Sous forme de série, chaque semaine, sont proposés des extraits de ce travail de recherche effectué par Josselin SIBILLE en 2012.
11. Les comités Malville : du mouvement écologiste au mouvement anti-nucléaire
La dernière lutte autour de laquelle s’opère le rassemblement du mouvement écologiste est assurément la lutte anti-nucléaire. La première manifestation contre le nucléaire dans la région a lieu en 1971 devant la centrale du Bugey dans l’Ain. Plusieurs militants grenoblois participent alors au rassemblement[1] dont VRA publie un bref compte rendu.[2] Le 18 mai 1973 une conférence organisée par la FRAPNA et intitulée « l’énergie nucléaire : âge d’or ou impasse écologique ? » réunit plusieurs centaines de personnes. Il faut cependant attendre 1974 et la publication de la Main dans le trou du fût pour que la contestation du nucléaire commence à s’implanter concrètement à Grenoble.
La Cour des comptes vient de rendre, le 13 mai 2024, une étude sur l’organisation territoriale française des soins de premier recours qui recouvrent, outre les soins des médecins généralistes et de quelques spécialistes accessibles en accès direct, les pharmaciens, les soins infirmiers et de kinésithérapie, les soins dentaires ou encore ceux assurés par les orthophonistes ou les psychologues.
L’accès à ces soins s’avère de plus en plus difficile avec le développement de véritables « désert médicaux ». Dans certains territoires, le taux de patients sans médecin traitant peut ainsi représenter jusqu’au quart des patients et le taux de passages aux urgences sans gravité particulière atteindre 40 %. Face à cette situation, la Cour des comptes fait 7 recommandations.
« Des évolutions décevantes dans les conditions d’accès aux soins
Ouverture de « la Correspondance », tiers lieu d’urbanisme transitoire à Grenoble. Depuis le premier weekend de mai, la Correspondance a ouvert ses portes au grand public. C’est un tiers-lieu d’occupation transitoire situé sur la partie Sud de l’ancienne École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ex ESPE – IUFM). Elle a pour but d’occuper ce bâtiment pour faire vivre le quartier en attendant de futurs travaux. Le tout en permettant à plusieurs associations culturelles, d’éducation populaire et de solidarité de faire émerger leurs projets dans ces locaux. Parmi les associations et organisations qui ont investi les lieux, on retrouve : l’Elefan (supermarché solidaire), Sicklo (livreur à vélo éthique), CNous (collectif de danse), Big Bang Ballers (association sportive), Retour de Scène (musiques actuelles), L’étincelle (lieu d’accueil et de répit géré par la Ville), ou encore la SCOP Au bon sens des mets (repas bio & locaux). Elles vont occuper ces lieux en ayant leurs bureaux bien sûr, mais également par un accueil du public et l’organisation de nombreux événements tout au long de l’année.
Commission d’enquête sénatoriale sur l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier. Avec l’explosion simultanée de l’offre et de la demande, plus aucun territoire, plus aucune catégorie sociale ne sont épargnés – et les outre-mer, victimes de leur situation géographique, sont particulièrement pénalisés. Le trafic s’infiltre partout, avec pour corollaire une violence exacerbée ; dans le même temps, il mute sous l’effet d’une ubérisation qui témoigne de l’extrême rationalité économique des trafiquants.
Comment faire un potager quand tous les sols sont pollués ? Quoi de plus sain qu’un légume sorti de son propre potager ? Et pourtant, ces petits bouts de terre que l’on a rendu nourricière sont soumis à de multiples pollutions. On ne peut les éviter, il faut désormais vivre avec, nous dit Bertille Darragon dans son ouvrage Jardiner dans les ruines, quels potagers dans un monde toxique ? (ed. Écosociété). Elle nous explique ainsi comment faire avec toutes ces pollutions — aériennes, chimiques, plastiques, radioactives, aux métaux lourds… Mais nous incite aussi à nous indigner contre cet état de fait. Une somme de conseils pratiques et de réflexions jardinières, issus de recherches approfondies, de dix ans passés à cultiver des terrains délaissés et à se former auprès de maraîchers. Ces réflexions sont utiles pour les Grenoblois dont les sols et la nappe phréatique sont pollués par des années de décharges diverses venant notamment de la chimie du sud grenoblois.
