria m’a invité à entraîner son équipe pendant quinze jours en septembre et j’ai accepté parce que je ne suis ni raciste, ni antiraciste, ni antisémite, ni rien du tout. Je suis sportif, je joue au rugby et pour le bien du rugby, j’irai là-bas sans aucune autre forme de pensée », justifie-t-il avant d’ajouter : « Nous, on ne sait pas ce que c’est que l’apartheid. Pour nous il y a en Afrique du Sud des joueurs de rugby qui sont les meilleurs du monde et on a envie d’apprendre à jouer comme eux ».
Nous interpellons publiquement cet élu le 6 mai 1989, son maire, en demandant à cet adjoint aux sports de la ville de Grenoble de renoncer à aller entrainer une équipe universitaire de l’apartheid en Afrique du Sud, alors qu’en tant qu’adjoint il représente la ville de Grenoble, Compagnon de la Libération, qui a lutté contre les nazis, le racisme et la collaboration.