Archives de février 2011

Les gens sont ingrats…

Publié le 18 février 2011

Lors de l’assemblée générale de l’Union de Quartier de l’Ile Verte, suite à une interpellation des élus sur l’existence d’un grand panneau d’affichage en entrée de ville, dégradant le paysage et consommateur d’électricité, l’adjoint de secteur, A. Pilaud a notamment expliqué que ces panneaux d’affichage rapportaient des taxes et donc permettaient de ne pas augmenter les impôts locaux. Eclat de rire général dans l’assistance ! Pour en rajouter, J. Chiron a insisté lourdement sur le succès du stade des Alpes… Les habitants présents n’ont pas eu l’air très convaincus, les gens sont ingrats !

Hausse d’impôts et leçon de politique

Publié le 18 février 2011

A. Vallini (PS) fait la leçon à M. Destot (PS). Dans le dernier Isère magazine, André Vallini dans l’éditorial intitulé « un budget anti-crise », explique qu’il a fait le choix d’une gestion rigoureuse pour ne pas augmenter les impôts. Ce serait donc possible au Conseil général mais pas à Grenoble. Rappel, les élus écologistes ont proposé de faire mieux et autrement à Grenoble sans augmenter les taux des impôts. Il suffit de changer les priorités en abandonnant les politiques de prestige et les aides aux intérêts privés sans contreparties.

Cherchez (toujours) la femme…

Publié le 18 février 2011

Le nouveau bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Isère a été mis en place en janvier 2011. Sur 10 personnes, il n’y a aucune femme !!! Chacun, et surtout chacune, sait qu’il n’y a pas de femmes dans les commerce et les entreprises de l’Isère !

Situation honteuse pour les Roms

Publié le 18 février 2011

Le collectif « La Patate Chaude » dénonce la situation des Roms, de plus en plus nombreux à dormir dehors, et qui viennent d’être chassés de la Gare de Grenoble. Il rappelle que la préfecture doit loger tous les demandeurs d’asile, personne ne devrait dormir dehors. Si les autorités n’ont pas assez de locaux disponibles, la loi donne au préfet le pouvoir de réquisitionner les logements vacants. Le Conseil Général de l’Isère est chargé de la protection de l’enfance, et doit donc veiller à ce qu’aucun mineur ne soit à la rue. Dans des situations d’urgence au niveau de l’hébergement, les maires peuvent mettre à disposition des locaux leur appartenant.

Clept : oubli malencontreux !

Publié le 18 février 2011

Dans le dernier numéro du journal de la mairie, « les Nouvelles de Grenoble », il y a 3 pages sur le CLEPT (Collège et Lycée Elitaires pour Tous. Un grenoblois ancien professeur de Mounier s’est ému que pas une seule fois le nom du Lycée Mounier ne soit cité, il faut le faire ! Heureusement, sur une photo on voit le petit badge « I love Mounier » sur le cartable et la veste d’un lycéen. S’il est certes basé à la Villeneuve, tout le monde sait bien que cet établissement scolaire public est étroitement associé au Lycée Mounier de Grenoble. C’est aussi ce qui fait tout l’intérêt du dispositif, avec des échanges possibles entre enseignants et lycéens des deux lieux. Silence : on démantèle le lycée. Le maire, le président de la région et le recteur même combat !

Mounier, ça tourne en eau de boudin…

Publié le 11 février 2011

Les dernières décisions : le recteur applique à la lettre les recommandations du Président Queyranne (PS), qui a trompé ses collègues élus en leur laissant croire qu’il suivrait la position de la commission ad hoc qui avait retenu les propositions des médiateurs (vous suivez ?).

Il n’y aura que 3 classes de secondes à la rentrée 2011, c’est un recul par rapport à la proposition des médiateurs, et les BTS disparaissent du site. Actuellement il y a 850 élèves qui dépendent de Mounier, à la rentrée il n’y en aurait plus que 460 et en 2013 plus que 300. C’est inacceptable. Mais le maire de Grenoble se répand dans les médias en se félicitant de cette solution, décidément il aura eu tout faux sur ce dossier.

