Dans notre opposition très ancienne au Lyon Turin nous réaffirmons la nécessité de consacrer pour l’essentiel le passage frontalier alpin au fret ferroviaire sur les voies existantes, pour un coût d’investissement bien moindre et donc tout à fait concurrentiel.
Nous savons que malgré ces choix funestes, le passage par la route sera rendu de plus en plus en plus difficile du fait des évènements climatiques comme l’éboulement massif récemment en Maurienne, et du coût de l’énergie fossile.
Le dixième numéro de Perspectives, édité par la Banque des territoires du groupe de la Caisse des Dépôts et Consignations, présente le patrimoine des bailleurs sociaux en 2021, analyse leurs comptes consolidés entre 2016 et 2021 et propose une projection à 40 ans de la situation financière du secteur du logement social, marqué par la montée de l’inflation et des taux d’intérêt impactant l’exploitation comme les coûts d’investissement.
La Banque des Territoires estime que maintenir les ambitions de rénovation énergétique du parc jusqu’en 2030 supposerait un renoncement en termes de construction.
Cette vue purement financière est très inquiétante puisque qu’il y a une nécessité sociale d’augmenter fortement le nombre de logements sociaux tout en réhabilitant l’existant. Si on veut faire les deux il faut que le gouvernement arrête la politique d’asphyxie du logement social en rétablissant les APL pour les locataires du logement social. Ceci permettrait une reprise de la construction en direct par les bailleurs sociaux.
Encore un mauvais coup contre le logement social. Un arrêté relève les montants de la réduction de loyer de solidarité (RLS) à partir du 1er octobre 2023. Comme l’augmentation des revenus va entrainer une baisse des APL donc une baisse de la RLS, le gouvernement n’atteindrait pas les 1,3 milliards d’économies attendues sur les APL par l’instauration de la RLS. Il y aura une augmentation d’environ 4,5% des barèmes de la RLS, donc un prélèvement encore plus important sur les ressources des bailleurs sociaux.
Quelle évolution de l’inclusion scolaire en milieu ordinaire ?L’apparition du handicap chez un enfant peut être un bouleversement dans son quotidien mais également dans celui de sa famille. La définition du handicap n’est pas unique, par conséquent, le dénombrement des personnes en situation de handicap et la description socio-économique de cette population est complexe. En Isère, le RHEOP permet de suivre depuis 1991 l’évolution des enfants de 7 ans en situation de handicap sévères (moteurs, intellectuels ou sensoriels et tous les handicaps quels que soient leur sévérité parmi l’autisme, la paralysie cérébrale et la trisomie 21).
Perceptions des maux et des mots de l’écologie sur le territoire de la métropole grenobloise. Un rapport d’enquête. L’enquête « pratiques écologiques » a été passée auprès d’un panel représentatif de la métropole grenobloise entre avril et mai 2023. Parmi toute une série de questions sur les représentations et comportements, les habitants étaient interrogés sur ce qui les préoccupait le plus en matière d’environnement. En 2021, la même question avait été posée à un panel français.Ces questions permettent de mesurer la diffusion des connaissances sur les limites planétaires, anciennes et très documentées scientifiquement. L’enquête « Pratéco » explore la compréhension qu’ont les personnes des contributions aux changements climatiques, la manière dont ils priorisent l’urgence environnementale et le niveau d’action qui leur parait pertinent.
Samedi 23 septembre : manifestations pour la justice, dans toute la France. A Grenoble, départ à 14 h place Victor Hugo. Pour lire l’appel cliquer ici.
Samedi 30 septembre : Grange Michal à Gières de 10 h à 19 h, la Fête de l’écologie organisée par EELV-Isère, entrée gratuite. Tout savoir sur le programme là.
Vous souhaitez en savoir plus sur l’actualité des élu.es du groupe politique « Une Métropole d’Avance » à la Métro (groupe de gauche, écologiste et citoyen). L’inscription à la Newsletter du groupe UMA est gratuite. Cliquez sur ce lien et renseigner votre adresse mail en bas de la page !
La CRC indique que : « Les achats hors procédures de marché sont encore trop nombreux et plusieurs procédures de mise en concurrence formalisées, ne respectent pas les obligations légales…
En méconnaissant les règles de publicité et de mise en concurrence du code de la commande publique et en portant atteinte aux principes de libre accès à la commande publique, la chambre et ses dirigeants s’exposent à des risques juridiques et contentieux. On sent comme un certain parfum de favoritisme, de conflits d’intérêt … Y aura-t-il des suites pénales ?