Recherche assesseurs pour l’élection européenne du 9 juin 2024 : Les assesseurs jouent un rôle essentiel pour le bon déroulement de la tenue des 82 bureaux de vote à Grenoble. Une heure d’information-formation des assesseur-es se tiendra en mairie préalablement au déroulement du scrutin. Inscription sur le site de la ville, à l’accueil en mairie ou par téléphone au : 04 76 76 36 36.
Vallée du silicium, dans quel type de matérialité sommes-nous ?Alain Damasio, Ed. Seuil, coll. Albertine, 20 euros.
Travailler sans patron, halte au pessimisme, car les Scop et collectifs de production autogérée reviennent, Simon Cottin-Marx et Baptiste Mylondo, Ed. Folio, coll. Actuel, 9,40 euros.
16 ans, résistant…tout est dit. Robert Birenbaum, Ed. Stock, coll. Essais et Documents, 18,50 euros.
Pillages, docu-fiction en BD sur la pêche illégale dans les eaux africaines, Maxime de Lisle et Renan Coquin,Ed. Delcourt 17, 95 euros.
A signaler pour lire en bibliothèque l’énorme ouvrage de Florence Haegel et Simon Persico : « Partis Politiques », Editeur Bruylant, (85 euros, plus de 1000 pages)
Enfin le conseil municipal se tiendra lundi dans la salle rénovée du Conseil de l’Hôtel de Ville, après qu’elle ait été incendiée le 30 septembre 2019, et été longtemps en travaux. Les responsables de cet incendie criminel n’ont pas été retrouvés.
Le conseil municipal retrouve enfin le lieu normal de ses délibérations et le public pourra plus facilement être présent pour suivre les séances des conseils, il restera possible de suivre les débats par internet.
La séance démarrera à 15 h par le compte rendu du maire en application de la délibération de délégation de pouvoirs que lui a donné le conseil municipal en début de mandat le 3 juillet 2020.
Lors du conseil municipal du 13 mai 2024, une délibération précise quels vont être les travaux de réaménagement du secteur Sainte-Claire, Notre-Dame, Antiquaire, et des entrées du secteur Hauquelin, Vieux Temple et Très Cloîtres, qui atteindront plus de 2 millions d’euros à partager entre la ville et la Métro.
La Métropole exerce sur l’ensemble de son territoire les compétences voirie et aménagement des espaces publics dédiés aux modes de déplacement urbain. Le Conseil métropolitain a fixé les critères et modalités de calcul des fonds de concours appelés auprès des communes en matière d’espaces publics et de voirie.
La commune est appelée à financer le projet par fonds de concours consacrés à l’embellissement, le réaménagement ainsi qu’à participer au financement de la co-maîtrise d’ouvrage (espaces verts/éclairage public).
La ville de Saint-Egrève a mis en place en 2023 un observatoire dynamique de la biodiversité, en partenariat avec deux associations de protection de la biodiversité : la Ligue de Protection des Oiseaux et Gentiana qui participe à la préservation du patrimoine naturel végétal de l’Isère. Le développement d’un observatoire de la biodiversité à une échelle très locale permet d’améliorer la connaissance naturaliste du territoire.
Les objectifs de cet observatoire dynamique de la biodiversité sont multiples : c’est un état des lieux de la biodiversité locale, participant à l’évaluation des impacts environnementaux des politiques publiques mises en place. Il aide aussi les acteurs locaux à prendre les bonnes décisions pour la préservation du patrimoine naturel. Il permet enfin de sensibiliser les habitants aux enjeux de la biodiversité sur leur territoire.
Accessible en ligne, les habitants peuvent participer au projet en faisant le recensement de trois espèces spécifiques, très présentes sur le territoire de la commune : le moineau, le hérisson et l’écureuil.
Le plan gouvernemental supprime l’indicateur d’usage des produits phytosanitaires, le Nodu et le remplace par un outil de mesure contesté, notamment par un travail scientifique qui vient d’être publié. Une vingtaine de chercheurs et d’ingénieurs des universités et des organismes publics de recherche – dont une majorité de membres du conseil scientifique du plan Ecophyto – montrent que le nouvel indicateur adopté HRI-1 est un trompe-l’œil. Non seulement, écrivent-ils, le nouvel indice « n’est pas supposé quantifier strictement l’usage des produits de protection des plantes et refléter de manière adéquate les changements de leurs usages », mais « il ne reflète pas les risques induits » par ces usages. « Nos résultats suggèrent fortement que HRI1 ne parvient pas à suivre adéquatement les objectifs de la directive sur l’utilisation durable des pesticides.
