Archives de novembre 2018

Le logement dans les quartiers politique de la ville

Publié le 9 novembre 2018

Deux études, l’une de l’Observatoire National de la Politique de la Ville (ONPV/CGET), et l’autre de l’Insee (Insee première n°175) viennent apporter des informations intéressantes sur les conditions d’habitat des ménages les plus modestes

L’étude de l’ONPV met l’accent sur les conditions de logement plus dégradées dans les quartiers prioritaires. Les logements collectifs sont en moyenne plus grands en quartier prioritaire (66 m2 contre 61 m2 dans les autres quartiers), les logements sont plus souvent surpeuplés, plus vétustes et cumulent plus de défauts graves de confort que ceux des autres quartiers des unités urbaines. 22% des ménages des quartiers prioritaires habitent un logement surpeuplé, contre 12% hors quartier prioritaire. Mais c’est encore plus le cas dans le parc locatif libre, où 32% des logements sont surpeuplés en QPV, contre 20% dans les autres quartiers.Les ménages des quartiers prioritaires consacrent une part plus importante de leur revenu au logement, et ce même si l’on tient compte des aides au logement dont ils sont le plus souvent bénéficiaires : malgré un coût du logement moindre en QPV, les revenus plus faibles des habitants engendrent un taux d’effort très supérieur à celui des ménages des autres quartiers. Le taux d’effort est de 30%, contre 20% dans les autres quartiers. Une fois pris en compte les aides au logement, les taux d’effort se rapprochent : 23% pour les habitants des QPV, contre 19% pour les autres. Et cela, quel que soit le statut d’occupation. Comme quoi « le pognon de dingue » mis dans les aides sociales est efficace et doit être maintenu et amélioré.

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Un outil partagé pour accompagner les plus fragiles

Publié le 9 novembre 2018

La ville de Grenoble a créé en 2017, le site www.solidarites-grenoble.fr qui s’inscrit dans son « Plan d’actions pour l’accès aux droits et contre le non-recours ». Il vise en effet à faciliter l’accès aux droits, en aidant les personnes en difficulté et celles qui les accompagnent à savoir où trouver le service ou le soutien dont elles ont besoin. Mais en fait il intéresse tout le monde grâce à la richesse de ses renseignements, notamment les associations qui souvent ont besoin de savoir où trouver telle ou telle information.

A l’origine le site était destiné à donner une information claire et simple aux personnes en grande précarité et aux personnes en position de les accueillir et les orienter (bénévoles et travailleurs sociaux) du bassin grenoblois : « Qui peut m’aider à répondre à ce besoin ? Où aller pour trouver telle réponse ? »

Des CCAS d’autres villes se sont rapprochés de la Ville de Grenoble pour reproduire le site. C’est pour faciliter la duplication du site qu’une licence Creative Commons pour les éléments iconographiques du site a été choisie.

Dans le cadre du Plan d’accès aux droits et contre le non-recours, la Ville de Grenoble a déployé d’autres actions innovantes telles que l’équipe juridique mobile et la caravane des droits.

Conseil municipal du 5 novembre à 15 h

Publié le 2 novembre 2018

A l’ordre du jour de ce conseil il y a 100 délibérations dont certaines vont faire l’objet de débats politiques importants et nécessaires. La majorité municipale a décidé de mettre au débat du Conseil un plan d’action de la ville en matière de tranquillité publique en termes de prévention et de sécurité.

Rappelons la loi à ce propos. Dans les communes où il y a une police nationale, les compétences du maire en matière de police municipale sont alors plus restreintes. En ce qui concerne les atteintes à la tranquillité publique, seuls les troubles de voisinage peuvent être réprimés par la police municipale (article L 2214-4 du CGCT), le reste des atteintes à la tranquillité publique est du domaine exclusif de l’Etat, mais la police nationale doit aussi appliquer les arrêtés du maire. D’où la nécessité d’une collaboration très étroite entre police municipale et police nationale qui est décrite dans une convention de coordination entre les deux polices. Le plan d’action présente les activités détaillées de la police municipale et l’ensemble des actions de prévention effectuées. La mobilisation de la mairie est importante et diversifiée sur ces questions contrairement à ce que veulent faire croire les oppositions. Il faut souhaiter que les promesses de G. Collomb avant son départ du ministère de l’intérieur soient intégralement mises en place.