Dans ses recommandations la CRC demande notamment de « mettre en œuvre toutes les dispositions du règlement intérieur concernant les relations entre la CCIT et ses élus, pour prévenir dans les faits les situations de conflit d’intérêts… »
Selon le code de l’urbanisme (articles L324-1 et suivants), l’Etablissement Public Foncier Local du Dauphiné (EPFLD) est un établissement public local à caractère industriel et commercial. Il est compétent principalement pour réaliser, pour leur compte, pour le compte de leurs membres ou de toute personne publique, toute acquisition foncière ou immobilière en vue de la constitution de réserves foncières. Il est financé par les propriétaires de son territoire par l’intermédiaire d’une taxe intitulée « taxe spéciale d’équipement » qui apparait dans l‘avis de taxe foncière. Le taux de cette taxe est très faible : 0,47 % en 2023. Mais vu le nombre des contributeurs cette recette atteint les 12 M€ annuellement.
Après plus de 8 mois de reports, le gouvernement a présenté son « Pacte des Solidarités » le 18 septembre 2023. Les associations de lutte contre la précarité sont très déçues, elles dénoncent un manque d’ambition et la vision à court terme, sans travail structurel, sur la pauvreté en France. Elles demandent notamment une revalorisation des minimas sociaux, une hausse des aides au logement (APL) et la régularisation des travailleurs sans-papiers dans les secteurs en tension.
L’inflation touche beaucoup plus durement les ménages aux faibles revenus. L’évolution de l’inflation sur les produits alimentaire et sur l’énergie a été catastrophique pour de nombreuses personnes, dont des jeunes en masse, et sur les associations de solidarité qui qui déplorent de voir subventions stagner et leurs dons diminuer, ne parvenant plus à répondre efficacement aux demandes parfois doublées depuis deux ans. Le ralentissement de l’inflation ne fera pas disparaitre cette situation, car il faudrait qu’elle diminue de plus de 20% pour retrouver une situation identique à 2021. Voir les résultats de l’enquête inflation de la FAS.
L’Unaf (Union Nationale des Associations Familiales) développe depuis les années cinquante des budgets-types visant à chiffrer les besoins nécessaires pour que les familles puissent vivre dans des conditions décentes. Ces budgets identifient les besoins d’une famille-type et calculent ainsi les sommes nécessaires pour les couvrir. Pour en savoir plus, consultez la documentation.
Elle présente 8 principaux budgets types suivant la composition du ménage et fait les calculs par mois jusqu’en août 2023 pour la France, l’Ile de France et hors Ile de France.
En reprenant quelques actions que nous avons menées nous constatons que nous avons permis des économies substantielles au bénéfice des usagers, des contribuables, des biens communs et des collectivités publiques.
Mais nous constatons aussi qu’il nous a fallu souvent nous opposer à des jugements du tribunal administratif de Grenoble très tardifs, voire ne respectant pas un délai raisonnable, et dont une dizaine d’entre eux ont été jugés irréguliers et ont dû être annulés par la cour administrative d’appel ou le Conseil d’Etat.
Nos actions ont toujours visé à retrouver l’argent public, l’argent des contribuables, l’argent des usagers, qui ont été détournés de leurs objets publics. C’est pour cela que nous avons agi en droit pour défendre nos droits.
C’est le titre d’une tribune dans Le Monde daté du 20 septembre 2023, signée par 14 présidentes et présidents d’université, mais pas celui de l’Université Grenoble Alpes, ce qui est très dommage. Il serait intéressant de savoir pourquoi ?
Pour les universités de Paris I, Paris Nord, Paris Cité, Sorbonne Université, Aix-Marseille, Lyon-II, Lyon III, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Montpellier, Nantes, Saint-Etienne et Orléans, cette proposition d’allocation permettrait de compenser les manquements gouvernementaux.
Les signataires détaillent une mesure qui pourrait « évoluer au fil de la progression dans un cursus », et qui « permettrait de réduire les inégalités socio-économiques mais aussi les effets de ruptures familiales, favorisant ainsi l’accès aux études supérieures et la cohésion sociale ». Une telle allocation « faciliterait le développement de l’autonomie des étudiants », leur garantirait un revenu décent et « constituerait une véritable reconnaissance économique et sociale ».
