Archives de décembre 2011

Attention, un stade peut en cacher un autre

Publié le 9 décembre 2011

Le 10 septembre 2011, le Maire de Grenoble avait confié à un journaliste du Dauphiné Libéré que « ses équipes et le club professionnel (FCG rugby) travaillaient à un nouveau stade Lesdiguières ». Les élus « Ecologie et solidarité » avaient indiqué qu’il serait totalement aberrant que la Ville s’implique dans l’agrandissement et la rénovation du stade Lesdiguières alors que le stade des Alpes – quasiment vide – est déjà un gouffre financier. Ils avaient demandé que le projet évoqué par le Maire pour le stade Lesdiguières soit rendu public au plus vite, d’autant plus que des projets immobiliers étaient évoqués à proximité. A ce jour, il n’est toujours pas rendu public. Il semble que ce projet a été élaboré par le maire, dans la discrétion la plus totale et que la grande majorité des élus de la majorité municipale n’en n’avait pas connaissance.

La démocratie est décidément bien malade à Grenoble et les intérêts privés s’en donnent à cœur joie grâce à une politique municipale qui leur est favorable.

Pour des Etats Généraux et Généreux des Associations

Publié le 9 décembre 2011

Appel pour des Etats Généraux et Généreux des Associations (EGGA), en septembre 2012

L’ODTI (Observatoire sur les Discriminations et les Territoires Interculturels) renouvelle l’initiative, lancée en 2009, d’organiser à Grenoble des Etats Généraux et Généreux des Associations en septembre 2012.

Prenant acte de la détérioration de la situation de nombreuses associations, l’ODTI n’entend pas se battre seul pour pouvoir poursuivre ses différentes activités et lance l’appel à organiser des EGGA pour regrouper les citoyens et les associations afin de réagir collectivement. En effet, tout va de plus en plus mal pour les gens ordinaires et pour nombre d’associations notamment celles qui œuvrent en faveur des plus précaires économiques, sociaux et environnementaux. Les coupes budgétaires ont fait leurs effets : baisse des dépenses publiques, notamment sociale, de l’Etat et des collectivités territoriales, celles qui concernent les associations. La plupart des associations sont dans le rouge.

Comme l’indique son président directeur général :

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Caserne de Bonne : premier bilan

Publié le 9 décembre 2011

Que certains bâtiments de la caserne de Bonne ne correspondent pas aux objectifs assignés aux économies d’énergie ne peut surprendre personne. A l’époque où la ZAC a été lancée, l’adjoint à l’urbanisme, Pierre Kermen, avait insisté auprès des promoteurs pour qu’ils fassent un effort conséquent de formation auprès des maître d’œuvres et des sociétés de construction, afin d’acquérir les techniques nouvelles et les savoirs faire indispensables à la réussite de ces opérations et aider les habitants à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Faire moins de marge financière immédiatement pour avoir des références solides plus tard était une bonne stratégie. Malheureusement, à la recherche de l’argent facile la plupart des promoteurs n’ont pas fait ces efforts. Pierre Kermen a eu raison de demander à Enertech (société spécialisée dans l’énergétique appliquée aux bâtiments), dans le cadre du projet européen Concerto, d’évaluer les performances énergétiques de neuf bâtiments de la ZAC, car seule la connaissance des réalités permet de progresser. D’ailleurs les corrections en cours vont améliorer la situation. Voir les rapports d’Enertech sur leur site

Mais plus inquiétant est la manière dont est gérée la Galerie Commerciale, un dossier confié par le maire à G. Fioraso (adjointe à l’économie). Dans le quotidien régional du 20 novembre 2011, de multiples critiques se font jour : « cette galerie ne marche pas comme il faudrait, les commerçants ne vous diront jamais la vérité, déclare un restaurateur, ici il y a au moins douze commerces qui ont des difficultés, certains ne payent plus le loyer depuis des mois, d’autres sont sur le point de mettre la clé sous la porte ». Effectivement, « Terre d’Avenir » (commerce de produits bio) vient de fermer et d’autres pourraient suivre.