Quand les incendiaires essayent de jouer aux pompiers

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Suffisante en soi

Publié le 11 février 2011

Quand on est autant épris de soi-même, il est bien normal de conforter ce sentiment par quelques petits plaisirs supplémentaires. Geneviève Fioraso, (adjointe au maire de Grenoble, Vice-présidente de la Métro) puisque c’est d’elle qu’il s’agit, capable par ailleurs d’asséner des contre vérités, en regardant sans ciller son interlocuteur droit dans les yeux, a eu la semaine dernière les honneurs de la presse nationale. Et pas n’importe laquelle, en l’occurrence Le Canard Enchaîné. Dans son numéro 4710 à la rubrique récurrente qui cible les parlementaires, l’hebdomadaire s’est fait un devoir d’épingler notre brillantissime députée, pour sa « lettre » distribuée dans toutes les boîtes de la 1ère circonscription de l’Isère, où elle est « parvenue à faire apparaître sa photo seize fois en quatre pages ». Quand on s’aime, on ne compte pas !

Laisse béton

Publié le 11 février 2011

La frénésie immobilière qui a saisi Grenoble fut un moment motivée par la perspective des Jeux Olympiques. Ces derniers ayant fait long feu, la majorité municipale poursuit sur sa lancée sans autres explications, en maintenant les noms prestigieux et coûteux sur les grands projets d’urbanisme. En clair on concrétise les projets prévus pour les JO mais sans les JO. Pourquoi ou pour quoi faire s’interrogent certains ? « Parce que » s’entendent-ils répondre. Dans ce cadre l’adjoint à l’immobilier ne ménage pas ses efforts. Par exemple, il avait affirmé un temps l’obligation pour la ville d’accueillir des hôtels, de préférence multi-étoilés sans lesquels, prédisait-il, Grenoble et son tourisme mourraient de leur belle mort. Il fallait accroître la capacité hôtelière de la ville. Sans hôtels de ce type, pas de tourisme, pas de congressistes, pas d’hommes d’affaires, bref ! Le vertige.

S’il vient de prendre connaissance d’un rapport commandé par la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) mais aussi par la Ville de Grenoble, La Métro, la Région, et le Club des Hôteliers, notre homme, et la majorité municipale, vont devoir réviser leur copie et redescendre sur terre. Cet audit du cabinet Deloitte indique que « le tourisme d’affaire est très largement impacté par la crise » en ciblant les hôtels deux et trois étoiles mais qu’à Grenoble les résultats constatés « tendent à s’améliorer ». D’une manière générale la majorité des hôtels grenoblois dispose des équipements nécessaires à l’organisation de séminaires et réunions. Le responsable de l’activité tourisme à la CCI est encore plus précis : « près de 20 000 congressistes sont encore attendus dans l’agglomération en 2011… c’est très dynamique, à Grenoble, ça vit… et ce dynamisme tire vers le haut l’ensemble des opérateurs ».

Alors, à l’heure où certains hôtels haut de gamme viennent de se refaire une nouvelle jeunesse, pour qui le projet d’hôtel 4 étoiles rue Thiers qui a fort heureusement capoté grâce au recours déposé par des riverains ? Pour qui cet hôtel 4 étoiles prévu Parc Hoche sur un emplacement réservé à l’origine à un équipement public ? A quoi bon cette obstination bétonnière quand la réalité dément ses initiateurs ? Faut-il y voir d’autres intérêts que l’intérêt public ? Autant de questions auxquelles la majorité municipale se devrait d’apporter les réponses à la lumière de l’étude qu’elle a elle-même commandée.

Le social à la sauce techno

Publié le 11 février 2011

Au cours de ces dernières années les services sociaux du Conseil Général ont connu une réorganisation permanente. L’idée que pour plus de proximité il fallait réorganiser ces services sur des territoires n’était pas totalement farfelue, même si les 18 circonscriptions d’action sociale existantes répondaient assez bien à ce besoin. On a donc commencé par découper le département de l’Isère en 11 territoires, et l’on a très rapidement communiqué pour faire connaître cette « révolution » en éditant une plaquette en couleur sur papier glacé, qui sera malheureusement mise au pilon quelques mois plus tard. En effet de 11 territoires on est passé à 13 territoires, histoire probablement de contenter quelques conseillers généraux qui avaient dû se sentir lésés. Pendant ce temps on a procédé à des rénovations ou des acquisitions de locaux neufs, ce qui a donné lieu à des déménagements et des adaptations successives des travailleurs sociaux et évidemment du public.