Le Conseil prendra acte de différents rapports obligatoires avant le vote du budget annuel : un rapport sur la situation en matière de développement durable pour la Ville de Grenoble décrivant les politiques qu’elle mène sur son territoire et les orientations et programmes de nature à améliorer cette situation. Le rapport 2017-2018 sur l’égalité femmes hommes dans la vie locale.

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Brésil : non au fascisme, solidarité avec le peuple brésilien !

Publié le 2 novembre 2018

Appel de nombreuses organisations à manifester en solidarité avec le peuple brésilien, samedi 10 novembre 2018 à 14H30 Place Félix Poulat à Grenoble.

« Le candidat d’extrême-droite Jaime Bolsonaro a été élu dimanche président du Brésil, avec 55,3 % des voix. Nombreux, nombreuses sont les Brésiliens, les Brésiliennes qui ont de quoi être inquiets après les déclarations agressives, d’une extrême violence, de Bolsonaro qui a déclaré vouloir gouverner « pour la majorité, pas pour la minorité ». Dans sa ligne de mire : les Noirs, les femmes, les membres de la communauté LGBT, mais aussi les militants de gauche, les Indiens, les paysans sans terre, les défenseurs de l’environnement et les journalistes. Florilège de petites phrases de Bolsonaro quelques jours avant son élection : « Je défends ce que certains nomment les excès de la dictature, si celle-ci a fait une erreur, c’est d’avoir torturé plutôt que tué », « Les gays sont le produit de consommation de drogue », à une députée de gauche : « tu ne mérites même pas qu’on te viole », Si je dois assumer la présidence, l’Indien n’aura plus un seul cm de terre »…

Quant à son programme, il est plus qu’inquiétant. En proposant de placer le ministère de l’environnement sous la tutelle de celui de l’agriculture, il entend soutenir les gros propriétaires terriens, l’agro-business et encourager la déforestation de la forêt amazonienne, ce « poumon de la planète ». Il projette de réduire la dette de 20%, en privatisant tous les services publics (éducation, santé, aide sociale…), de transformer le système de retraite, d’assouplir le « marché » du travail. Et couronnant le tout il n’exclut pas de faire à l’appel à l’armée pour réprimer manifestations et révoltes sociales, voire instaurer un régime « autoritaire »…

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Politique politicienne

Publié le 2 novembre 2018

L’ancien maire corrompu essaye de faire croire que tous les maux dont souffrent les finances de la ville sont de la faute d’Eric Piolle, alors qu’ils datent depuis très longtemps et qu’il en est en grande partie responsable. En effet, c’est le maire corrompu qui a augmenté le plus les impôts des grenoblois depuis 1983 (+ 225%), c’est lui qui a creusé le plus la dette de Grenoble (+ 160 M€), c’est lui qui a augmenté le plus les dépenses de fonctionnement de la ville (+86%), il est le seul à avoir vu des budgets annulés par la justice administrative…

Mais pour faire oublier qu’il a été le champion toute catégorie de la mauvaise gestion, il raconte n’importe quoi sur la réalité actuelle. Rappelons qu’il a théorisé l’oubli, le mensonge et l’opacité en politique : « Ce dont la France a besoin pour en sortir, ce n’est pas ce que prône la majorité des bien-pensants. C’est d’oubli et d’opacité. L’oubli est constructif. Seul il permet de regarder l’avenir avec confiance… Que le peuple exerce à nouveau sa souveraineté par l’intermédiaire de ses représentants ; cela passe… par le secret indispensable pour décider ; par la responsabilité, qui peut impliquer le mensonge… » Tout un programme. Merci Alain !!!