L’association Vivre Ici Vallée du Rhône Environnement qui a obtenu l’annulation du projet de la ZAC Inspira signale que la lecture du dernier avis (le 5ème !) délivré par l’Autorité environnementale (Ae) en date du 25/04/2024 est très instructive. « Elle nous apprend, notamment, que « le projet n’affiche pas d’effort de limitation de l’artificialisation, ne serait-ce qu’au travers des cahiers des charges imposées aux entreprises. Pour l’Ae, outre que le Sraddet n’est pas encore adopté, la limitation de l’artificialisation doit être systématiquement recherchée, au-delà du seul objectif de respecter les limites réglementaires »
Rappelons que sur ce dossier la commission d’enquête, présidée par Gabriel Ullmann, avait unanimement émis un avis défavorable en juillet 2018. Sur la sollicitation du président du département, président d’Inspira, le préfet de l’Isère avait alors demandé la radiation de M. Ullmann des fonctions de commissaire enquêteur, devenue effective le 6 décembre 2018. Une semaine plus tard, le préfet de l’Isère déclarait l’utilité publique du projet et accordait l’autorisation environnementale d’aménager le site.
L’inspection générale des finances (IGF) avait rendu en octobre 2023 un rapport confidentiel sur l’investissement des collectivités. Ce rapport avait été commandé le 26 juin 2023 par la Première ministre de l’époque qui avait la responsabilité de la planification écologique. Le nouveau gouvernement est en train d’abandonner cette planification en se concentrant uniquement sur les diminutions des dépenses de l’Etat et des collectivités, sans rechercher de nouvelles recettes indispensables à la réalisation des investissements nécessaires à la transition climatique.
L’IGF évalue à 21 milliards d’euros par an l’investissement que devront consacrer les collectivités territoriales à la transition écologique d’ici à 2030. Elles devraient dégotter 15 milliards d’euros pour la réduction des gaz à effet de serre et 6 milliards d’euros pour « l’adaptation au changement climatique et la préservation de la qualité de vie et des écosystèmes ».
Représentant un tiers des investissements totaux, le poste de dépenses le plus coûteux serait celui de la rénovation énergétique des bâtiments avec 7 milliards d’euros par an. Suivent quatre autres postes dont le coût se situe entre 2,2 et 2,6 milliards d’euros : les pistes cyclables, le transport ferroviaire, les réseaux d’eau et d’assainissement ou encore le recyclage des friches et la renaturation.
Sous forme de série, chaque semaine, sont proposés des extraits de ce travail de recherche effectué par Josselin SIBILLE en 2012.
10. La lutte du plateau du Peuil
En même temps que la bataille de la Colline Verte, un autre conflit contribue lui aussi – mais dans une moindre mesure – à l’émergence du mouvement écologiste grenoblois. Il s’agit de la lutte contre l’implantation d’un champ de tir sur le plateau du Peuil. On le verra, beaucoup d’éléments de ce conflit rappellent la Colline Verte. Dans les faits, ces deux conflits ne sont pas isolés l’un de l’autre et nombreux sont les militants qui manifestent à la fois sur la Colline Verte et sur le plateau du Peuil. L’affaire débute en juin 1974, lorsque la municipalité de Claix, située au sud de l’agglomération grenobloise, apprend que l’Armée et la Direction départementale de l’équipement envisagent d’installer un centre de tir sur le plateau du Peuil. Situé sur la partie haute de Claix, à environ 1 000 mètres d’altitude, il constitue « un lieu de promenade d’accès facile aux portes de la grande ville »[1]. À l’instar de la Colline Verte, le plateau figure lui aussi parmi les zones à protéger définies dans le SDAU de 1973. Une pétition ouverte en mairie contre l’ouverture du champ de tir recueille 1 500 signatures. Un comité de défense est constitué. Il réunit à la fois des représentants de la municipalité, des habitants et agriculteurs de la commune, ainsi que des militants écologistes. Les raisons de s’opposer au champ de tir sont nombreuses : outre la pollution de l’eau potable qui pourrait en résulter, les militants invoquent la sauvegarde de la nature, de la qualité de la vie, et la préservation des intérêts agricoles et forestiers des habitants.