A Grenoble on s’est particulièrement distingué, en peu de temps le territoire d’abord implanté rue Moyrand a migré à Europole pour finalement s’installer bientôt avec l’ensemble des services sociaux de l’agglomération grenobloise dans des locaux (loués, achetés ?) Caserne de Bonne. Cette dernière initiative a provoqué une levée de boucliers immédiate des maires concernés, tous de la majorité départementale, qui se sont fendus d’un courrier au Président du Conseil Général, A. Vallini, le 21 décembre dernier. Ils s’étonnent que « cette démarche n’ait fait l’objet d’aucune concertation avec les conseillers généraux des territoires concernés, pas plus qu’avec aucun élu des communes de l’agglomération ».

Quant au fond, les élus estiment que cette démarche constitue « un grave recul de l’action territoriale fondée sur le partenariat avec les services sociaux des communes (CCAS) et les associations ». En effet poursuivent-ils, déplorant l’idée d’un regroupement des services sociaux polyvalents (assistants sociaux), PMI (Protection Maternelle et Infantile) et l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) hors des centres sociaux, « cette démarche aurait des conséquences particulièrement graves… d’abord pour le public concerné ». La lettre continue sur ce ton, pointant tour à tour les incohérences et les difficultés à venir, et demande pour finir au Président du Conseil Général de suspendre la mise en œuvre de ce projet. Certains signataires sont à la fois Maires et conseillers généraux, comme Marc Baïetto (Eybens) et René Proby (St Martin d’Hères). D’autres maires signataires ne sont pas eux-mêmes conseillers généraux, mais certains de leurs conseillers municipaux le sont comme à Echirolles par exemple ou encore à Grenoble où J. Chiron et A. Pilaud portent la double casquette.

Qu’est-il donc advenu à la suite de ce courrier ? Eh bien, rien. Car les mêmes qui s’étaient insurgés contre la réorganisation en cours des services sociaux, l’ont tous, dans une belle unanimité, approuvé ou l’ont laissé approuver au Conseil Général. Leur main droite devait ignorer ce que faisait leur main gauche ! Pas facile à vivre, le cumul des mandats, surtout pour la population.

Si on réfléchissait un peu plus…

Publié le 11 février 2011

A propos des budgets de nos collectivités publiques retenons cette orientation du président du conseil général de Meurthe et Moselle qui milite par ailleurs pour le développement durable ou soutenable des territoires. Face aux réticences des conseillers généraux à voter les dépenses de fonctionnement (dont les dépenses dites sociales) alors qu’ils jubilent lorsque vient le moment de voter les investissements (le hardware, les routes, le béton et le goudron, bref «l’inaugurable»), il a pris la décision de faire une distinction au sein des dépenses de fonctionnement entre celles qui servent à faire fonctionner l’appareil, le cabinet et les bureaucraties, qu’il faut réduire au maximum et celles qui concernent les gens, les personnes, bref les citoyens les moins aisés et qu’il faut absolument maintenir à un bon niveau compte tenu des multiples crises qui les assaillent. Il les appelle «l’investissement humain». Parfois les mots ont une importance capitale : l’investissement c’est bien, la dépense sociale, c’est mal.

Si on réfléchit bien à ce qui s’est passé ces derniers mois, Villeneuve et autres évènements, faut-il continuer à privilégier le hard, les lieux (cf. la tabula rasa de l’ANRU et la démolition du 50 Galerie de l’Arlequin) et dénoncer les gens (ce peuple qu’il faudrait dissoudre comme disait ironiquement Brecht, ah si on avait d’autres habitants à la Villeneuve !) tout en négligeant les réformes nécessaires de nos institutions : combien d’agents dans les services en première ligne, au contact des gens, qualifiés et bien payés capable d’apporter une valeur ajoutée réelle à ces territoires en intégrant mieux leur action (la fameuse transversalité).

Lieux, gens, institutions, trois composantes essentielles des territoires, quels qu’ils soient, et dont la combinaison produit une atmosphère dont on peut souhaiter qu’elle soit de qualité pour favoriser le développement des gens.

Vous avez dit démocratie locale à la Villeneuve…

Publié le 11 février 2011
  • L’élue du secteur 6, H. Vincent (PS) pose des lapins aux habitants en leur annonçant des permanences pour les recevoir qui ne sont pas tenues. C’est ce qui s’est passé le 21 décembre 2010 et s’est reproduit le 20 janvier 2011 au Patio à la Villeneuve, l’adjointe au logement qui devait la remplacer n’est pas venue. Des locataires du 50 Galerie de l’Arlequin se sont déplacés afin d’avoir des réponses sur leur avenir concernant leur relogement, la démolition de leur immeuble, le projet de rénovation urbaine. Alors que de nombreux locataires sont très inquiets de la décision de démolition qui leur a été annoncé, sans que celle-ci ait été votée par le Conseil municipal, les élus de la majorité les ignorent, ils doivent avoir des questions beaucoup plus importantes à traiter !
  • Certains locataires d’appartements au 130 Galerie de l’Arlequin (dont 6 pourraient être démolis pour l’aménagement d’une voirie) font remarquer à juste titre qu’il serait bienvenu de la part des élus de la majorité de prendre contact, non seulement avec le propriétaire, mais aussi avec les locataires qui occupent des logements depuis plus de 25 ans, ce qui n’a toujours pas été fait. Décidément la dimension humaine passe après les questions du bâti.