Encore des expulsions violentes

Publié le 9 décembre 2011

On peut être pour ou contre les actions du collectif « La Patate Chaude », il reste que les méthodes employées par la police de Guéant-Sarkozy sont inadmissibles et devraient être condamnées de la plus nette manière par le maire de Grenoble, les élus et les habitants. Il s’agit ni plus ni moins que d’une politique ouvertement xénophobe.

Voici un récit édifiant de la manière dont sont traités les migrants d’origine rom par la police dans notre Ville.

« Vendredi 2 décembre dans la matinée, un départ de feu accidentel nécessite l’intervention des pompiers dans une maison rue Germain, occupée par des demandeurs d’asile appartenant à la minorité rom de l’ex Yougoslavie. Vers 10h30 les pompiers viennent éteindre le début d’incendie et arrivent rapidement à le maîtriser.

Quelques minutes plus tard, la police nationale arrive. Elle ordonne aux habitants de sortir et de se regrouper devant la maison.

Ils prétendent alors faire un « recensement » et prennent les noms des familles. Vers 14 h 30, des ouvriers arrivent, ainsi qu’un camion « Point P» chargés de parpaings dans le but de murer la maison.

Vers 15 h30, les premiers fourgons de police emmènent les familles à l’Hôtel de Police avec leurs affaires.

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Elus Ecologie et Solidarité : réunion publique de bilan à mi-mandat

Publié le 2 décembre 2011

Lundi 12 décembre à 19 h 15 à la Maison des habitants du Centre Ville (ex Centre social Vieux Temple)
2, Rue du Vieux Temple (arrêt tram B Notre Dame)

Les 6 élus du groupe « Ecologie et Solidarité », dans l’opposition municipale, présenteront leur riche bilan à mi-mandat et indiqueront les propositions alternatives au budget du maire qu’ils présenteront le lundi 19 décembre au conseil municipal de Grenoble.

A480, presqu’île : donner son avis c’est important

Publié le 2 décembre 2011

Alors que la pollution atmosphérique atteint des sommets, particulièrement ces vingt derniers jours dans l’agglomération, c’est le moment d’aller à la mairie de Grenoble pour dire NON à l’élargissement de l’A480, proposition de l’Etat (acceptée par la Métro et la ville). Dernier jour le 7 décembre ou envoyer un mel à : a480@developpement-durable.gouv.fr

Enquêtes publiques sur la Presqu’île : loi sur l’eau et nouvelles voiries, les registres d’enquête sont à la mairie aux heures d’ouverture, dernier jour le 15 décembre.

Une politique forte vers les associations de la solidarité

Publié le 2 décembre 2011

La situation sociale se dégrade à grande vitesse. Le chômage est en train d’exploser jetant dans la précarité et les difficultés de nombreux habitants. Les mal-logés et les sans logis se multiplient et l’hiver rend leurs situations intenables. Le reste à vivre, après avoir payé le loyer, les charges et l’indispensable, diminue comme peau de chagrin pour de nombreux ménages quand il n’est pas négatif entraînant la spirale du surendettement.

Face à cette dégradation qui détruit le lien social et qui est contraire aux valeurs de la république, l’Etat à travers la politique gouvernementale se désengage à toute vitesse. Sa politique d’austérité ne fait qu’aggraver la situation. Les collectivités territoriales poursuivent leur politique sans prendre réellement en compte la nouvelle réalité.

Au dernier échelon se trouvent les communes qui devraient être le lieu où s’élaborent les stratégies de résistance en entraînant derrière elles les autres échelons du mille-feuille administratif.

Qui est maintenant en première ligne face à cette dégradation ? Les associations du secteur de l’action sociale et de la solidarité qui pour la plupart remplissent, dans des conditions devenues déplorables, les missions que délaisse de plus en plus le service public.

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Mounier : Queyranne, Destot, Safar : les mauvais perdants !

Publié le 2 décembre 2011

Le Président de la Région Rhône-Alpes, Jean-Jacques Queyranne, n’a pas digéré le jugement du tribunal administratif annulant toutes ses décisions. « La Région Rhône-Alpes n’a pas pu présenter ses propres arguments et justifications auprès du tribunal administratif. Il faut rappeler que je n’ai pas été autorisé à agir en justice… à cause de calculs politiciens du groupe Europe Ecologie les Verts (EELV) qui ont interdit à la région d’exercer le droit fondamental reconnu à tout justiciable de se défendre… ».