Après les conclusions très défavorables de l’enquête publique, les lobbies pro-câble s’agitent pour essayer de faire pression sur le préfet de l’Isère de déclarer tout de même d’utilité publique ce projet bien mal en point
Une des questions qui se posent, c’est de comprendre les conséquences financières pour le SMMAG si le projet est abandonné. Le SMMAG doit certainement y travailler car même s’il voulait pouvoir relancer la DUP, il se rend forcément compte qu’elle n’est pas facile à établir et par surcroît doit entrer dans des procédures judiciaires longues, dont l’issue ne lui serait pas forcément favorable.
Le contrat passé par le SMMAG avec le groupement Poma, Groupe 6 et EGIS RAIL en février 2020 et amendé en juin 2021 stipule :
Par décision du 7 mai 2024, l’ASN a autorisé la mise en service du réacteur EPR de Flamanville. Cette autorisation permet à EDF de charger le combustible nucléaire dans le réacteur et de procéder aux essais de démarrage puis à l’exploitation du réacteur.
Cette autorisation conclut l’instruction menée par l’ASN, avec l’appui de l’IRSN, de la demande d’autorisation d’EDF. L’ASN a également contrôlé la construction du réacteur et a ainsi mené près de 600 inspections au cours de celle-ci.
L’autorisation délivrée par l’ASN est accompagnée de prescriptions techniques qui :
encadrent la réalisation et le suivi des essais de démarrage de l’installation après le chargement du combustible nucléaire dans le réacteur ;
précisent les modalités de prise en compte du retour d’expérience de l’exploitation des autres réacteurs de type EPR dans le monde ;
définissent l’échéance de remplacement des échangeurs entre les circuits de réfrigération intermédiaire (RRI) et d’eau brute secourue (SEC) afin d’assurer, sur l’ensemble de la durée de vie de l’installation, un niveau de performance suffisant ;
définissent l’échéance du remplacement des corps de deux soupapes de protection des circuits secondaires principaux.
Autisme : pour une école accessible à toutes et tous, Grenoble met en place un Dispositif d’Auto Régulation (DAR). Après l’Unité Enseignement Élémentaire Autisme (UEEA) à l’école Ampère en 2021 et l’Unité d’Enseignement Maternelle Autisme (UEMA) en 2022 à l’école maternelle Buffon, la Ville de Grenoble possède désormais un dispositif d’autorégulation (DAR) afin de répondre aux besoins spécifiques des enfants atteints de troubles du spectre autistique et de leur offrir un environnement adapté à leur développement. Il se trouve à l’école Elisée Chatin depuis la rentrée scolaire 2023.
« Ici, demandez Angela » : Grenoble met en place un dispositif pour venir en aide aux femmes victimes de harcèlement. Demandez Angela », un dispositif pour toutes les femmes victimes de harcèlement, mis en place par la municipalité et lancé ce lundi 6 mai. Celles qui font face à du harcèlement peuvent trouver de l’aide chez les patrons et employés de bars ou restaurants, qui sauront leur venir en aide. Alors, pour venir en aide à ces femmes, la municipalité grenobloise, en partenariat avec l’association « Issue de Secours », met en place un dispositif : Angela étant un nom de code : quand une femme est victime de violences, elle peut s’en plaindre au patron de l’établissement. Une pastille « Demandez Angela » qu’on peut désormais trouver sur la devanture de 135 établissements grenoblois.
Le Cabaret Frappé revient du 7 au 11 juillet au Jardin de Ville. Depuis 25 ans, la Ville organise le Cabaret Frappé. Il se démarque des nombreux festivals d’été par son lieu et sa dimension 100% gratuite, permettant à tou.te.s de profiter pleinement de l’événement au cœur de la ville. Animations à partir de 18h. Concerts de 19h à 23h30. Dès 18h00, restauration et buvette sur place bio, local et/ou circuit court. Le Jardin de ville est accessible par plusieurs entrées, accessibles aux PMR. Don de bouchons d’oreilles et prêt de casques anti-bruit pour les enfants. Découvrez le programme ici.