Emploi industriel en déclin

Publié le 11 février 2011

En décembre 2010, l’URSSAF Rhône Alpes a produit une étude sur l’évolution en 10 ans (2000-2009) de l’emploi industriel dans la région. En voici le résumé pour l’Isère :

Trois grandes activités industrielles connaissent une diminution de plus de 2 900 salariés : la branche textile (- 3 600), l’industrie chimique (- 3 100) et la métallurgie et fabrication de produits métalliques (- 2 900). Les bassins d’emploi les plus affectés par la chute de ces 3 secteurs sont respectivement : Bourgoin-La Tour du Pin (- 1 600) et Grenoble (- 1 000) pour le premier, Grenoble (- 2 000) et Vienne-Roussillon (- 1000) pour le second, Grenoble (- 1 800) pour le dernier. La seule embellie provient de la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques, secteur le plus représentatif de l’Isère, qui enregistre une augmentation de l’emploi (+ 2 300 salariés).

Conclusion : en 10 ans d’investissement massif d’argent public dans ce dernier secteur, il n’y aura eu que 2 300 emplois supplémentaires de crées. Or le coût de ces emplois est inférieur au montant des subventions versées ! Si on avait consacré ces subventions à la création d’emplois utiles et non délocalisables le nombre d’emplois aurait été beaucoup plus important.

Cantonales à Grenoble

Publié le 11 février 2011

L’ADES soutient des candidats aux élections cantonales à Grenoble :

sabri-perrin

Sur le canton 3, c’est Hakim SABRI qui est candidat d’Europe Ecologie – les Verts avec comme suppléante Pascale Perrin représentant les Alternatifs.
http://hakimsabri.eelv-cantonales.fr/

Garnier-Briant

Sur le canton 6, c’est Christine Garnier qui est candidate d’Europe Ecologie – les Verts avec Jo Briant comme suppléant représentant les Alternatifs.
http://christinegarnier.eelv-cantonales.fr/

OBertrand

Sur le canton 1, nous soutenons Olivier Bertrand qui est candidat d’Europe Ecologie – les Verts, et qui est le conseiller général sortant.
http://olivierbertrand.eelv-cantonales.fr/

Nous détaillerons prochainement leurs propositions essentielles pour réaliser une vraie politique de gauche et écologique au Conseil général et retrouver de l’éthique en politique.

Les pratiques politiques ne pourront changer qu’avec le pluralisme politique et la parité. Seule une véritable alternative pourra faire reculer l’abstention.

Mounier : le torpillage continue

Publié le 4 février 2011

Le 1er février 2011, le Président de la Région écrit une nouvelle lettre au recteur qui ne correspond pas du tout à la position prise le 26 janvier par la majorité du Conseil régional dans la réunion de la commission « formation initiale et lycées ». Lors de cette commission, les services techniques de la région ont confirmé qu’il n’y avait aucune difficulté pour accueillir 450 élèves durant toute la reconstruction. Or JJ. Queyranne indique au recteur qu’il faudrait prévoir d’accueillir seulement 300 élèves en 2013, donc il confirme sa position de ne pas suivre le résultat de la médiation.

Pour ceux qui connaissent le lycée Mounier, le terrain est tellement vaste (27 000 m2) qu’il serait possible de construire un autre lycée tout en poursuivant la scolarité dans les bâtiments actuels et des préfabriqués. Actuellement le bâti n’occupe que 4000 m2 au sol. Le collectif Mounier démontre que pour 450 élèves (17 sections) il faut 30 salles incluant le CDI et la salle des professeurs soit 2000 m2 utiles. Le proviseur qui connaît bien son lycée avait fait une proposition réaliste en octobre 2010, qui n’a jamais été prise en compte par le Président de la Région.