Il est surprenant qu’un professeur de droit public profère de grosses bêtises (reprises sans réfléchir par le maire de Grenoble et son premier adjoint, incompétents en droit). Bien qu’il ait envoyé un mémoire en sous-main, le Président n’a pas demandé l’autorisation de l’assemblée régionale pour défendre contre le recours de Pierre Mériaux (élu EELV à la région). Cette dernière dans sa majorité, a refusé de défendre dans les autres recours puisque le dossier a été piloté de manière toute personnelle par le Président. Pourquoi, en effet, faudrait-il qu’une personne morale couvre les turpitudes d’une personne physique censée la représenter mais qui n’en fait qu’à sa tête ? Par ailleurs les mémoires du Président ont bien été reçus par le Tribunal qui les a examinés (voir les conclusions du rapporteur public lors de l’audience), avant de s’apercevoir qu’elles n’étaient pas recevables. Tout a été donc mis sur la table.

Le tribunal a été très magnanime avec J.J. Queyranne, car il aurait très bien pu décider que la Région en ne voulant pas défendre avait accepté les moyens d’illégalité présentés par les requérants.

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Mounier, le Recteur fait aussi des siennes

Publié le 2 décembre 2011

Silencieux depuis le jugement du tribunal administratif, le Recteur convoque l’ensemble des proviseurs de lycées pour une réunion le 1er décembre afin d’examiner la situation des lycées de l’agglomération, mais… sans le proviseur du lycée Mounier ! Comme s’il n’existait plus dans son esprit. Il va falloir que ces petites manœuvres malsaines cessent rapidement et que les responsables académiques comme ceux de la région se mettent au travail pour assurer un service public de l’éducation conforme à l’intérêt général. Et le maire, que fait-il ?

L’élu, l’ennui et les années 30

Publié le 2 décembre 2011

On se prend parfois à rêver que certains élu(e)s prendraient de la hauteur, affirmeraient leurs convictions en paroles et en actes et feraient preuve de courage. Malheureusement, la réalité démontre que nous sommes loin, bien loin du compte, comme on a pu le voir ces derniers temps où il n’est pas rare que le ridicule le dispute au pathétique.

C’est d’abord M. Chamussy, élu municipal de droite qui, après la formidable victoire des « Mounier », prend le train en marche et tente grossièrement, lui qui n’est jamais intervenu, de récupérer la mise. On n’en voudra donc pas à J. Safar 1er adjoint au maire de Grenoble d’avoir répliqué aussitôt et justement à cette minable tentative. Il aurait pu s’en tenir là, ne pas en rajouter, mais c’est chose impossible et déclare que M. Chamussy a fait « Une démarche qui vise en fait à mettre en cause le maire à des fins politiciennes au seul service de la polémique ». En matière de « fins politiciennes » on peut lui faire confiance, c’est en effet un expert.

Mais tout cela ne serait que broutilles en comparaison des sommets atteints par A. Vallini, Président du Conseil général de l’Isère, tout récent sénateur, chargé dans l’équipe de campagne du candidat du PS F. Hollande, de la Justice et des Institutions, après son passage, le 25 novembre dernier au Petit Journal émission de Canal Plus.

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Dis, pourquoi tu tousses !

Publié le 2 décembre 2011

La pollution atmosphérique atteint des niveaux inquiétants depuis des semaines. Non, ce ne sont pas les porteurs de particules (exemple Falcon de Longevialle) qui sont visés ici, mais les particules fines émises notamment par les moteurs à combustion (diesel).

Depuis des semaines la pollution atmosphérique pèse lourdement sur la santé des habitants de l’agglomération et au delà.

L’ASCOPARG responsable du suivi de la pollution dans la région grenobloise précise les impacts des particules sur la santé : « Selon leur taille, les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l’arbre pulmonaire. Les plus fines peuvent, en se déposant sur les alvéoles pulmonaires, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire. Au long cours, le risque de bronchites chroniques et décès par maladie cardiorespiratoire et par cancer pulmonaire augmente ».