En juillet 2023, les autorisations de logements augmentent un peu et s’établissent à 32 400 (+ 2 % par rapport à juin). Le nombre de logements autorisés se situe cependant 16 % en dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
D’août 2022 à juillet 2023, 397 600 logements ont été autorisés à la construction, soit 117 300 de moins que lors des douze mois précédents (- 22,8 %) et 13,6 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
La ségrégation spatiale des immigrés a augmenté ces dernières décennies, que ce soit en France ou dans la plupart des pays de l’OCDE. Si on explique souvent la ségrégation par des modèles d’interactions sociales où elle naît de l’agrégation de choix individuels, des travaux plus récents suggèrent que la ségrégation peut également être influencée par les processus de choix collectifs, en particulier par le résultat des élections locales. En effet, si les maires de gauche et de droite mettent en place des politiques systématiquement différentes, et que ces politiques incitent relativement plus les immigrés que les natifs à s’installer dans certaines municipalités, les résultats des élections municipales pourraient influencer la distribution des immigrés entre municipalités.
L’auteur teste cette hypothèse en s’appuyant sur les données des municipalités françaises.
Un léger mieux en août mais la vigilance doit rester très présente. Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) communique au 1er septembre l’état des nappes en France.
Courant août, la vidange se poursuit sur l’ensemble des nappes et les niveaux sont généralement en baisse (73%). Sur le tiers nord du territoire, les précipitations de juillet et d’août ont toutefois permis de maintenir les niveaux ou d’enregistrer des épisodes de recharge.
La situation s’améliore entre juillet et août : 62% des niveaux des nappes sont sous les normales mensuelles en août alors que 72% étaient constatés en juillet 2023.
La situation s’améliore principalement sur les nappes du tiers nord du territoire. Cependant cet état demeure sous les normales de saison sur une grande partie du pays, notamment sur le pourtour méditerranéen, le couloir Rhône Saône et le sud de l’Alsace.
Une étude montre qu’un impôt modéré sur la fortune pourrait augmenter les recettes fiscales européennes de près de 213 milliards d’euros. Dont 46 milliards pour la France !Le Groupe des Verts/ALE au parlement européen, publie une nouvelle étude sur les recettes fiscales que les États membres pourraient collecter grâce à l’impôt progressif sur la fortune des 0,5% les plus riches de la population. L’exercice révèle qu’une taxe de 1,7 à 3,5 % pourrait rapporter jusqu’à 213,3 milliards d’euros par an aux budgets nationaux. Compte tenu du fait que les personnes les plus riches sont souvent impliqués dans des dispositifs d’évasion fiscale, l’étude examine également ces recettes potentielles et constate que la lutte contre les paradis fiscaux rapporterait 59,5 milliards d’euros supplémentaires. Les recettes ainsi récoltées seront autant de financements pour la transition écologique et sociale, les services publics ou pour lutter contre la pauvreté et la hausse du coût de la vie. A titre d’exemple, cet argent pourrait servir à couvrir 85% de la facture énergétique de chaque ménage européen ; doubler le salaire des enseignant-e-s du primaire ; ou augmenter de 50% le salaire des infirmièr-e-s…
Punaises de lit : comment s’en débarrasser sans insecticides. Les punaises de lit sont difficiles à déloger. Pour autant, utiliser un insecticide est déconseillé. Des alternatives existent, sans que le recours à un professionnel soit forcément nécessaire. Le guide de Reporterre décrit 6 étapes pour s’en débarrasser. Le réflexe des victimes est souvent d’aller acheter un produit insecticide. C’est une erreur, Reporterre explique pourquoi : les punaises sont peu à peu devenues résistantes à ces biocides. Les particuliers réussissent la plupart du temps à les éliminer par eux-mêmes s’ils sont très rigoureux dans le nettoyage.
L’Institut Montaigne (Think Tank classé à droite) fait un bilan à mi-mandat des grandes villes. Voilà qui ne va pas faire plaisir aux oppositions de droite grenobloises. Bilan, à mi-mandat, de l’action municipale, dans douze des plus grandes villes françaises : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse. À mi-parcours, les équipes municipales disposent encore de trois années pour mettre en œuvre le programme qui les a fait élire.Selon son évaluation, deux villes écologistes – Grenoble et Bordeaux – composent le top 3 des villes consacrant la plus large part de leur budget d’investissement en dépenses « vertes », respectivement 20 % et 18 %.Le niveau de dette de Grenoble demeure élevé, et la composition des emprunts invite à la prudence, mais sa gestion des finances publiques est saine, et les trajectoires qu’elle laisse entrevoir sont parmi les plus encourageantes de notre étude…
Equinox Métis à l’ODTI 3 place Edmond Arnaud à Grenoble. Vendredi 22 septembre 18 h à 21 h débat : Serait-ce la fin d’un monde ? Samedi 23 septembre de 10 h à 16h, défilé de mode, musique et ateliers et le fameux couscous républicain communautaire à 12 h.
Les débuts, par où recommencer ; sociologie, philosophie, Claire Marin, Ed. Autrement, 19 euros.