Nous assistons à une véritable mascarade. Mais la détermination des Mounier ne faiblit pas et la lutte se poursuit pour obtenir que la reconstruction du lycée se fasse en conservant tous les enseignements, dont les secondes et les BTS sur le site. Ils ont besoin de notre soutien.

La Métro budget 2011 du bon et du mauvais

Publié le 4 février 2011

Le 28 janvier, le conseil de la Métro a débattu du budget 2011 qui a été adopté sans surprise. Le débat a beaucoup tourné autour de l’augmentation très forte de la TEOM (+25 % en moyenne et +30 % à Grenoble).

Au nom d’ « Ecologie et Solidarité » Gilles Kuntz s’est réjoui de voir que l’ordre des priorités politiques de la Métro évoluait dans le bon sens, la solidarité étant clairement mise en avant. Il a dit espérer qu’à l’avenir cet affichage se traduise réellement dans les chiffres, indiquant également qu’il fallait stabiliser rapidement la dette très élevée, et mettre un terme à l’augmentation des impôts locaux qui sont une véritable injustice.

Sur la question des impôts, toujours les mêmes réponses : cela ne va peser que pour quelques euros de plus par mois, comme si il n’y avait que les impôts locaux qui augmentaient. Tout augmente et les revenus eux ne suivent pas. Pour les ménages les plus modestes lorsqu’ils ont payé le logement, les charges, l’électricité, l’eau, les impôts, les transports… le reste à vivre diminue comme peau de chagrin. La crise sociale est profonde et il serait temps que les responsables politiques en prennent la vraie mesure, mais ils semblent vivre dans un autre monde.

Le Président a défendu l’augmentation des impôts en déclarant : « je ne fais pas partie de ceux qui, dès lors qu’on parle de fiscalité, s’agitent comme un diable dans le bénitier ». Il a aussi expliqué que la politique suivie était la bonne, notamment que c’était bien grâce à l’action de la Métro que la recherche publique grenobloise a eu tant de succès ces derniers temps. A ce propos, un peu de modestie serait bienvenue, car ces succès sont dus à uniquement à la qualité des équipes de recherche grenobloises.

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Quand Mme Fioraso ment en public…

Publié le 4 février 2011

Gilles Kuntz a relevé dans le document budgétaire distribué aux élus de la Métro (page 5), une dérive sémantique lourde de sens : au lieu du triptyque bien connu « Université, recherche, industrie » il était indiqué « Université, recherche, haute technologie ». Or l’industrie et la haute technologie ce n’est pas pareil, et cette dérive montre bien quelles sont réellement les priorités : tout pour le high tech et nous serons sauvés !

Devant cette remarque, la 1ère vice-présidente a déclaré avec sa rigueur habituelle qu’elle avait relu avec beaucoup d’attention le budget et que nulle part il n’y avait ce glissement sémantique. Pas de chance, elle s’est pris le pied dans le tapis en démontrant qu’elle n’avait pas lu le document budgétaire avant de le voter.

Autre intervention intéressante de G. Fioraso, qui a demandé instamment aux maires des communes de l’agglomération de tout faire pour ne pas construire de logements dans leurs zones d’activités économiques. C’est l’hommage du vice à la vertu, car G. Fioraso a été l’artisan de la refonte du PLU (plan local d’urbanisme) de la Presqu’île à Grenoble pour permettre de nombreuses opérations de logements, voir notamment les 11 tours sur le terrain dit Schneider.

ACTIS abandonne le trésor !

Publié le 4 février 2011

Le Conseil d’Administration d’ACTIS (opérateur de logement social de la Ville de Grenoble) a voté pour le passage en comptabilité commerciale, abandonnant ainsi la gestion par le trésor public. Ceci est prévu par la réglementation. Mais au lieu de négocier avec la trésorerie des améliorations éventuelles, la majorité du CA a préféré faire ce choix. En théorie, cette décision pourrait donner un peu plus de souplesse, mais va dasn les faits coûter plus cher à ACTIS, donc aux locataires puisque les 11 postes de fonctionnaires mis à sa disposition par l’Etat n’était pas à la charge d’ACTIS, à l’exception de la prime versée à tous les Trésoriers publics, ainsi que le fonctionnement de ce service. ACTIS va devoir considérablement renforcer son service comptable.