Rythmes scolaires : la semaine de 4,5 jours maintenue à Grenoble

Publié le 2 novembre 2018

© Ville de Grenoble

La ville a mené depuis des mois une importante démarche d’évaluation de la politique publique municipale sur le périscolaire et les rythmes scolaires. Il y a eu un apport de chercheurs spécialisés sur ces questions pour réfléchir sur la meilleure façon de prendre en compte le rythme naturel des enfants. Plusieurs rencontres avec l’ensemble de la communauté éducative (enseignants, professionnels de l’éducation et de l’enfance, familles…) et une série d’enquêtes auprès de différents acteurs de l’éducation des enfants, auprès d’enfants et auprès des familles. Tout converge pour estimer qu’il ne faut ni charger le temps d’apprentissage scolaire dans une journée, ni diminuer le nombre de journées d’école. La ville a même proposé des alternatives à la semaine des 4,5 jours avec le mercredi matin sans changer le nombre d’heures d’apprentissage par jour. Par exemple elle a proposé de déplacer la matinée du mercredi matin au samedi matin, ou encore diminuer un peu les vacances pour soulager quelques mercredis, mais l’éducation nationale n’était pas favorable à se lancer dans de telles innovations (voir le compte rendu du comité de pilotage du PEdT du 17 septembre 2018). Tous les documents sont en accès libre sur le site de la ville.

« Depuis 2017, la Ville de Grenoble a lancé un travail approfondi d’évaluation afin que la politique menée autour des temps de l’enfant soit la mieux adaptée à leurs besoins, mais aussi à ceux des familles et des professionnels. Si la satisfaction exprimée sur l’organisation des temps scolaires et périscolaires est élevée, des pistes de travail sont identifiées afin de poursuivre l’amélioration du périscolaire, en dialogue avec les familles et l’ensemble de la communauté éducative. Le contenu de travaux a été présenté au comité de pilotage du Projet Educatif du Territoire (PEdT) et a permis dans un premier temps de décider de maintenir les horaires du temps scolaire (semaine à 4,5 jours) pour la rentrée 2019. Cette démarche d’amélioration continue se concrétisera par ailleurs dans le prochain projet éducatif de territoire qui sera travaillé tout au long de l’année 2018-20129 et délibéré à la rentrée 2019. »

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A quand, le droit de vote de tous les résidents étrangers aux élections locales et européennes ?

Publié le 2 novembre 2018

Actuellement la loi permet aux ressortissants de l’Union Européenne le droit de vote aux élections municipales et européennes se déroulant en France, mais cela ne concerne pas les résidents étrangers issus de pays n’appartenant pas à l’Union Européenne.
Depuis plus de vingt ans, La Lettre de la Citoyenneté publie une enquête annuelle pour suivre le regard des Français concernant le droit de vote des étrangers résidant en France pour les élections locales et européennes.

L’institut de sondage « Harris Interactive » s’est vu confier ce travail d’enquête depuis 1994. Depuis 2006, une majorité de Français se déclare favorable à l’extension de ce qui existe pour les ressortissants de l’Union européenne à tous les résidents étrangers.

Rappelons que l’ensemble des règles de gestion de l’action publique locale et en particulier pour les communes, ne fait aucune distinction de nationalité. Il n’y a donc aucune raison que tous les résidents qui ont les mêmes devoirs n’aient pas les mêmes droits

Le 25 octobre l’institut de sondage rend l’étude consécutive au sondage effectué fin septembre début octobre 2018.

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Les conséquences de la pollution atmosphérique : 4 rapports simultanés !

Publié le 2 novembre 2018

Le Commissariat général au développement durable du ministère de l’écologie vient de rendre public le 26 octobre, le bilan de la qualité de l’air extérieur en France en 2017. En effet, la loi impose à l’État de publier chaque année un rapport portant sur la situation et l’évolution de la qualité de l’air sur son territoire ainsi que ses effets sur la santé et l’environnement.

Au même moment, l’Autorité environnementale rend un avis critique sur le plan de protection de l’atmosphère de la vallée de l’Arve, l’Agence européenne pour l’environnement publie un rapport sur la pollution atmosphérique en Europe et l’OMS indique que plus de 90% des enfants dans le monde respirent chaque jour un air pollué et que cela a des conséquences sanitaires très graves.

Le bilan national montre qu’entre 2000 et 2017 la situation s’est améliorée, mais ce n’est pas suffisant puisque la France ne respecte pas les normes européennes pour les NOx, les particules fines (PM10) et l’ozone (O3). La métropole grenobloise faisant partie des agglomérations qui ne respectent pas les normes pour le NO2 et les PM10.