Manifeste des oeuvriers ; réflexion active sur les hommes et femmes au travail, Roland Gori, Bernard Lubat, Charles Sylvestre, Ed. Actes Sud et Les Liens qui Libèrent, 9, 50 euros.
L’épreuve de la discrimination, enquête dans les quartiers populaires, pour comprendre les émeutes, Julien Talpin, Hélène Balazard, Marion Carrel, Samir Hadj Belgacem, Sümbü Kaya, Anaïk Purenne, Guillaume Roux, Ed. PUF, 19,99 euros.Les décrochés, école pas pour tous, Rachid Zerrouki, Ed. Pocket, 7,70€
Les élections sénatoriales auront lieu le 24 septembre prochain. Elles ont pour but de renouveler le Sénat. Ce renouvellement concerne la moitié des départements dont le nôtre, 170 sièges sur 348 en tout au Sénat. Il s’agit d’une élection indirecte, ou de second degré : les grands électeurs de l’Isère qui sont un peu plus de 3000 éliront, à la proportionnelle à la plus forte moyenne, 5 sénateurs et sénatrices.
Par rapport à l’élection précédente, en 2017, il n’y aura que 9 listes au lieu de 10. Les sortants sont M. Savin et F. Puissat pour la droite LR (945 voix), Guillaume Gontard (liste EELV-PCF, 546 voix) A. Vallini pour le PS (474 voix) et D. Rambaud pour « En Marche » (413 voix).
Depuis des mois le Collectif pour la gratuité des transports publics de l’Agglomération Grenobloise, Grenoble Citoyenne et Alternatiba Grenoble, se mobilisent pour accélérer la création d’un RER métropolitain qui seule permettrait d’offrir une alternative efficace aux périurbains qui utilisent leur voiture, notamment pour les trajets domicile-travail et pour que l’autorité de transport mette en place la gratuité des transports en commun dans l’agglomération. Il nous faut diminuer fortement l’utilisation des voitures et la pollution atmosphérique, un grand problème de santé publique qui s’aggrave avec le changement climatique. Voir par exemple l’article de Localtis info.
Pour cela les trois collectifs demandent aux candidats à l’élection sénatoriale du 24 septembre leurs positions sur ces questions très importantes.
Pour permettre une réalisation rapide de la gratuité, l’augmentation de 2 à 3% du versement mobilité serait la meilleure solution en apportant plus de 60 millions d’euros en recettes supplémentaires au SMMAG et permettrait de compenser l’absence de l’apport des usagers et accélérer des investissements pour améliorer l’offre de transport.
Le taux de la taxe foncière communale va fortement augmenter ; il n’avait pas évolué à Grenoble depuis 2010, soit 14 ans sans augmentation. C’est à l’issue de longues réflexions que cette décision a été prise par le conseil municipal, qui a consacré trois séances de conseil à examiner les contraintes et les projets budgétaires avant de la voter.
Le propriétaire d’un logement paye, en plus de la part communale, la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères), la part intercommunale et deux taxes pour l’EPFLD et pour la GEMAPI qui sont de niveau moindre. En 2023, sur cet ensemble, seul le taux communal va évoluer.
Les propriétaires habitants (38% seulement des ménages grenoblois) subiront cette augmentation mais avec une baisse beaucoup plus importante de leur taxe d’habitation, dans leur grande majorité. Les ménages résidents qui sont locataires, en nombre bien plus important que les propriétaires, ne participent plus au financement direct du budget municipal. Il faudrait réformer en profondeur la fiscalité locale pour retrouver le sens de l’impôt comme contribution de chaque ménage habitant selon ses moyens.
Contrairement aux affirmations du gouvernement, il manque des postes d’enseignants dans la moitié des établissements ou plus. Selon le SNES-FSU il manquait au moins un enseignant dans 48 % des collèges et lycées généraux et technologiques. Selon le SNPDEN-UNSA, la situation est pire, puisqu’il manquait à la rentrée, au moins un enseignant dans 58 % des établissements.
A Grenoble, la mairie annonce que la rentrée dans les écoles élémentaires et maternelles permet un accueil des enfants et du personnel éducatif encore amélioré. Un dossier de presse détaille ces améliorations : nouvelles Place(s) aux enfants, nouvelle cour végétalisée, travaux de rénovation et de mise en accessibilité dans plusieurs dizaines d’écoles pendant l’été, travaux d’ampleur lancés ou poursuivis sur deux nouveaux groupes scolaires, recrutement d’un-e ATSEM par classe, de meilleures conditions de travail pour les agent-es périscolaires…
A noter la diminution régulière du nombre d’enfants scolarisés à Grenoble comme au niveau national :