Table ronde sur les élections européennes lundi 6 mai à 18h à la Maison des associations de Grenoble. Organisée par le Pacte du Pouvoir de Vivre de l’Isère avec les représentants des partis LR, Renaissance, les écologistes, PS, LFI, PCF. Le manifeste — Pacte du pouvoir de vivre
Mercredi 8 mai 2024 à 15h, dans le parc Parc André Malraux, près de la mairie de Fontaine, Mail Marcel Cachin (tram A, arrêt Hôtel de Ville La Source) rassemblement à la mémoire des milliers de victimes du colonialisme qui manifestaient le 8 mai 1945 en Algérie à Sétif, Guelma et Kherrata. Voir article.
Le groupe d’élu-es de droite au conseil municipal de Grenoble propose un bilan de 10 ans d’action de la majorité de gauche et écologiste à Grenoble. Il édite un livret de 12 pages truffées d’erreurs et de fake news. Comme d’habitude, voilà un tissu de fausses informations qui ne donnent jamais les références qui permettraient de vérifier les informations. Le spécialiste de la rumeur en politique pense qu’il en restera toujours quelque chose, même quand c’est tellement excessif que cela en devient insignifiant.
Prenons comme exemple la page concernant les finances de la Ville où les vérifications sont simples, les chiffres réels étant publiés. A chaque paragraphe très alarmant, de grosses erreurs. Et un contre-sens généralisé sur l’état des finances de la ville qui « iraient dans le mur ». L’opposition déclare, sans le démontrer, que malgré l’augmentation de l’impôt local la situation est très mauvaise. Si c’était vrai cela justifierait pleinement une forte augmentation pour redresser des finances qui seraient mal en point.
Les deux présidents d’Auvergne Rhône Alpes (Wauquiez) et de Provence Alpes Côte d’Azur (Muselier) espèrent avoir décroché les JO d’hiver de 2030 ; étant les seuls candidats, ils n’avaient pas besoin d’avoir un dossier de candidature au top. Du coup il y a de nombreuses incertitudes dans ce dossier.
L’addition frôle désormais les 2 milliards d’euros pour le seul comité d’organisation même si le budget de fonctionnement est théoriquement abondé par le CIO et les recettes de l’évènement. «On ne va pas les dépasser», promet Muselier. «Nous souhaitons aussi que ce soit un coût maîtrisé», renchérit David Lappartient.
Voilà qu’un éminent responsable du PS isérois, André Vallini, conseiller départemental fait la leçon sur la menace qui pèserait sur le développement de Grenoble et de son écosystème, pour deux raisons principales : les manifestations contre l’utilisation excessive de l’eau potable par ST Microélectronics et la contestation du projet de Métrocâble entre St Martin le Vinoux et Fontaine. Pour ce tenant de l’ancien monde, il ne faut pas contester de tels projets. N’est-ce pas ahurissant de voir ce donneur de leçon qui ne prend pas la peine de se pencher un instant sur le contenu des dossiers mis à enquête publique ? Si il y a une menace, elle est de la responsabilité de ST qui ne respecte pas la loi en refusant de mettre son dossier au débat public et n’entend pas recycler suffisamment l’eau potable qu’il utilise en abondance, mettant en péril l’avenir des ressources en eau potable sur le grand territoire. S’il y a une menace sur le Métrocâble, la responsabilité en incombe au SMMAG qui a fait un dossier d’enquête publique particulièrement calamiteux et un choix d’investissement qui n’améliorera pas les déplacements dans l’agglomération. L’écosystème grenoblois est menacé non pas par des contestataires irresponsables, mais par des maîtres d’ouvrages refusant de se plier aux règles les plus élémentaires du droit de l’environnement et du plan de déplacement urbain.
La Ville de Grenoble a une politique gérontologique dynamique qui est portée par différents acteurs :
La Direction du développement social territorial de la Ville et ses services dédiés plus particulièrement aux personnes âgées (Espaces Personnes Agées, Pôles d’Animation Gérontologique et Intergénérationnelle).
La démarche « Ville Amie des Ainés » (VADA), favorisant la prise en compte des enjeux liés à l’avancée en âge et au défi de la longévité. Une volonté d’adapter la ville aux particularités de l’avancée en âge par une démarche participative des aînées depuis 2016, confortée par l’obtention du label VADA niveau OR obtenu en 2021.
La Direction Action Sociale Personnes Agées (DASPA) du CCAS, qui inclut les établissements d’hébergement personnes âgées du CCAS (résidences autonomie et EHPAD) et tout ce qui concerne les services centrés sur le soutien à domicile (accompagnement, autonomie, soins, restauration et lutte contre l’isolement).