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La population de Grenoble est très mobile

Publié le 2 novembre 2018

La population de la ville de Grenoble change fréquemment de logements. Les chiffres du dernier recensement de 2015, indiquent qu’il y a 10 % des habitants qui habitaient, un an auparavant, dans une autre commune et qui ont déménagé à Grenoble et 8,7 % qui habitaient à Grenoble mais qui ont changé de logement

Il y a 20 % des habitants qui ont emménagé dans leur logement depuis moins de deux ans, 29% entre 2 et 4 ans, ce qui signifie que pratiquement la moitié des habitants n’habitait pas au même endroit 4 ans auparavant ! Et seulement un tiers habitent dans le même logement depuis 10 ans ou plus.

Mais ces proportions sont très variables d’un quartier à l’autre. La présence des étudiants en nombre doit peser sur ces statistiques,

Il y a des quartiers où il y a plus de 30 % des habitants (presqu’un tiers) qui y vivent depuis moins de 2 ans : Jean Macé, Europole, Cours Berriat, Grenette, Génissieu et Valmy.

A contrario, les quartiers où plus de 40 % des habitants ont emménagés depuis 10 ans ou plus sont : Hébert Mutualité, Eaux Claires-Painlevé, Houille Blanche, Clémenceau, Reyniès, Bajatière Est, Capuche, Alliés-Clos d’Or, Beauvert, Jouhaux, Poterne, Malherbe, La Bruyère, Helbronner-Géants, Constantine, Baladins et Village Olympique Nord et Sud.

A Constantine et au Village Olympique Nord, il y a moins de 10 % d’habitants qui y habitent depuis moins de 2 ans. Lire le reste de cet article »

Être citoyen aujourd’hui

Publié le 2 novembre 2018

Chaque année le Conseil d’Etat fait une étude sur des thèmes très différents ; en 2015 il a traité de l’action économique des personnes publiques, en 2016 de la simplification et la qualité du droit, en 2017 de la puissance publique et des plateformes numériques : accompagner l’ubérisation. En 2018 il traite de « la citoyenneté – être (un) citoyen aujourd’hui».

Toutes ces études sont mises en ligne sur le site conseil-etat.fr

Pour améliorer la citoyenneté, le Conseil d’Etat recommande d’appliquer une politique globale impliquant l’ensemble des acteurs de la société, à travers des politiques publiques tournées vers la protection sociale, l’éducation, la formation et l’emploi. Concernant la vie démocratique, l’étude suggère d’accorder une attention particulière à la vie politique locale, en valorisant les engagements locaux, et même (ce qui est discutable) en regroupant les dates des élections locales. Le Conseil insiste aussi sur la nécessité d’une réflexion à conduire par les pouvoirs publics, concernant la participation des citoyens à l’évaluation des politiques publiques.

Et pour valoriser l’engagement des citoyens, le Conseil d’Etat suggère que les activités et engagements civiques fassent l’objet d’un chantier prioritaire de simplification administrative.

Voici la présentation de cette étude :

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Contre les fongicides tueurs d’abeilles et dangereux pour l’homme

Publié le 2 novembre 2018

Mise à jour du 3/11/18


L’action contre les fongicides est tout à fait intéressante et positive. Par contre l’organisateur de la pétition Pollinis n’est pas au dessus de tous soupçons.

Voir par exemple

https://www.agriculture-environnement.fr/2015/04/15/pollinis-balade-dans-la-nebuleuse-laarman

et d’autres sites internet allant dans le même sens.

Non à l’effarouchement des loups dans le parc national du Mercantour

Publié le 2 novembre 2018

L’association FERUS (qui signifie « ce qui est sauvage » en latin) s’est donné pour objectifs de favoriser : la réussite du retour naturel du loup, le maintien et le renforcement des populations d’ours et le retour et le maintien des populations de lynx. Depuis plus de 20 ans FERUS milite pour la cohabitation grands prédateurs / troupeaux domestiques. Elle a mis en place une politique de concertation et de dialogue avec des éleveurs qui reconnaissent aux prédateurs le droit de vivre. FERUS est ainsi présent sur le terrain afin de faciliter cette coexistence.

Le 26 octobre elle proteste, dans un communiqué, contre l’effarouchement des loups dans la zone cœur du parc national du Mercantour, par des explosions de gros pétards autorisés par le préfet des alpes Maritimes :

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