Autre aspect négatif : au moment où le Gouvernement détruit le service public, se désengager de la sorte d’un partenariat qui fonctionnait est une erreur politique qui affaiblit le service public. En 2003, ACTIS avait menacé de faire ce changement s’il n’y avait pas d’amélioration du service rendu par le trésor, cette pression avait donné de bons résultats, et avait entre autres permis d’améliorer le paiement des fournisseurs à 30 jours et un accueil bien meilleur des locataires. Les associations de locataires ont voté contre, ainsi que la représentante de l’opposition écologiste et ancienne présidente de l’organisme ; elle a été la seule élue municipale à le faire : le maire ayant donné son feu vert, les élu-es de la majorité se sont exécuté-es. Cette décision a été acquise d’une seule voix.

Malgré cette mauvaise décision, nous restons persuadés que les Agents d’ACTIS continueront d’assumer parfaitement leur mission de service public.

Veut-on transformer le CCAS en armée mexicaine ?

Publié le 4 février 2011

La semaine dernière nous nous inquiétions de la situation financière très difficile du Centre communal d’action sociale – CCAS de Grenoble. Voila que le syndicat CGT des personnels de la Ville et du CCAS dénoncent fortement l’embauche d’une directrice adjointe qui devrait, si on en croit le Vice-président O. Noblecourt, ne rien coûter au CCAS. Il aurait donc trouvé la pierre philosophale, ce serait la première fois qu’une activité sociale deviendrait rentable (financièrement parlant).

En fait il s’agit d’une candidature spontanée qui a promis de trouver les fonds nécessaires pour rembourser sa charge salariale. Mais au fait, pourquoi ne pas appliquer cette idée géniale aux autres agents du CCAS qui pourraient eux aussi s’autofinancer !?

Mais pourquoi donc une embauche ? Si cette personne a des idées, des relations, des réseaux au point de s’autofinancer, il aurait été beaucoup plus prudent de la part du CCAS de lui demander une collaboration sans la salarier, car l’expérience montre que ce genre de sport n’est pas durable sur le long terme.

Le syndicat pose la question pertinente suivante :

« Création de poste utile pour le CCAS ou arrangement entre amis ?

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La Villeneuve, les mauvais choix

Publié le 4 février 2011

Le projet de requalification du quartier de la Villeneuve a été arrêté sur ses grands principes en avril 2008 au Conseil municipal de Grenoble, qui a voté la convention ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine).

A propos des silos, il était prévu dans cette convention la démolition et la reconstruction en enfouissement des parkings silos 3 et 4, avec restitution de l’offre actuellement occupée ; et la requalification du silo 5. Le tout pour 10,55 M€.

Ce n’est pas du tout ce qui a été décidé récemment par le Conseil municipal, ni ce qui est mis à enquête publique jusqu’au 7 février 2011. Le nombre de places n’est pas conservé et le coût du projet de la majorité municipale atteint 14 M€.

Le projet des habitants de réhabilitation de silos répond mieux et pour moins cher aux exigences de conserver le nombre de places de parking en ouvrage, condition essentielle pour faire venir de nouveaux habitants à la Villeneuve.

A propos de la démolition d’appartements au 50 Galerie de l’Arlequin, il était prévu d’en vérifier l’opportunité, ce qui n’a pas été fait. Un des cabinets d’architectes, Interland, a même expliqué qu’il ne fallait pas démolir, il a été écarté. Les locataires du 50 ont été informés qu’ils devront partir bien que le Conseil municipal n’ait pas encore statué sur cette démolition (il va le faire prochainement).

Pour plus de détails voir l’intervention des élus « «écologie et solidarité » au conseil municipal du 24 janvier.

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Le budget 2006 de la Métro était illégal

Publié le 4 février 2011

Le budget 2006 de la Métro avait organisé un hold-up de 3 millions d’euros dans le budget annexe de l’assainissement pour équilibrer le budget principal en lourd déficit à cause des dépenses engagées pour le stade. R. Avrillier, qui était vice président chargé de l’assainissement, sachant que ce hold-up allait entraîner à terme des augmentations de tarifs aux usagers, s’était fermement opposé à cette décision avec le groupe des élus écologistes. Il a déposé un recours contre ce budget, et le tribunal administratif vient de lui donner raison en annulant le budget principal et le budget annexe de l’assainissement. Il aura fallu plus de 5 ans pour faire reconnaitre cette illégalité. Reste maintenant à régulariser cette situation, mais le vice président aux finances de la Métro a déclaré qu’il n’y avait rien à faire puisque le budget a été exécuté ! Voila une drôle conception du droit : l’illégalité est accomplie donc… il n’y a plus rien à voir ! Il n’est pas du tout sûr que ce soit aussi simple… à suivre.