Depuis des années, il est reconnu officiellement que la pollution atmosphérique tue de nombreuses personnes dans l’agglomération et qu’il s’agit d’un grave problème de santé publique (voir notre conférence de presse du 3/6/2005) . Or les pouvoirs publics sont très en retard à ce sujet (voir le plan de protection de l’atmosphère du préfet de l’Isère qui est très insuffisant).

Le graphique ci-dessous indique les résultats des mesures de l’ASCOPARG sur le site de Grenoble (Les Fresnes) durant le mois de novembre 2011. Il y a deux mesures, une pour les particules de tailles inférieures à 10 microns (PM 10) et l’autre pour les particules inférieures à 2,5 micron (qui sont plus dangereuses).

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Chauffage urbain : prix compétitif pour les actionnaires

Publié le 2 décembre 2011

La Compagnie de chauffage – CCIAG vient de lancer une campagne publicitaire sur la baisse des tarifs du chauffage urbain à grand renfort d’affiches 4m x 3m dans toute l’agglomération. Sans aucun scrupule elle déclare que ses prix sont compétitifs. « Chauffage urbain baisse du tarif au 1er novembre 2011- Un service public de qualité qui préserve l’environnement à un prix compétitif »

En réalité, c’est l’hommage du vice à la vertu lorsqu’on sait que la direction de la CCIAG a tout fait pour conserver des marges financières importantes lui permettant d’augmenter fortement ses capitaux. Cette campagne pourrait être considérée comme mensongère puisqu’elle oublie de préciser que la baisse de tarif n’a pas été une décision de la CCIAG, mais qu’elle lui a été imposée par les communes délégantes soumises à la pression et la colère des usagers qui sont aussi des électeurs.

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Fraude sur un permis de construire ?

Publié le 2 décembre 2011

L’histoire de la maison Joya n’en finit pas de faire des vagues. Souvenez vous : lors de l’élaboration du PLU en 2005, le maire, en catimini, a fait sauter la protection qui empêchait la destruction de la maison Joya. La Fédération des Œuvres Laïques, propriétaire de la maison avait des difficultés financières et cherchait à vendre. Un promoteur avait alors obtenu un permis de démolir et un permis de construire pour une opération immobilière juteuse. Une mobilisation exemplaire des habitants a empêché la destruction et a obligé le promoteur à revoir sa copie. En 2010, ce dernier a obtenu un nouveau permis de construire, intégrant la maison Joya en l’état mais avec une extension pour un ensemble de 74 logements étudiants.

Lors du conseil municipal du 21 novembre dernier, les élus « Ecologie et Solidarité » ont interrogé le maire et sa majorité sur des soupçons de fraude qui pèseraient sur cette construction. Contrairement aux affirmations de l’adjoint à l’urbanisme, depuis le 24 octobre, la ville de Grenoble a dans les mains un recours gracieux lui demandant le retrait immédiat du permis de construire accordé à la société « Villes et Villages Création » en 2010 pour la maison JOYA pour un motif de fraude. Ce recours est déposé par des habitants et soutenu par les collectifs Vivre à Grenoble et Vivre à Berriat, il se fonde sur les éléments suivants :

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Commerces de proximité en danger

Publié le 2 décembre 2011

Des habitants nous signalent que la boulangerie du 58 avenue Jean Perrot risque de fermer prochainement. En effet Actis va acheter cet emplacement pour y construire un immeuble. Or il n’y a que cette seule « vraie » boulangerie, avec un artisan boulanger, sur tout ce quartier. La fermeture de ce commerce conduirait les habitants à des déplacements très longs, avenue Albert 1er de Belgique ou avenue Malherbe. Réduire encore l’activité commerciale dans un quartier déjà sous-équipé en commerces de proximité porterait un coup dur à la vie locale.

Par ailleurs, rappelons que l’opération immobilière ne doit pas toucher le square Bajatière, qui a été légué à la ville à la condition expresse qu’il reste un jardin public.

Espérons vivement que la boulangerie reste dans le quartier, à cet emplacement ou à un autre proche. Priorité à la qualité de vie quotidienne des habitants !